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écriture
- La vie, ça n'est pas de la littérature. Il faut vivre... Ensuite écrire.
Auteur: Arlt Roberto
Années: 1900 - 1942
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: écrivain
Continent – Pays: Amérique du sud - Argentine
Info: L'Écrivain raté
[ témoignage ]
Commentaires: 0
être humain
L'homme, en quelque extrémité que ce soit de la passion, offre un champ d'observation remarquable, pour peu que ses confessions permettent de décrire ces excès mêmes.
Info: La Danse du feu
[ romantique ] [ motivation ] [ révélé ]
cités
Les villes sont les cancers du monde. Elles anéantissent l'homme, elles en font un être lâche, sournois, envieux, et c'est l'envie qui impose ses droits sociaux, l'envie et la lâcheté.
Info: Les Sept fous
[ agglomérations ]
religion
On n'a pas encore exploré l'intimité de bien des âmes dignes d'intérêt. Il m'arrive de penser que certains saints étaient effroyablement athées. Ils croyaient si peu en Dieu que plus ils s'acharnaient dans leur incrédulité, plus ils mettaient d'ardeur à se flageller. Ils disaient ensuite qu'ils avaient été tentés par le démon.
Info: Les Lance-Flammes
[ inversion ] [ dieu ] [ diable ]
pensée de droite
- Évidemment, l"idéal serait d'éveiller chez beaucoup d'hommes cette férocité joviale et ingénue, il nous incombe d'inaugurer l'ère du Monstre Innocent. Tout se fera, n'en doutez point. C'est une question de temps et d'audace. Quand les gens se rendront compte que leur esprit est en train de se noyer dans les latrines de cette civilisation, ils changeront de cap avant de s'engloutir. Le problème, c'est que l'homme n'a pas encore compris que la lâcheté et le christianisme l'ont rendu malade.
[ couardise ]
fuite
Je croyais que mon âme m'avait quitté pour jouir des beautés du monde, de la lumière de la lune sur la crête orange d'un nuage, et de la goutte de rosée qui tremble au-dessus d'une rose. Mais quand j'étais petit je croyais toujours que la vie me réservait un événement sublime et beau. Cependant, à mesure que j'examinais la vie des autres hommes, je découvrais qu'ils vivaient dans l'ennui, comme s'ils avaient habité un pays toujours pluvieux où les filets de la pluie leur laissaient au fond des pupilles des cloisons d'eau déformant leur vision des choses. Et je compris que les âmes s'agitaient sur la terre comme les poissons prisonniers dans un aquarium. De l'autre côté des vitres verdâtres, il y avait la belle vie chantante et très haute où tout aurait été différent, multiple et fort, et où les êtres nouveaux d'une création plus parfaite auraient bondi avec leurs beaux corps dans une atmosphère élastique. Alors je me disais : "C'est inutile, je dois fuir la terre."
[ libération ] [ élévation ] [ littérature ]