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tristesse

Le chagrin est un élément. Il a son propre cycle, comme celui du carbone ou de l'azote. Il ne diminue jamais, jamais. Il entre et sort de tout.

Auteur: Heller Peter

Info: The Dog Stars

[ mélancolie ] [ immanente ] [ inhérente ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

passion

Est-il possible d'aimer si désespérément que la vie en devient insupportable ? Je ne parle pas d'un amour à sens unique, mais de ce qui suit le moment où l'on tombe dans l'amour. Quand on baigne dedans et que l'on est saisi de désespoir. Parce qu'on sait qu'il finira, parce que c'est ce qui arrive.

Auteur: Heller Peter

Info: La constellation du chien

[ couple ] [ femmes-hommes ] [ folie ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

pause

Je me tenais à l’ombre de l’arbre dans l’air frais de la rivière et je laissais le son, la brise légère me traverser de leur souffle. J’étais une coquille. Vide. Portez-moi à votre oreille et vous entendrez le ressac lointain d’un océan fantôme. Le néant, c’est tout. La plus infime pression du courant ou de la marée pourrait me renverser, me chavirer. Je m’échouerais. Ici sur le rivage, je m’assècherais et blanchirais et le vent me décaperait et me durcirait, arracherait les fines couches de l’épiderme jusqu’à ce que je sois cassant, de l’épaisseur du papier. Jusqu’à ce que je m’effrite dans le sable. Voilà comment je me sentais. Je dirais que c’était un soulagement enfin de n’avoir rien, rien, mais j’étais trop creux pour assimiler ce soulagement, trop vide pour le porter.

Auteur: Heller Peter

Info: La constellation du chien

[ répit ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

homme-animal

Le soir tombe, comme à l’instant où je peignais, des ombres jetées vers l’est dans la lumière rasante, vers la montagne, et les poneys avancent en tandem, même allure, même rythme dans l’approche, le bruit sourd des sabots et le jeu de la lumière tardive, le tout comme mis en musique, la proximité de leurs flancs pareille à une danse, puis j’ai compris pourquoi ils arrivaient ensemble : en travers de leurs deux garrots, en équilibre, le corps emmailloté d’une jeune fille. J’étais stupéfait. La brosse à mi-chemin de la toile : respiration. Malgré tout, j’ai continué de peindre. J’ai peint la jeune fille ballottée sur leur dos, pas même attachée, tenue en équilibre en dépit de l’allure rapide et bondissante, maintenue en équilibre, je le voyais désormais clairement, grâce à la seule prévenance des chevaux, grâce à leur amour.

Auteur: Heller Peter

Info: Peindre, pêcher et laisser mourir

[ émotion ] [ harmonie ]

 

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Ajouté à la BD par miguel