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écriture

La création littéraire prolonge la durée du rêve qui passe à travers nous.

Auteur: Schneider Marcel

Info: La Branche de Merlin

[ communication ]

 

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égoïsme

L'homme libre est celui qui s'adonne à la connaissance ou à la création artistique sans se soucier de profit ni d'efficacité [...]

Auteur: Schneider Marcel

Info: La Branche de Merlin

[ citation s'appliquant à ce logiciel ] [ indépendance ]

 

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souvenir

On devrait tout noter : je ne prends rien par écrit. J'aime à penser que ma mémoire choisit elle-même ce qui vaut la peine d'être conservé et le sauvegarde à mon insu.

Auteur: Schneider Marcel

Info: La Branche de Merlin

[ conservation ] [ mystère ] [ subconscient ]

 

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réflexion

L'enfant qui pense quand les autres jouent est marqué pour la pire des aventures : la solitude. On ne la choisit pas : c'est elle qui s'impose à nous dès qu'on tire plaisir et vanité de la première pensée : on se sépare des autres et de Dieu.

Auteur: Schneider Marcel

Info: Les Deux Miroirs

[ isolement ] [ réfléchir ]

 

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incarnation

Tout système du monde, comme toute morale active, ne se soutient que sur la paradoxale réunion des contraires. L'homme doit s'établir au coeur des forces qui le déchirent : qu'il avive sa foi par le doute, qu'il reconnaisse sa victoire dans sa défaite et qu'il salue sa grandeur dans son abaissement.

Auteur: Schneider Marcel

Info: Le jeu de l'oie

[ contrastes ] [ vie ]

 

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avidité

Les gens simples ne pensent pas. Ils ont bien raison : ils se contentent d'agir selon les règles qu'on leur enseigne et que l'autorité, la tradition leur présente comme les seules vraies, les seules justes, donc les seules raisonnables. Nous, les insensés, les gloutons, nous voudrions vivre de la vie pleine et instinctive des naïfs et, de surcroît, nous voudrions penser. C'est rechercher la quadrature du cercle. La difficulté de l'entreprise nous aiguillonne ; nous arrivons à la mort toujours à la poursuite de la vie, la vraie vie comme on l'appelle.

Auteur: Schneider Marcel

Info: Les Deux Miroirs

[ quête ] [ complexité ] [ perversion ]

 

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corps

(...) chacun possède son labyrinthe intime, ce gouffre de terreurs et de désirs qui nous attire et nous désoriente. Nous nous y perdons, parce que nous sommes tous victimes de nos illusions et que nous nous égarons dans les entrelacs ténébreux de notre vie intérieure.
S'il existe des labyrinthes où le héros engage son corps, il en est d'autres, innombrables, où il engage sa pensée. Chaque fois que nous songeons à la vie et à la mort, à l'instant et à l'éternel, à la barbarie et à la civilisation, au visible et à l'invisible, à l'humain et au divin, nous entrons dans des labyrinthes spirituels où chaque idée renvoie à son contraire, où tout se dédouble et se démultiplie, où tout n'est que reflets, allusions, possibilités vertigineuses, réflexions infinies. Dès l'instant où l'on pense, on entre dans un labyrinthe d'où nous ne sortirons jamais, car la pensée n'a d'autre issue que notre propre mort. A ce moment nous connaîtrons ce que nous avons toujours cherché. Aussi longtemps que nous vivons, nous errons dans le labyrinthe de notre corps où nos désirs s'opposent à nos pensées. Le labyrinthe est l'emblème de notre existence terrestre.

Auteur: Schneider Marcel

Info: Le Labyrinthe de l'Arioste : Essai sur l'allégorique, le légendaire et le stupéfiant

[ prison ] [ chair-esprit ] [ résignation ]

 

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thérapie

Chez les Grecs l'oniromancie, l'art d'interpréter les songes, était pratiquée par des prêtres dont c'était la principale étude. Asklépios, dont les Latins ont fait Esculape, était fils d'Apollon et de la princesse Coronis. Il présidait à la santé par l'entremise des songes. C'est pourquoi les temples à lui consacrés se doublaient de cliniques, de maisons de repos pour les gens angoissés et déprimés. J'ai vu l'Asklépieion de Pergame en Turquie. Ce qui en subsiste permet d'imaginer comment il se présentait au temps de sa splendeur : gymnases, piscines, théâtre, salles de musique et de danse. Par miracle existent encore intactes la galerie et la rotonde où se trouvait la statue du dieu guérisseur. La statue a disparu, mais non le socle où elle était dressée. C'est là que venaient dormir ceux qui souffraient. Ils passaient la nuit la tête appuyée sur le socle de l'effigie divine et rêvaient. Le lendemain ils confiaient aux prêtres ce qu'ils avaient vu en songe et ceux-ci interprétaient leurs rêves, en tiraient des diagnostics, prescrivaient des remèdes : cure d'eaux thermales, danses rituelles, actions théâtrales, sommeils prolongés, détente et repos... Freud et ses disciples n'ont eu qu'à restaurer leur système pour établir leurs méthodes curatives. Comme à travers les médecins de l'Islam, Joachim de Flore et Paracelse il existe une tradition ininterrompue depuis l'Antiquité, on peut dire que le traitement des troubles psychiques par l'interprétation des rêves n'a cessé d'être en vigueur.

Auteur: Schneider Marcel

Info: Le Labyrinthe de l'Arioste : Essai sur l'allégorique, le légendaire et le stupéfiant

[ historique ]

 

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