Ô Aza ! mon cher Aza ! où es-tu ? Que fais-tu ? Penses-tu à moi ? Tes bras, autrefois si tendres, ne pressent plus mon cœur palpitant ; tes lèvres ne répondent plus à mes baisers enflammés. Hélas ! tout est changé. Le plaisir que je goûtais dans tes embrassements s’est évanoui comme un songe, et il ne me reste que le souvenir déchirant de ce bonheur perdu. Mon âme, autrefois remplie de toi, n’est plus qu’un vide affreux, un abîme de douleur où je me précipite sans cesse.