gaïa

À nouveau, cette latence de la vie. Elle dérive autour de nous tout le temps, invisible, comme un éther. Elle est dans l'air que nous respirons, dans l'eau que nous buvons. Savourez-la : chaque souffle, chaque gorgée, est chargé de potentiel. Dans cette coupe de rien se trouve le germe de tout".

Auteur: Flyn Cal

Info: Les îles de l'abandon : la nature rebondit dans le paysage post-humain)

[ appartenance ]

anthropocentrisme

Dans bien des endroits, nous nous employons à jouer les intendants de la Terre, à décider qui doit vivre et qui doit mourir. Une fois que nous avons laissé notre empreinte sur un écosystème nous n'hésitons pas à en ouvrir le capot une fois encore pour en modifier le fonctionnement. Nous gérons la Terre comme s'il s'agissait d'un gigantesque jardin botanique à entretenir ; nous jugeons les espèces, nous jouons à Dieu. 

Auteur: Flyn Cal

Info: Islands of Abandonment : Nature Rebounding in the Post-Human Landscape

couleur

Le vert a connu un vif engouement pendant l’époque victorienne. Un émeraude intense qui s’est décliné sur les robes, le papier peint, les fleurs artificielles. Seul hic, cette teinture était hautement toxique, composée d’un mélange de cuivre et de trioxyde d’arsenic. Les ouvrières en mouraient, de l’écume verte aux lèvres ; leurs yeux, ongles, estomac, poumons, tout était vert. Une femme portant une robe de bal " vert de Scheele " avait assez d’arsenic dans ses jupes pour décimer tous les participants d’un bal. Une quantité infime d’arsenic (0,3 gramme) suffit à terrasser un homme. Au cours d’une réception, une robe teinte à l’arsenic pouvait en saupoudrer près de 4 grammes par terre.

Auteur: Flyn Cal

Info: A l'abandon - Comment la nature reprend ses droits

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