Spécialiste de la neurologie clinique et de la neurologie du comportement, je me suis entre autres intéressé dans l’étude des mécanismes cérébraux sous-jacents à la cognition et à la conscience, pour constater que malgré des avancées notables, la compréhension fine du cerveau reste encore très limitée.
J'ai été parmi les précurseurs dans l’utilisation combinée de l’EEG et de l’IRM pour l’évaluation préchirurgicale de l’épilepsie, permettant une analyse très précise de l’activité cérébrale en temps réel, notamment aux HUG, une première en Europe.
Mes recherches ont montré que la spécialisation des hémisphères cérébraux (gauche pour le langage, droit pour les émotions et l’espace) n’est pas fixe mais dynamique, variant selon l’état global du cerveau.
J'ai aussi mis en évidence des différences entre hommes et femmes dans la spécialisation hémisphérique, ce qui pourrait expliquer une meilleure récupération du langage chez les femmes après un accident cérébral.