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ouverture

L'échec du critère de démarcation de Popper soulève une question importante. Est-il possible de trouver une caractéristique commune à toutes les choses que nous appelons "science" ? Il se peut qu'elles partagent un ensemble fixe de caractéristiques qui définissent ce qu'est la science, mais il se peut aussi que ce ne soit pas le cas.... Si c'est le cas, il est peu probable que l'on trouve un critère simple permettant de distinguer la science de la pseudo-science.

Auteur: Okasha Samir

Info: Philosophy of Science : Une très courte introduction

[ complexité ] [ honnêteté ] [ humilité ]

 

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points de vue subjectifs

Premièrement, cela signifie que la question entre des paradigmes concurrents ne peut être résolue en faisant simplement appel aux "données" ou aux "faits", car ce qu'un scientifique considère comme des données ou des faits dépend du paradigme qu'il accepte. Un choix parfaitement objectif entre deux paradigmes est donc impossible : il n'y a pas de point de vue neutre à partir duquel évaluer les affirmations de chacun. Deuxièmement, l'idée même de vérité objective est remise en question.

Auteur: Okasha Samir

Info: Philosophie des sciences : Une très courte introduction

[ méthodologie consensuelle ]

 

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théorie-pratique

Le mot "preuve" ne devrait être utilisé que lorsqu'il s'agit d'inférences déductives... Popper a affirmé que les scientifiques n'ont besoin d'utiliser que des inférences déductives... Ainsi, si un scientifique cherche uniquement à démontrer qu'une théorie donnée est fausse, il pourra être en mesure d'atteindre son objectif sans avoir recours à des déductions inductives... Lorsqu'un scientifique recueille des données expérimentales, son objectif peut être de démontrer qu'une théorie particulière... est fausse. Il devra alors recourir au raisonnement inductif... La tentative de Popper de montrer que la science peut se passer de l'induction n'aboutit donc pas.

Auteur: Okasha Samir

Info: Philosophy of Science : Une très courte introduction

[ dualité ] [ logique ] [ empirisme vs rationalisme ] [ sans point fixe ]

 
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indistinctibilité

D'un point de vue philosophique, l'argument le plus intéressant de Leibniz était que l'espace absolu entrait en conflit avec ce qu'il appelait le principe d'identité des indiscernables (PII). Le PII stipule que si deux objets sont indiscernables, ils sont alors identiques, c'est-à-dire qu'ils sont réellement un seul et même objet. Que signifie l'indiscernabilité de deux objets ? Ça signifie qu'aucune différence ne peut être trouvée entre eux - ils ont exactement les mêmes attributs. Ainsi, si PII est vrai, deux objets véritablement distincts doivent différer par au moins un de leurs attributs, sinon ils ne seraient qu'un et non deux. PII est intuitivement très convaincant. Il n'est certainement pas facile de trouver un exemple de deux objets distincts qui partagent tous leurs attributs. Même deux produits manufacturés fabriqués en série présentent normalement d'innombrables différences, même si celles-ci ne peuvent être détectées à l'œil nu.

Leibniz nous demande d'imaginer deux univers différents, contenant tous deux exactement les mêmes objets. Dans l'univers 1, chaque objet occupe un emplacement particulier dans l'espace absolu. Dans l'univers 2, chaque objet a été déplacé vers un autre emplacement dans l'espace absolu, à trois kilomètres à l'est (par exemple). Il n'y aurait aucun moyen de distinguer ces deux univers. Nous ne pouvons en effet pas observer la position d'un objet dans l'espace absolu, comme l'a admis Newton lui-même. Tout ce que nous pourrions observer, ce sont les positions des objets les uns par rapport aux autres, et ces positions resteraient inchangées, car tous les objets sont décalés de la même manière. Aucune observation ou expérience ne pourra jamais révéler si nous vivons dans l'univers 1 ou 2.




Auteur: Okasha Samir

Info: Philosophie des sciences : Une très courte introduction

[ expériences de pensée ]

 

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dessein

Les philosophes regardent depuis longtemps l'intentionnalité comme un phénomène déroutant, car il est difficile de voir comment elle peut apparaître dans un monde purement physique. Après tout, les états mentaux dépendent vraisemblablement du cerveau, et donc des neurones et de leurs interconnexions, mais les neurones ne semblent pas "porter" sur quoi que ce soit, ni avoir un contenu représentationnel. Dès lors, comment l'intentionnalité peut-elle s'intégrer dans le monde décrit par la science moderne ?

Dans les années 1980, la philosophe Ruth Millikan a proposé une solution ingénieuse à cette énigme en s'inspirant du darwinisme.

Pour illustrer son idée de base, prenons l'exemple de la danse ondulatoire de l'abeille mellifère.Il s'agit d'une danse complexe en forme de huit que les abeilles utilisent pour signaler à leurs compagnes de ruche l'emplacement d'une source de nourriture. Comme la danse de l'abeille a été façonnée par la sélection naturelle dans un but particulier - indiquer correctement où se trouve la nourriture - nous permet de discerner une sorte de proto-intentionnalité dans la danse ondulatoire.

Nous pouvons raisonnablement dire qu'une danse particulière signifie que la nourriture est située à 30 mètres dans la direction du soleil, au sens où la fonction biologique de la danse est d'inciter les compagnes de la ruche à voler jusqu'à cet endroit. La danse ondulatoire de l'abeille est donc susceptible de donner lieu à des représentations erronées, car la nourriture pourrait ne pas se trouver réellement à cet endroit, par exemple si l'abeille a accidentellement exécuté la mauvaise chorégraphie. En bref, l'idée de Millikan est que le contenu représentationnel peut être rendu scientifiquement admissible en le réduisant à une fonction biologique, une notion qui joue un rôle de bonne foi en biologie de l'évolution. Cette tentative audacieuse de naturaliser l'intentionnalité est controversée, mais elle illustre comment une perspective biologique peut aider à éclairer une vieille question philosophique.

Auteur: Okasha Samir

Info: Philosophie de la biologie : Une très courte introduction

[ but ] [ téléonomie ] [ motivation ]

 

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