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bêtise

Chaque con confond la valeur avec le prix.

Auteur: Machado Antonio

Info:

 

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dissimulation

L'essentiel, dans le carnaval, ce n'est pas de mettre un masque, mais d'ôter son visage.

Auteur: Machado Antonio

Info: En Epigraphe de L'amant bilingue de Juan Marsé

[ plaisir ] [ liberté ] [ défoulement ] [ bamboche ]

 

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vivre

Marcheur, ce sont tes traces
Ce chemin et rien de plus;
Marcheur, il n'y a pas de chemin,
Le chemin se construit en marchant.
En marchant se construit le chemin,
Et en regardant en arrière
On voit la sente que jamais
On ne foulera à nouveau.
Marcheur, il n'y a pas de chemin,
Seulement des sillages sur la mer.

Auteur: Machado Antonio

Info: Proverbes et Chansons

[ réminiscence ] [ promenade ] [ poème ]

 

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éphémère

Voyageur, le chemin

Sont les traces de tes pas

C'est tout; voyageur

il n'y a pas de chemin,

le chemin se fait en marchant.

Le chemin se fait en marchant

et quand on tourne les yeux en arrière

on voit le sentier que jamais

on ne doit à nouveau fouler.

Voyageur, il n'est pas de chemin,

rien que sillages sur la mer.


Auteur: Machado Antonio

Info: Chant XXIX, Champs de Castille (1912, trad. par S. Léger et B. Sesé)

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

diptères

Mouches familières,

inévitables et goulues,

mouches vulgaires, vous

évoquez pour moi toutes choses.



Oh ! vieilles mouches voraces

comme abeilles en avril,

vieilles mouches tenaces

sur mon crâne chauve d'enfant !



Mouches du premier vague à l'âme

dans le salon familial,

en ces claires soirées d'été

quand je commençais à rêver !



Et à l'école détestée,

mouches folâtres et rapides,

poursuivies

par amour de ce qui vole,



— car tout n'est que vol — bruyantes,

rebondissant sur les vitres,

les jours d'automne…

Mouches de toutes les heures,



d'enfance et d'adolescence,

de ma jeunesse dorée,

de cette seconde innocence

qui se targue de ne croire en rien,



de toujours… Mouches vulgaires,

si familières que nul ne saura

dignement vous chanter :

je sais, vous vous êtes posées



sur le jouet enchanté,

sur le bouquin fermé,

sur la lettre d'amour,

sur les paupières glacées

des morts.



Inévitables et goulues,

non pas diligentes comme les abeilles,

ni, comme les papillons, brillantes;

petites, espiègles,

vous, mes vieilles amies,

évoquez pour moi toutes choses.


Auteur: Machado Antonio

Info: Champs de Castille ;: Précédé de Solitudes, Galeries et autres poèmes, et suivi des Poésies de la guerre. LES MOUCHES

[ poème ]

 

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Ajouté à la BD par miguel