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chair-esprit

Ainsi je ne sépare jamais l'esprit du corps. En tant qu'idée du corps, l'esprit (ou âme) meurt avec lui. Ainsi s'achève l'unité temporelle de l'homme par la disparition du corps et de son idée : l'homme n'est pas un ange abêti, de la boue qu'animerait une âme, mais un corps humain, c'est-à-dire conscient de soi et du monde.

Auteur: Spinoza Baruch

Info: L'éthique, Introduction

[ être humain ] [ émergence ] [ unicité ]

 
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vertu

Celui qui sait correctement que tout suit de la nécessité de la nature divine et se produit selon les lois et les règles éternelles de la Nature ne trouvera évidemment rien qui soit digne de haine, de raillerie ou de mépris et n’aura de pitié pour personne, mais s’efforcera de bien agir, comme on dit, et d’être dans la joie.

Auteur: Spinoza Baruch

Info: Dans "L'Ethique", IV, prop.50, Scolie

[ connaissance ] [ acceptation ] [ fondations ] [ monisme ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

limitation

Ils ont donc pris pour certain que les jugements de Dieu dépassent de très loin la portée de l'intelligence humaine ; et cette seule raison, certes, eût suffi pour que la vérité demeurât à jamais cachée au genre humain, si la Mathématique, qui s'occupe non des fins, mais seulement des essences et des propriétés des figures, n'avait montré aux hommes une autre règle de vérité.

Auteur: Spinoza Baruch

Info:

[ horizon ] [ algèbre ]

 

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être humain

[...] tous les préjugés que j'entreprends de signaler ici dépendent d'un seul : les hommes supposent communément que toutes les choses naturelles agissent, comme eux-mêmes, en vue d'une fin, et bien plus, ils considèrent comme certain que Dieu lui-même dispose tout en vue d'une certaine fin, car ils disent que Dieu a fait toutes choses en vue de l'homme, mais il a fait l'homme pour en recevoir un culte.

Auteur: Spinoza Baruch

Info: L'éthique

[ religion ] [ anthropocentrisme ]

 

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réel

La perfection est la réalité même, l’essence de la chose. Le bien et le mal ne sont donc que des manières de penser qui doivent disparaître avec la connaissance de l’être tel qu’il est. Mais puisque nous ne sommes pas d’emblée au niveau de l’être, nous commençons par concevoir, au-dessus de notre être contingent actuel, une nature humaine supérieure et, dans cette mesure, nous parlons de bon et de mauvais. 

Auteur: Spinoza Baruch

Info: L'éthique, Introduction

[ exactitude ] [ non-dualisme ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

être humain

L’homme n’est pas un empire dans un empire : partie infime de la Nature totale, il dépend des autres parties. Dans son ignorance des causes véritables, il se croit libre. Il est pourtant rarement la cause adéquate de ses actes et dans la mesure où il n’en est que la cause inadéquate, dans la mesure où le monde l’envahit et le rend comme étranger à lui-même, à sa nature véritable, il est passif, c’est-à-dire encore passionné.

Auteur: Spinoza Baruch

Info: L'éthique, Introduction

[ dérisoire ] [ marionnette ] [ illusion ]

 

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vacherie

Aristote dit par exemple : le chien est un animal aboyant et en conclut que ce qui aboie est chien. Mais si un paysan dit un chien, il comprend implicitement la même chose qu'Aristote avec sa définition ; de sorte que, si le paysan entend aboyer, il dit : c'est un chien. Si donc ils entendaient tous deux aboyer un autre animal, le paysan, qui n'a fait aucun raisonnement, serait aussi étonné qu'Aristote, qui en a fait un.

Auteur: Spinoza Baruch

Info: Court traité, II, III, sur Aristote

[ philosophie ]

 

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rapports humains

Cette Tristesse qu'accompagne l'idée de notre faiblesse s'appelle Humilité. Au contraire, la Joie qui naît de la considération de nous-même se nomme Amour-propre ou Satisfaction intérieure.
Et comme cette joie se renouvelle toutes les fois que l'homme considère ses propres vertus, autrement dit sa puissance d'agir, chacun est donc naturellement avide de raconter ses actions et de faire étalage des forces de son corps et de son âme, et voilà pourquoi les hommes se rendent insupportables les uns pour les autres.

Auteur: Spinoza Baruch

Info: L'éthique

[ tensions ] [ égotismes ] [ égoïsmes ]

 

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ouverture

Si nous usons bien de notre raison, nous ne pouvons avoir de haine ou d'aversion contre aucune chose, parce que nous nous priverions en agissant ainsi de la perfection qui est en chacune. Et nous connaissons aussi par la Raison que nous ne pouvons jamais avoir de haine contre personne; parce que tout ce qui est dans la Nature, si nous voulons en obtenir quelque chose, nous devons le changer en quelque chose de meilleur soit pour nous, soit pour la chose elle-même.

Auteur: Spinoza Baruch

Info: Court Traité, Chap. VI

[ bienveillance ]

 

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félicité

L'activité est indispensable au bonheur; il faut que l'homme agisse, fasse quelque chose si cela lui est possible ou apprenne au moins quelque chose ; ses forces demandent leur emploi, et lui-même ne demande qu'à leur voir produire un résultat quelconque.... Sous ce rapport, la plus grande satisfaction consiste à faire, à confectionner quelque chose, panier ou livre ; mais ce qui donne du bonheur immédiat, c'est de voir jour par jour croître son oeuvre sous ses mains et de la voir arriver à sa perfection.

Auteur: Spinoza Baruch

Info:

[ action ] [ accomplissement ]

 

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