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chimie

1 • La radioactivité, c’est la "propriété qu’ont certains noyaux atomiques de se transformer spontanément en émettant divers rayonnements".

2 • La matière est constituée d’atomes, eux-mêmes composés d’un noyau central, autour duquel se déplacent des électrons.

3 • Le noyau est composé de particules appelées nucléons, dont il existe deux types : les protons, qui portent une charge électrique positive, et les neutrons, électriquement neutres.

4 • Si la plupart des atomes comportent un noyau stable, le noyau des atomes radioactifs est en revanche instable. Il parvient à un état plus stable en se transformant.

5 • Lorsque l’instabilité vient d’un excès de nucléons, le noyau, trop lourd, éjecte spontanément une particule composée de deux neutrons et deux protons, dite particule alpha.

6 • Lorsque l’instabilité provient d’un déséquilibre entre protons et neutrons, un neutron se transforme en proton (ou l’inverse).

7 • La particule éjectée, dite bêta, est soit un électron, soit un positon (équivalent positif de l’électron).

8 • Une transformation alpha ou bêta est appelée désintégration ou transmutation.

9 • Souvent, le nouveau noyau issu de la désintégration comporte encore un surcroît d’énergie dont il se débarrasse en émettant des rayonnements électromagnétiques, dits rayonnements gamma

10 • Les rayonnements alpha, bêta et gamma sont ionisants : ils sont suffisamment énergétiques pour arracher des électrons aux atomes qu’ils rencontrent sur leur trajet. 

 

Auteur: CRIRAAD Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité

Info: https://www.criirad.org/wp-content/uploads/2022/02/CRIIRAD-Fiche-G1-Notions-de-base.pdf

[ définition ] [ processus ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

pollution nucléaire

Le tritium est naturellement fabriqué en continu dans l’atmosphère par interaction du rayonnement cosmique (protons et neutrons) avec les noyaux d’azote et d’oxygène présents dans l’air. L’UNSCEAR évalue la quantité de tritium naturel à 1,3 million de TBq. La plupart participe au cycle de l’eau sous forme d’eau tritiée: environ 0,6 becquerel de tritium par litre(Bq/l) dans l’eau de pluie, 0,1 à 1Bq/l dans les océans et les eaux de surface des continents, 0,1 Bq/l dans les nappes phréatiques (mais fortement variable, notamment selon la profondeur).

Au tritium naturel se rajoute une composante artificielle, principalement due aux essais nucléaires aériens qui,

entre 1945 et 1963, ont provoqué une contamination planétaire en produits radioactifs et notamment en tritium. Au total 240 millions de TBq

de tritium ont été libérés. Du fait de sa décroissance radioactive (12,3 ans de période), il en reste actuellement de l’ordre de 10 millions de TBq, "répartis pour la plus grande partie dans les océans, ainsi que dans les eaux continentales et l’atmosphère, sous forme d’eau tritiée". Dans l’eau de pluie, l’activité mesurée en France est aujourd’hui d’environ 1 Bq/l (contre plusieurs centaines de Bq/l dans

l’hémisphère Nord dans les années 60).

À ces deux composantes qui forment un bruit de fond omniprésent mais très faible se rajoutent les rejets actuels des installations nucléaires en fonctionnement.

Dans les centrales nucléaires, du tritium est produit dans le circuit primaire, essentiellement par activation neutronique

du bore (modérateur neutronique) et du lithium (régulateur de pH). Le tritium représente plus de 99% de la radioactivité rejetée dans l’environnement par voie liquide (environ 1 000 TBq par an dont plus de 600 en eaux douces pour l’ensemble du parc français). C’est aussi, avec les gaz rares et le carbone 14, l’un des principaux radionucléides rejetés dans l’atmosphère (23 TBq par an pour tout le parc).

L’usine de retraitement Orano de La Hague (Manche) rejette beaucoup plus de tritium : environ 12 000 TBq par an sous forme liquide en milieu marin, et 60 TBq par an sous forme gazeuse. Ce tritium est relargué lors de la section et de la dissolution des barres, dans lesquelles il a été produit, mais quasiment sans s’échapper, lors de leur utilisation dans les centrales nucléaires.

S’agissant des rejets atmosphériques, c’est le centre CEA de Valduc (Côted’Or), où sont fabriquées les armes thermonucléaires, qui vient en tête : environ 200 TBq par an soit plus de 60% des rejets atmosphériques de France (le site rejette également 0,001 à 0,002 TBq/an sous forme liquide).

Auteur: CRIRAAD Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité

Info: Trait d'union n°105 https://www.criirad.org/wp-content/uploads/2025/04/TU-105_04-2025_Questions-Reponses-Tritium_p4a14.pdf

[ isotope hydrogène ]

 

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