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hyper-lucidité

Vraiment mon amour devient de plus en plus triste, ma vie devient de plus en plus réelle, trop réelle, et je n’arrive pas à la repousser comme des cerises qui brillent dans un putain de verre de whisky, dans l’amertume du whisky… des choses grouillent poussent dans mon esprit aux tripes nauséeuses, le monde entier me fait signe.

Auteur: Bukowski Charles

Info: A Jon et Louise Webb, mai 1963

[ souffrance ] [ folie ] [ images ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

mort

Cette urgence intérieure, comme une fleur, un festin. Cette chose qui me prend et qui rampe comme un serpent. Ce n'est pas la mort ; mais mourir résoudra son pouvoir. Un stylo désespéré m'échappe de la main. C'est dans une chambre minable qu'ils me découvriront, sans jamais savoir mon nom, ni mon propos, ni la valeur de mon évasion.

Auteur: Bukowski Charles

Info: film Barfly

[ écriture ]

 

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censure

Un écrivain doit avoir la possibilité de traiter tous les sujets. Céline fut accusé d’être antisémite et lorsqu’on l’interrogea sur un passage en particulier – "Le pas lourd du Juif…" - , il déclara, " je n’aime pas les gens, c’est tout. Dans ce cas précis, ça s’avère être un Juif. " Certains groupes sont plus sensibles au fait d’être mentionnés que d’autres.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Sur l'écriture", lettre à Robert Head et Darlene Fife, 19 août 1970

[ liberté d'expression ] [ politiquement correct ] [ indépendance ] [ misanthropie ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

travail

Ça ressemblait à n'importe quel autre boulot impossible, tu te fatiguais, t'avais envie de te tailler, et puis tu fatiguais encore plus et tu oubliais de te tailler, les minutes n'avançaient pas, tu vivais éternellement la même minute, sans espoir, sans échappatoire, piégé, trop sonné pour te tailler et nulle part où aller si tu te barrais pour de bon.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Au sud de nulle part" page 53

[ piège ] [ fatalité ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

ennui

Les heures sont longues et il faut bien les remplir d’une façon ou d’une autre jusqu’à notre mort. Il n’y a pas assez de belles choses et d’émotions pour nous occuper. Tout devient vite morne et assommant. On se réveille le matin, on balance ses pieds hors du lit, on les pose par terre et on se dit : et merde, et maintenant ?

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Hollywood", trad. Michel Lederer, Le livre de poche, page 270

[ blasé ] [ sans but ] [ absurde ] [ routine ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

quotidien

Les courses reprirent, j’y allai tous les jours, me débrouillai pas trop mal, rentrai à la maison et, comme d’habitude, mangeai, regardai un peu la télé avec Sarah, puis montai rejoindre ma bouteille de vin et ma machine. Je faisais des poèmes. Il n’y avait pas beaucoup d’argent à faire dans la poésie, mais c’était une grande cour de récréation pour y patauger.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Hollywood", trad. Michel Lederer, Le livre de poche, page 177

[ écrivain ] [ routine ] [ passe-temps ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

question

Comment diable un homme peut-il se réjouir d'être réveillé à 6h30 du matin par une alarme, bondir hors de son lit, avaler sans plaisir une tartine, chier, pisser, se brosser les dents et les cheveux, se débattre dans le trafic pour trouver une place, où essentiellement il produit du fric pour quelqu'un d'autre, qui en plus lui demande d'être reconnaissant pour cette opportunité ?

Auteur: Bukowski Charles

Info:

[ routine ] [ oppression ] [ société ]

 

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guerre totale

— Qu’est-ce que vous pensez de la guerre ?
— Y a rien de mal dans la guerre, je réponds.
— Ah ! ouais ? Ah ! ouais ?
— Ouais. Quand vous montez dans un taxi, c’est la guerre. Quand vous payez votre pain, c’est la guerre. Quand vous payez une pute, c’est la guerre. Des fois, j’ai besoin de pain, de taxis et de putes.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Je t'aime Albert"

[ rapports marchands ] [ rapports de force ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

portrait

elle me disait : tu es une vraie bête
avec ton gros ventre blanc
et tes pieds velus.
tu ne coupes jamais tes ongles
et tu as des mains rondes
et souples comme un chat
et ton pif rouge brille comme un phare
mais tu as les plus belles couilles
que j’aie jamais vues.
tu lâches ton foutre comme
une baleine lâche son jet.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "L'amour est un chien de l'enfer", page 17, "toi"

[ partenaire sexuel ] [ fascination-répulsion ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

femmes-par-homme

les femmes n’ont que faire de se montrer compréhensives, tout ce qu’elles désirent, c’est de vous faire partager leur rancune vengeresse envers ce qui les préoccupe le plus. par nature, les femmes sont des animaux dénués de raison, et si elles parviennent si souvent à asservir les mâles, c’est parce qu’elles focalisent à fond sur la cible et qu’elles profitent alors du moindre moment d’inattention.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Journal souvenirs et poèmes, Ça commence lundi dernier, Grasset 2007..

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Ajouté à la BD par miguel