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ignorer

Comme le disait mon père, quand ça ne sert à rien, autant faire comme si cela n'était pas arrivé.

Auteur: Jacobsen Roy

Info: Les bûcherons

[ insignifiant ]

 

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pensée-de-femme

Maria se redressa sur ses coudes et répondit que les enfants, on ne les a pas, on ne les possède pas, les enfants, c’est comme des dons, des cadeaux que l’on reçoit.

Auteur: Jacobsen Roy

Info: Les invisibles

[ gamins ]

 

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canicule

......à la fin août, une chaleur étouffante était tombée sur la terre et sur l’eau, capable d’amollir les pensées et de troubler la vue. De la vapeur flottait sur les champs noirs, les oiseaux se taisaient, le paysage laissait échapper des soupirs inaudibles et la mer était lisse comme un plancher que l’on vient de repeindre.

Auteur: Jacobsen Roy

Info: Mer blanche

 

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Ajouté à la BD par miguel

cheminement

Elle regarda les maisons là-haut sur la masse grise du dos voûté de l’île, visibles à quinze ou vingt milles par temps dégagé et qui, en cet instant, n’étaient que quelques petites caisses noires sous une mince couche de lait, sans lumière, sans la moindre trace dans la neige.

Elle mit le joug sur ses épaules, y accrocha les courses et grimpa. Les caisses se firent bâtisses et maisons, entourées d’arbres qui ressemblaient à des doigts calcinés.

Auteur: Jacobsen Roy

Info: Mer blanche

[ zoom lent ] [ approche ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

insonorité

Sa durée varie selon les saisons, le silence peut durer longtemps dans le gel de l’hiver, comme lorsqu’il y avait de la glace autour de l’île, mais celui de l’été est toujours comme une petite pause entre un souffle de vent et un autre, entre le flot et le jusant, ou pendant ce miracle qu’est l’instant où l’homme cesse d’inspirer avant d’expirer.....

Mais le silence sur une île n’est rien. Personne n’en parle, nul ne s’en souvient, tellement il marque les esprits. C’est l’infime aperçu de la mort tant qu’ils sont encore en vie.

Auteur: Jacobsen Roy

Info: Les invisibles

[ insulaire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

océan

En février, la mer peut être un miroir turquoise. Barrøy, couverte de neige, ressemble à un nuage dans le ciel. C’est le froid qui rend l’eau verte et plus claire, calme, et visqueuse, comme de la gelée. Elle peut se figer entièrement, se couvrir d’une pellicule, changer d’apparence. L’île a un liseré de glace qui entoure également les îlots les plus proches, elle s’est agrandie.

Ingrid marche avec ses chaussures en poil de chèvre sur un plancher de verre entre l’île et Moltholmen, et elle voit en dessous d’elle des algues, des poissons et des coquillages dans un paysage d’été. Oursins, étoiles de mer et pierres noires sur le sable blanc, poissons qui filent à travers des forêts oscillantes, la glace est comme une loupe, claire comme l’air.

Auteur: Jacobsen Roy

Info: Les invisibles

[ hiver ] [ insulaire ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

vigilance

Vivre sur une île, c’est chercher. Ingrid avait cherché depuis sa naissance, elle avait cherché des baies, des œufs, du duvet, du poisson, des moules, des plombs, des ardoises, des moutons, des fleurs, des planches, des ramilles… Les yeux d’un îlien cherchent, que sa main ou sa tête soit occupée, avec ces coups d’œil incessants sur les îles et la mer qui s’accrochent au moindre changement, qui notent le signe le plus insignifiant, qui voient le printemps avant qu’il n’arrive et la neige avant qu’elle ne peigne ses touches blanches dans les crevasses et les creux, ils découvrent les bêtes avant qu’elles ne meurent et les enfants avant qu’ils ne tombent, ils voient les poissons invisibles dans la mer sous les nuées d’ailes blanches, la vue est le cœur battant de celui qui vit sur une île.

Auteur: Jacobsen Roy

Info: Mer blanche

[ regard ] [ attentif ] [ voir ]

 

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Ajouté à la BD par miguel