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métropole

A l'arrivée, la ville était grise, hostile et je comprends si bien aujourd'hui les touristes victimes du syndrome de Paris : alors qu'ils pensent débarquer dans Ratatouille, ils se retrouvent prisonniers d'une partie de Resident Evil ( avec des crackheads à la place des zombies à exterminer au fusil de chasse) et terminent leur séjour aux urgences psychiatriques.






Auteur: Goux Clovis

Info: Extrême paradis

[ aliénante ] [ paname ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

monde

Tu sais ce qu'a raconté William Shatner après avoir effectué son baptême de l'espace en compagnie de Jeff Bezos? me demanda Michelle.

- Le capitaine Kirk de Star Trek?

- Celui-là même.

- Non, aucune idée.

- Il a écrit, je cite de mémoire : "je n'ai vu aucun mystère, je n'ai vécu aucun émerveillement majestueux... je n'ai vu que la mort", dit-elle la tête tournée vers le faux ciel étoilé. " J'ai vu un vide froid, sombre et noir. C'était l'un des sentiments de deuil les plus forts que j'ai jamais ressentis. Le contraste entre le froid vicieux de l'espace et la chaleur nourricière de la Terre m'a rempli d'une tristesse écrasante. Mon voyage dans l'espace était censé être une célébration; au lieu de cela, il ressemblait à un enterrement. "


Auteur: Goux Clovis

Info: Extrême paradis. Ses termes exacts : Après avoir regardé par la fenêtre quelques instants, j'ai ressenti de la tristesse face à la destruction de la Terre causée par l'intervention humaine. Et lorsque j'ai regardé dans la direction opposée, vers l'espace, il n'y avait plus de mystère, plus d'émerveillement majestueux … je ne voyais que la mort.

[ vu de l'espace ] [ planète gaïa ]

 

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syndrome mental

L'anorexia nervosa, c'est cette maladie vénéneuse qui se déploie dans votre esprit à mesure qu'elle se nourrit de votre corps, cette fleur du mal qu'on chérit comme la plus addictive des drogues. Votre meilleure amie, la seule qui vous mènera bien à destination : au fond du gouffre. Karen, pas plus qu'une autre, n'est pas née anorexique. Une graine s'est déposée dans son esprit et s'est mise à germer. L'idée est devenue obsession et l'adolescente boulotte s'est progressivement transformée en squelette vidant ses viscères dans la cuvette des toilettes avec la régularité d'un coucou suisse. Karen est devenue lentement et sûrement cette conscience dure, indestructible, qui pense maîtriser son destin en contrôlant ses intestins, cette énergie folle qui implose, s'éteint, jusqu'à n'être plus rien, juste une voix, un souffle, une essence qui n'a plus qu'un seul but : atteindre le nirvana en taille fillette, silhouette Auschwitz. 


Auteur: Goux Clovis

Info: La disparition de Karen Carpenter, pp.73-74

[ comportement alimentaire ]

 

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femmes-par-femme

L'anorexie devient une maladie publique, les articles se mulitplient et l'on parle bientôt d'un véritable phénomène social : à en croire les médias on assisterait à travers tous les Etats-Unis à une véritable épidémie d'anorexie chez les adolescentes, toujours à deux doigts de se faire vomir après avoir feuilleté un numéro de Vogue. En 1978, Hilde Bruch publie ce qui deviendra son classique, The Golden Cage : the Enigma of Anorexia Nervosa, basé sur le témoignage de ses patientes. Interrogée par la magazine People, elle déclare alors : "Durant les années 1959, il était acceptable d'être une gentille fille bien conciliante. Si elle était suffisamment brillante et issue d'une classe supérieure, elle était supposée aller à la fac, faire la rencontre d'un brave gars issu de Harvard et se ranger. Maintenant la même fille va à la fac pour écrire une thèse et obtenir un poste à Washington. Les filles à l'esprit conformistes se sentent obligées de faire des choses qui demandent un grand degré d'indépendance pour être respectées et reconnues. Quand elles sont coincées, la seule indépendance qu'elles pensent avoir est de contrôler leur corps. Je suis convaincue que cette maladie est liée au mouvement des femmes, parce que c'est ce que les filles veulent : montrer qu'elles sont spéciales.


Auteur: Goux Clovis

Info: La disparition de Karen Carpenter, pp.87-88

[ trouble du comportement alimentaire ]

 

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routine

Mais la monotonie inhérente aux tournées est un poison insidieux qui gangrène le baume de la gloire. Chaque journée est similaire : tourbus ou avion, déjeuner, balance, loge, concert, repas, hôtel et ainsi de suite, les villes anonymes qu'on visite en dix minute se succèdent et se ressemblent toutes. Un diner sur Main Street, un magasin de souvenirs, une église, la nouvelle salle de concert est la même que celle de la veille et les ombres qui l'envahissent à l'heure du show applaudiront aux moments voulus. "Hello Phoenix!", "Hello Denver!", "Hello Memphis!", "Hello Atlanta!", "Hello Portland!", "Hello Minneapolis!", "Hello Springfield!"... Après le rush du concert, il y a toujours la descente, les autographes, les fans pour vous prendre en photo, un restaurant où l'on picore après le spectacle. [...] On rentre dans une chambre d'hôtel vide, l'air conditionné, y est toujours trop chaud ou trop froid, le lit "king size" est recouvert d'une couverture à fleurs en polyester, il y a une litho de sous-bois avec des biches, une télé allumée, un mini-bar, une boîte de somnifères. Le réveil sonne à 6 heures alors qu'on allait s'endormir. Un bol de céréales, une tasse de café, le bus qui vous attend, le paysage qui défile : des vendeurs de voitures, des stations essences, des vendeurs de voitures, des stations essences, des champs. L'arrivée dans une nouvelle ville avec cette impression étrange de faire du surplace au milieu de nulle part.

Auteur: Goux Clovis

Info: La disparition de Karen Carpenter, pp.54-55

[ états-unis ] [ musique ]

 

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