Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits. Recherche mots ou phrases tous azimuts. Aussi outil de précision sémantique et de réflexion communautaire. Voir la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats !!!!..... Lire la suite >>
Résultat(s): 5
Temps de recherche: 0.0245s

tristesse

Le chagrin, c'est grelotter de froid quand le soleil remplit les terrasses.

Auteur: Granotier Sylvie

Info: Le temps égaré

[ déprime ]

 

Commentaires: 0

hommes-par-femme

Deux collégiennes roucoulaient autour d'un blanc-bec tout gonflé de ses exploits de la veille : une beuverie après bagarre entre supporters d'Anderlecht. Dès la cour d'école, l'enfant singe la volaille de basse-cour et le temps n'arrange rien, se dit Rudy Duquesne qui détestait le foot.

Auteur: Granotier Sylvie

Info: Cette fille est dangereuse, p. 132

[ sport ]

 

Commentaires: 0

christianisme

Irène détestait les églises qui lui rappelaient les bonnes soeurs du pensionnat de son enfance.
"Comment peut-on contraindre les gens à vivre avec l'image d'un supplicié ? On était des petites filles, et on devait dormir sous la représentation d'un homme cloué à deux poteaux de bois, des épines enfoncées dans le crâne, dégoulinant de sang."

Auteur: Granotier Sylvie

Info: Personne n'en saura rien, p. 150

[ question ]

 

Commentaires: 0

résilience

Je fais comme si [ce viol] était arrivé à quelqu'un d'autre tout en sachant que c'est à moi que c'est arrivé. Mais une chose est sûre : ce type-là ne détruira pas ma vie. Même, il ne l'affectera pas. La seule idée qu'un type comme lui puisse déterminer mon destin m'est insupportable. Je dois rester à distance ! Sinon je replongerai dans son monde dégueulasse où je n'ai rien à faire.

Auteur: Granotier Sylvie

Info: Personne n'en saura rien, p. 27

[ profanée ]

 

Commentaires: 0

maman-enfant

L'enfance de Myriam [au Gabon] se résume à la proximité des corps, sensations plutôt que souvenirs. Le rythme du pas de sa mère décolle son ventre de bébé du dos protecteur, puis l'y recolle en ventouse. Le corps n'est jamais enfermé dans le froid de la solitude, il est posé sous le bras, écrasé contre la poitrine, manié par les grandes mains, contact permanent de la chair tiède, souffle de la respiration, un coeur marquant le tempo de l'autre, palpitation grouillante des organes, ronronnement du ventre, éclats des voix, des rires. Jamais séparée, la petite fille est toujours reliée à une autre vie.

Auteur: Granotier Sylvie

Info: La rigole du diable, p. 113

[ fusion ] [ famille ]

 

Commentaires: 0