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absurde

Je suis le héros d'une histoire dans laquelle il n'y a ni histoire ni héros

Auteur: Kiarostami Abbas

Info:

[ construction imaginaire ] [ mythe personnel ] [ perdu ]

 
Mis dans la chaine

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Ajouté à la BD par Coli Masson

curiosité

Il est écrit:

"Prière de ne pas toucher"

Le bout de mon doigt frémit.

Auteur: Kiarostami Abbas

Info: "Mille arbres solitaires"

[ transgression automatique ] [ attrayante interdiction ]

 
Commentaires: 1
Ajouté à la BD par miguel

douleur

La souffrance ne se comprend pas, elle se ressent. Elle est affaire de sensation, non d'intellect, de coeur, non d'esprit.

Auteur: Kiarostami Abbas

Info:

 

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logique globale

Je ne suis pas d'accord pour tout montrer, de façon claire et continue au spectateur. Au début, je voyais le chef opérateur couper une séquence et dire : "L'acteur a tourné la tête. Je ne vois plus son visage." Je répondais alors : "Quelle importance ? Nous avons déjà présenté cet acteur. Aucun problème si pour une fois il tourne le dos à la caméra. Qu'est-ce que c'est que ce public qui veut, à tous les moments, voir de près le visage de l'acteur ?"

Auteur: Kiarostami Abbas

Info: "Le monde d'A.K.", compilation parue dans les "Cahiers du Cinéma", n°493, juillet/août 1995

[ technicien ] [ gros plan ] [ cinéma ] [ point de vue ]

 
Commentaires: 6
Ajouté à la BD par Benslama

co-responsabilité

Chaque spectateur assis dans la salle de cinéma est un individu différent des autres, il a une âme, une pensée et une personnalité qui lui sont propres. Si un film avait le pouvoir de rendre tous les spectateurs identiques, le réalisateur serait un criminel. Tous les films devraient rester ouverts et poser des questions, laissant à chaque spectateur la liberté de se former sa propre vision. Agir sans se soucier de cette liberté revient à endoctriner le public. Je me souviens d'un après-midi où, à l'issue d'une projection de l'un de mes films, le public m'a applaudi - et je l'ai moi aussi applaudi. Ce n'est pas le metteur en scène qui fait le film tout seul et qui, ensuite, le propose aux 2500 personnes qui viendront le voir. Les spectateurs ont vu mon film, ils se sont fait leur propre opinion sur l'objet que je leur offrais ; ils l'ont aimé. Donc, nous l'avons enfanté ensemble. L'autre mentalité n'appartient qu'aux prophètes - qui se considèrent supérieurs aux autres - et aux politiciens - qui croient détenir des solutions à tous les problèmes du peuple. Le metteur en scène et le spectateur doivent être placés sur un pied d'égalité. Aucun des deux n'est supérieur à l'autre. 

Auteur: Kiarostami Abbas

Info: Entretien publié dans "Positif", n.408, février 1995 - cité dans "Passage du cinéma", éd. Ansedonia, p. 867

[ beaux-arts ] [ singularités ] [ art participatif ]

 

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Ajouté à la BD par miguel