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enseignement
Nous oublions que l'éducation n'est jamais créatrice, mais que c'est une arme à double tranchant, toujours destructrice, soit de l'ignorance, soit de la connaissance, selon que l'éducateur est un sage ou un sot. Trop souvent il arrive que les sots se précipitent là où les anges n'osent s'aventurer.
Auteur:
Ananda Kentish Coomaraswamy Kentish Kumanasvami
Années: 1877 - 1947
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: historien de l'art, philosophe, mythologue
Continent – Pays: Asie - Sri Lanka
Info:
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malléabilité
]
[
influence déterminante
]
[
sagesse
]
réalité
Pour tout ce qui peut être conçu ou perçu (dans le monde manifesté), le sanscrit a seulement l’expression nâma-rûpa, dont les deux termes correspondent à l’“intelligible” et au “sensible” (considérés comme deux aspects complémentaires se référant respectivement à l’essence et à la substance des choses). Il est vrai que le mot mâtrâ, qui signifie littéralement “mesure”, est l’équivalent étymologique de materia ; mais ce qui est ainsi “mesuré”, ce n’est pas la “matière” des physiciens, ce sont les possibilités de manifestation qui sont inhérentes à l’esprit (Âtmâ).
Auteur:
Ananda Kentish Coomaraswamy Kentish Kumanasvami
Années: 1877 - 1947
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: historien de l'art, philosophe, mythologue
Continent – Pays: Asie - Sri Lanka
Info:
Notes on the Katha-Upanishad, 2ème partie
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qualité-quantité
]
[
perception
]
[
manifestation
]
tradition primordiale
Si Guénon veut que l'Occident se mette à l'étude de la métaphysique orientale, ce n'est pas parce qu'elle est orientale, mais parce que c'est LA métaphysique. Si la métaphysique "orientale" différait de la métaphysique "occidentale" - comme la vraie philosophie diffère de ce qui est souvent appelé ainsi dans nos modernes universités -, l'une ou l'autre ne serait pas la métaphysique. C'est la métaphysique dont l'Occident s'est détournée dans sa tentative désespérée de vivre de pain seulement, une entreprise dont les fruits de mer Morte sont devant nous. C'est seulement parce que cette métaphysique subsiste encore comme une puissance de vie dans les sociétés orientales - dans la mesure où celles-ci n'ont pas été corrompues par le contact desséchant de la civilisation occidentale ou plutôt de la civilisation moderne (car l'opposition n'est pas entre Orient et Occident comme tels, mais entre ''ces voies que le reste de l'humanité suit naturellement'' et ces chemins d'après la Renaissance qui nous ont conduit à la présente impasse) - et non pour orientaliser l'Occident, mais pour le ramener à la conscience des racines et des principes qui ont subi une ''transvaluation'' dans le sens le plus sinistre, que Guénon nous demande de nous tourner vers l'Orient.
Auteur:
Ananda Kentish Coomaraswamy Kentish Kumanasvami
Années: 1877 - 1947
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: historien de l'art, philosophe, mythologue
Continent – Pays: Asie - Sri Lanka
Info:
Dans "Sagesse Orientale et savoir Occidental"
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explication
]
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rationalisme roi
]
métaphysique
La réincarnation - telle qu'elle est couramment comprise comme signifiant le retour d'âmes individuelles en d'autres corps ici-bas, sur la Terre - n'est pas une doctrine indienne orthodoxe, mais seulement une croyance populaire. Nous sommes d'accord avec Srî Shankarâcârya lorsqu'il dit : "En vérité, il n'y a pas d'autre Transmigrant que le Seigneur", celui qui est à la fois lui-même d'une manière transcendante et le Soi immanent de tous les êtres, mais qui ne devient jamais lui-même une personne ; à l'appui de ceci on pourrait citer de nombreux textes des Veda et des Upanishad. Par conséquent, Krishna dit à Arjuna, et le Buddha à ses Mendiants : "Long est le chemin que nous avons foulé, et nombreuses sont les naissances que vous et moi avons connues", ils ne font pas allusion à une pluralité d'essences, mais à l'Homme commun qui est en chaque homme, et qui dans la plupart, d'entre eux, s'est oublié lui-même, mais qui, dans celui qui s'est réveillé, a atteint le terme du chemin, en ayant fini avec tout devenir, n'est plus une individualité dans le temps, n'est plus une personne, celui que l'on peut désigner par un nom propre. Le Seigneur est le Seul Transmigrant, Tu es Cela (tattvamasi) l'Homme véritable en tout homme.
Auteur:
Ananda Kentish Coomaraswamy Kentish Kumanasvami
Années: 1877 - 1947
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: historien de l'art, philosophe, mythologue
Continent – Pays: Asie - Sri Lanka
Info:
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morcellement illusoire
]
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transmigration
]
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karma global
]
divinité
Dieu est une essence sans dualité (adwaita), ou, comme certains le soutiennent, sans dualité mais non sans relations (vishishtâdwaita). Il ne peut être appréhendé qu'en tant que Essence (asti), mais cette Essence subsiste dans une nature duelle (dwaitîbhâva), comme être et comme devenir. Ainsi, ce que l'on appelle la Plénitude (kritsnam, pûrnam, bhûman) est à la fois explicite et non explicite (niruktânirukta), sonore et silencieux (shabdâshabda), caractérisé et non caractérisé (saguna, nirguna), temporel et éternel (kâlâkâla), divisé et indivisé (sakalâkala), dans une apparence et hors de toute apparence (mûrtâmûrta), manifesté et non manifesté (vyaktâvyakta), mortel et immortel (martyâmartya) et ainsi de suite.
Quiconque le connaît sous son aspect prochain (apara), immanent, le connaît aussi sous son aspect ultime (para), transcendant. Le Personnage qui se tient dans notre coeur, mangeant et buvant, est aussi le Personnage dans le Soleil. Ce soleil des hommes, cette Lumière des lumières, que " tous voient mais que peu connaissent en esprit ", est le Soi Universel (âtman) de toutes les choses mobiles et immobiles. Il est à la fois dedans et dehors (bahir antach cha bhûtânâm) mais sans discontinuité (anantaram) ; il est donc une présence totale, indivise dans les choses divisées. Il ne vient de nulle part, il ne devient qui que ce soit, mais il se prête seulement à toutes les modalités possibles d'existence.
Il est d'usage de traiter la question de ses noms Agni, Indra, Prajâpati, Shiva, Brahmâ, Mitra, Varuna, etc., de la façon suivante " ils le nomment multiple, lui qui, en réalité, est un " ; " tel il paraît, tel il devient " ; " il prend les formes que se représentent ceux qui l'adorent ". Les noms trinitaires, Agni, Vâyu et Âditya ou Brahmâ, Rudra et Vishnu, " sont les plus hautes personnifications du suprême, de l'immortel et de l'informel Brahma... leur devenir est une naissance l'un de l'autre, ils sont des participations à un Soi commun défini par ses différentes opérations... Ces personnifications sont appelées à être contemplées, célébrées, et, en dernier lieu, désavouées.
Auteur:
Ananda Kentish Coomaraswamy Kentish Kumanasvami
Années: 1877 - 1947
Epoque – Courant religieux: industriel
Sexe: H
Profession et précisions: historien de l'art, philosophe, mythologue
Continent – Pays: Asie - Sri Lanka
Info:
Hindouisme et bouddhisme, p. 11
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hindouisme
]