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beaux-arts

L'art est intransigeant et la vie est pleine des compromis.

Auteur: Grass Günter

Info:

[ dualité ] [ orthogonale ]

 

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être humain

Nous devons arrêter de parler des hommes comme s'ils étaient le couronnement de la création.

Auteur: Grass Günter

Info:

[ anthropocentrique ]

 

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beaux-arts

L'art est si merveilleusement irrationnel, exubérant et injustifié, mais nécessaire de même. Injustifié mais nécessaire, difficile à comprendre pour un puritain.

Auteur: Grass Günter

Info:

[ ouverture ]

 

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dubitation

La foi signifie qu'on croit en ses propres mensonges. Et je peux dire que je suis reconnaissant d'avoir compris ceci très tôt.

Auteur: Grass Günter

Info:

[ conscience ] [ illusion ] [ croyances ] [ lucidité ]

 

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abrutissement

Si le travail et les loisirs doivent bientôt être subordonnés à ce principe utopique - du business absolu - alors l'utopie et la mélancolie viendront y coïncider. Un âge sans conflit naîtra, perpétuellement occupé - et sans conscience.

Auteur: Grass Günter

Info:

[ libéralisme ]

 

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femme-par-homme

Au Labesweg, les ménagères catholiques étaient toujours en train de battre leurs tapis. Tandis que Matzerath ouvrait la porte du logement, je vis dans l'escalier Mme Kater, qui habitait au quatrième étage à côté du trompettiste Meyn. Elle maintenait sur son épaule droite, avec des bras violacés et puissants, un tapis brunâtre enroulé. Sous ses deux aisselles flamboyaient des poils blonds, noués et salés par la sueur. Le tapis se cassait en deux, vers l'avant et l'arrière. Elle aurait pu tout aussi bien porter sur l'épaule un homme saoul ; mais son mari était mort. Quand elle transporta sa graisse devant nous dans une robe de taffetas noir qui brillait, je fus assailli par son exhalaison : ammoniac, cornichon, carbure - elle devait avoir ses périodes.


Auteur: Grass Günter

Info: Le Tambour

[ odoriférante ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femmes-par-homme

Comment se faisait-il que Maria, dès qu'elle eut enlevé ses vêtements de dessus, dès que l'odeur d'essence se fut dissipée, eût une odeur agréable et naïvement étourdissante de vanille ? Se frottait-elle de cette plante ? Y avait-il un parfum bon marché qui allât dans cette direction olfactive ? Ou bien cette fragrance lui était-elle propre de la même manière que Mme Kater exhalait l’ammoniac, que ma grand-mère Koljaiczek donnait à sentir sous ses jupes un beurre légèrement rance ? Oscar, qui ne pouvait faire autrement que de chercher l'origine de toute chose, chercha aussi celle de la vanille : Maria ne s'en frottait pas. C'était l'odeur de Maria. Je suis même convaincu aujourd'hui encore qu'elle n'était même pas consciente de cette odeur qui faisait corps avec elle ; car lorsque le dimanche, après le rôti de veau purée de pommes de terre et chou-fleur au beurre noir, un pudding à la vanille tremblotait sur la table parce que je tapais avec ma bottine contre le pied de la table, Maria, qui ne rêvait que de gelée de fruits rouges, n'en prenait qu'une petite quantité et à contrecœur, tandis qu'Oscar est encore aujourd'hui amoureux du plus simple et du plus banal peut-être des puddings.


Auteur: Grass Günter

Info: Le Tambour

[ odoriférantes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

autoportrait

Disons-le tout de suite : j'étais de ces nourrissons à l'oreille fine dont le développement intellectuel et psychologique est déjà achevé à la naissance et n'a plus besoin ensuite que de confirmation. Autant, à l'état de fœtus, je m'étais soustrait à toutes les influences pour n'écouter que moi et n'estimer que moi en me reflétant dans le liquide amniotique, autant je prêtai une oreille critique aux premières déclarations spontanées que mes parents firent sous les ampoules. Cette oreille était parfaitement éveillée. Bien qu'on dût la dire petite, pliée, collée et en tout cas mignonne, elle conservait chacun des mots d'ordre désormais si importants pour moi parce qu'ils me furent offerts comme premières impressions. Mieux encore : ce que je captai avec l'oreille, je le traitai sur-le-champ dans mon minuscule cerveau et je décidai, après avoir suffisamment médité tout ce que j'avais entendu, de faire ceci ou cela, mais de m'abstenir assurément d'une chose.

"Un garçon, dit ce monsieur Matzerath qui présumait être mon père. Plus tard, il reprendra la boutique. Maintenant, nous savons enfin pourquoi nous nous tuons au travail."

Maman pensait moins à la boutique et davantage au trousseau de son fils : "Ah, j'savais bien que ce s'rait un garçon, même si j'ai dit quelque fois que ce s'rait une petite".

C'est ainsi que je fis prématurément connaissance avec la logique féminine et j'entendis ensuite : " Quand le petit Oscar aura trois ans, on lui donnera un tambour en fer-blanc ".

Auteur: Grass Günter

Info: Le Tambour

[ imaginaire ] [ foetus ] [ bébé ] [ imprégnation ]

 

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Ajouté à la BD par miguel