livre
C’étaient les Misérables de Victor Hugo. Cette fois, son admiration enthousiaste n’était ni un caprice, ni une impression passagère : jusqu’à la fin de ses jours, Dostoïevski garda une prédilection pour ce roman. J’eus beau lui faire remarquer qu’à côté de qualités certaines, Les Misérables présentaient quelques faiblesses réelles ; que par endroits le récit traînait en longueur, devenait extrêmement sec, et que l’auteur de Crime et châtiment n’avait pas à s’extasier devant Les Misérables, il persista dans son admiration et continua de trouver dans ce roman ce qui n’y était pas.
Auteur:
Soloviev Vsevolod
Info:
Extrait de "Souvenirs sur F. M. Dostoïevski" dans "Dostoïevski vivant", trad. du russe par Raïssa Tarr, éditions Gallimard, 1972, page 357
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engouement inexplicable
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