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certifier

Lorsque tu affirmes, tu interroges encore.

Auteur: Blanchot Maurice

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[ prétendre ]

 

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beaux-arts

L’art est peut-être un chemin vers soi-même.

Auteur: Blanchot Maurice

Info:

[ singularité ]

 

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beaux-arts

Tout art tire son origine d'un défaut exceptionnel.

Auteur: Blanchot Maurice

Info:

[ Compensation ]

 

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résultat

Avant l'oeuvre, oeuvre d'art, oeuvre d'écriture, oeuvre de parole, il n'y a pas d'artiste, ni d'écrivain, ni de sujet parlant, puisque c'est la production qui produit le producteur, le faisant naître ou apparaître en le prouvant.

Auteur: Blanchot Maurice

Info:

[ beaux-arts ] [ preuve ]

 

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écriture

Ecrire, c'est disposer le langage sous la fascination et, par lui, en lui, demeurer en contact avec le milieu absolu, là où la chose redevient image, où l'image, d'allusion à une figure, devient allusion à ce qui est sans figure et, de forme dessinée sur l'absence, devient l'informe présence de cette absence, l'ouverture opaque et vide sur ce qui est quand il n'y a plus de monde, quand il n'y a pas encore de monde.

Auteur: Blanchot Maurice

Info: L'espace littéraire

[ imagination ] [ non-voyant ]

 

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dédoublement

On connaît l'histoire de ce peintre que son mécène devait enfermer pour l'empêcher de se dissiper hors de ses dons, et encore parvint-il à s'échapper par la fenêtre. Mais l'artiste, en lui, a son "mécène" qui l'enferme là où il ne veut pas demeurer, et cette fois nulle issue, qui de plus ne le nourrit pas, mais l'affame, l'asservit sans honneur, le brise sans raison, fait de lui un être débile et misérable sans autre soutien que son propre tourment incompréhensible, et pourquoi ? en vue d'une oeuvre grandiose ? en vue d'une oeuvre nulle ? lui-même n'en sait rien et personne ne le sait.

Auteur: Blanchot Maurice

Info: In "L'Espace littéraire", éd. Gallimard-folio, p. 61

[ prisonnier ] [ exigence ] [ absurde ] [ motivation ] [ mystère ]

 

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Ajouté à la BD par Benslama

instant de la mort

Le nazi mit en rang ses hommes pour atteindre, selon les règles, la cible humaine. Le jeune homme dit: "Faites au moins rentrer ma famille". Soit: la tante (94 ans), sa mère plus jeune, sa sœur et sa belle-sœur, un long et lent cortège, silencieux, comme si tout était déjà accompli.

Je sais - le sais-je - que celui que visaient déjà les Allemands, l'attendant plus que l'ordre final, éprouva alors un sentiment de légèreté extraordinaire, une sorte de béatitude (rien d'heureux cependant), - allégresse souveraine ? La rencontre de la mort et de la mort ?

A sa place, je ne chercherai pas à analyser ce sentiment de légèreté. Il était peut-être tout à coup invincible. Mort - immortel. Peut-être l'extase. Plutôt le sentiment de compassion pour l'humanité souffrante, le bonheur de n'être pas immortel ni éternel. Désormais, il fut lié à la mort, par une amitié subreptice.

À cet instant, brusque retour au monde, éclata le bruit considérable d'une proche bataille. Les camarades du maquis voulaient porter secours à celui qu'ils savaient en danger. Le lieutenant s'éloigna pour se rendre compte. Les Allemands restaient en ordre, prêts à demeurer ainsi dans une immobilité qui arrêtait le temps.

Mais voici que l'un d'eux s'approcha et dit d'une voix ferme : "Nous, pas allemands, russes", et, dans une sorte de rire : "armée Vlassov", et il lui fit signe de disparaître.

Je crois qu'il s'éloigna, toujours dans le sentiment de légèreté, au point qu'il se retrouva dans un bois éloigné, nommé "Bois des bruyères", où il demeura abrité par les arbres qu'il connaissait bien. C' est dans le bois épais que tout à coup, et après combien de temps, il retrouva le sens du réel. Partout, des incendies, une suite de feu continu, toutes les fermes brûlaient. Un peu plus tard, il apprit que trois jeunes gens, fils de fermiers, bien étrangers à tout combat, et qui n'avaient pour tort que leur jeunesse, avaient été abattus.

Auteur: Blanchot Maurice

Info: L'instant de ma mort

[ sauvé par le gong ] [ miraculé ] [ in extremis ]

 

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Ajouté à la BD par miguel