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réflexivité

Chaque livre, n'importe lequel, est irremplaçable, chacun a un mot, une phrase, une idée qui attend son lecteur.

Auteur: Fuentes Leonardo Padura

Info: Les brumes du passé

[ citation s'appliquant à ce logiciel ]

 

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crépuscule

Le soleil est en train de se coucher. Les ombres commencent à envahir la ville et à priver ce quartier du centre de La Havane des charmes douteux qui pourraient encore être les siens. À camoufler aussi, ses ruines les plus inquiétantes.

Auteur: Fuentes Leonardo Padura

Info: Retour à Ithaque, p 41

[ couchant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

motivation

(...) quand je vois comment va le monde, je crois qu'un jour j'ai rêvé de l'améliorer un tout petit peu pour qu'il ne soit pas aussi merdique et j'ai avalé l'histoire que je pouvais le faire en étant flic. C'était un rêve romantique, non ?

Auteur: Fuentes Leonardo Padura

Info: Les Brumes du passé

[ bienveillance ] [ naïveté ]

 

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mort

Mais j'adore les cimetières. Cela fait des années que je vis dans un monde où l'on ne sait pas qui est qui, où est la vérité et où est le mensonge, et encore moins quelle est ton espérance de vie... Ici au moins, on se sent entouré de certitude, de la plus grande des certitudes...

Auteur: Fuentes Leonardo Padura

Info: L'homme qui aimait les chiens, p 337

[ conclure ] [ sépulture ]

 

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beauté

Elle est parfaite, ai-je dit, parce que j'avais déjà entendu parler de ces travestis parisiens en avance sur la nuit, qui sortaient dans la rue pour s'y fondre et s'y exhiber ; mais je n'avais jamais pensé à un spectacle pareil : n'importe quel homme aurait succombé devant cette femme, parce qu'elle était plus parfaite qu'une femme, je dirais presque que c'était La Femme.

Auteur: Fuentes Leonardo Padura

Info: Électre à La Havane

[ transgenre ] [ appât ] [ prostitution ]

 

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humilité

Je suis le même et je suis différent à chaque instant. Je suis tous ceux-là et je ne suis personne, parce que je ne suis qu'un pion, un tout petit pion, dans le combat pour un rêve. Un individu et un nom ne sont rien... Tu sais, dès que je suis entré à la Tcheka, on m'a appris quelque chose de très important : l'homme est interchangeable, remplaçable. L'individu n'est pas un élément unique, c'est un concept qui s'agglutine pour former la masse, qui, elle, est réelle. Mais l'homme en tant qu'individu n'est pas sacré, et donc pas indispensable.

Auteur: Fuentes Leonardo Padura

Info: L'homme qui aimait les chiens

[ civilisation ]

 

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contemplation

Assis sur le sable, le dos appuyé au tronc d'un casuarina, j'allumai une cigarette et ferrmai les yeux. Dans une heure le soleil se coucherait, mais comme cela devenait habituel dans ma vie, je n'éprouvais aucune impatience et n'avais aucune expectative. Ou plutôt je n'avais presque rien : et presque sans le presque ! Tout ce qui m'intéressait à ce moment-là, c'était le plaisir de voir arriver le crépuscule, ce cadeau de l'instant fabuleux où le soleil s'approche de la mer argentée du golfe et dessine un sillage de feu à sa surface. Au mois de mars, avec la plage pratiquement déserte, la promesse de cette vision m'apportait une sorte de sérénité, un état proche de l'équilibre qui me réconfortait et me permettait de croire encore à l'existence palpable d'un petit bonheur, fait à la mesure de mes maigres ambitions.

Auteur: Fuentes Leonardo Padura

Info: L'homme qui aimait les chiens

[ couchant ]

 

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sexe

Et il la pénètre doucement, comme s'il avait peur de l'effeuiller, lui assis sur la chaise, elle docile et légère quand il la prend par la taille et commence à l'abaisser sur sa hampe, comme un drapeau sacré qui doit être protégé de la pluie et du crépuscule. Son premier rugissement le surprend, elle se cabre entre ses mains comme blessée par une balle d'argent qui lui aurait déchiré le coeur, mais il l'étreint plus fortement pour sentir sur son pubis la forêt noire de son triangle insondable et descend ses mains jusqu'aux fesses pour parcourir le sillon parfait qui les sépare, où il laisse son doigt gourmand glisser sans hâte mais sans pause de l'anus à la vulve, de la vulve à l'anus qu'il enduit d'humeurs tièdes, et il sent la grosseur stimulante de la racine de son pénis, raide et dur dans son mouvement perforateur, et la douceur moelleuse de ses lèvres opulentes et habiles qui l'aspirent comme un marécage implacable, il laisse alors courir son doigt entre les plis de l'anus et entend s'amplifier le rugissement que déclenche la double pénétration, triple avec la langue féroce qui essaie de la faire taire alors que le silence est désormais impossible parce que les vannes les plus profondes sont ouvertes et que les fleuves les plus cachés de leur désir coulent vers la gloire terrestre retrouvée.

Auteur: Fuentes Leonardo Padura

Info: Vents de Carême

[ érotique ] [ littérature ]

 

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