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rumination

La vie me semble trop courte pour la passer à entretenir des ressentiments ou ressasser des griefs.

Auteur: Bronte Charlotte

Info:

[ inutile ]

 

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pensée-de-femme

Personne ne m'aimera plus jamais comme lui ; je ne connaîtrai plus jamais les doux hommages rendus à la beauté, à la jeunesse et à la grâce ; car jamais aux yeux de personne je ne semblerai posséder ces charmes. Il m'aimait, et il était orgueilleux de moi ; et jamais aucun autre homme ne pourra l'être.

Auteur: Bronte Charlotte

Info: Jane Eyre

[ adorée ] [ vénérée ] [ passion unique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

scopaesthésie

Je fermai doucement la porte derrière moi, et m'assis près de la fenêtre, cherchant à calmer mes pensées agitées. Pourtant, je ne pouvais me débarrasser de l'idée que quelque chose n'allait pas. Je sentais sur moi un regard, brûlant, insistant. Me levant brusquement, je parcourus la chambre du regard. Rien ne bougeait… puis, soudain, dans la faible lumière de la chandelle, je distingue une ombre, furtive, derrière le rideau. Mon cœur se serre de peur et de colère. Je tirai le rideau d'un coup sec et me retrouvai face à un œil qui m'observait par une ouverture dans la tapisserie. C'était une femme, sauvage, aux cheveux emmêlés, qui me fixait avec une intensité déconcertante.

Auteur: Bronte Charlotte

Info: Jane Eyre. Londres : Smith, Elder & Co., 1847.

[ espionnage ] [ à la dérobée ] [ sixième sens ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

incipit

Il était impossible de se promener ce jour-là. Le matin, nous avions erré pendant une heure dans le bosquet dépouillé de feuillages ; mais, depuis le dîner (quand il n’y avait personne, Mme Reed dînait de bonne heure), le vent glacé d’hiver avait amené avec lui des nuages si sombres et une pluie si pénétrante, qu’on ne pouvait songer à aucune excursion.

J’en étais contente. Je n’ai jamais aimé les longues promenades, surtout par le froid, et c’était une chose douloureuse pour moi que de revenir à la nuit, les pieds et les mains gelés, le cœur attristé par les réprimandes de Bessie, la bonne d’enfants, et l’esprit humilié par la conscience de mon infériorité physique vis-à-vis d’Eliza, de John et de Georgiana Reed.

Eliza, John et Georgiana étaient groupés dans le salon auprès de leur mère ; celle-ci, étendue sur un sofa au coin du feu, et entourée de ses préférés, qui pour le moment ne se disputaient ni ne pleuraient, semblait parfaitement heureuse. Elle m’avait défendu de me joindre à leur groupe, en me disant qu’elle regrettait la nécessité où elle se trouvait de me tenir ainsi éloignée, mais que, jusqu’au moment où Bessie témoignerait de mes efforts pour me donner un caractère plus sociable et plus enfantin, des manières plus attrayantes, quelque chose de plus radieux, de plus ouvert et de plus naturel, elle ne pourrait pas m’accorder les mêmes privilèges qu’aux petits enfants joyeux et satisfaits.




Auteur: Bronte Charlotte

Info: Jane Eyre

[ poser le décor ] [ famille ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste