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perdu
Pour nous, il n'y a rien à comprendre, et, hors de nous, il n'y a personne pour comprendre.
Auteur: Rostand Jean
Années: 1894 - 1977
Epoque – Courant religieux: Récent et Libéralisme économique
Sexe: H
Profession et précisions: biologiste
Continent – Pays: Europe - France
Info: Pensées d'un biologiste
[ anthropo-limitation ]
Commentaires: 0
équilibre
Quand j'étais jeune, je plaignais les vieux. Maintenant que je suis vieux, ce sont les jeunes que je plains.
Info:
écriture
Un grand écrivain est un homme qui sait nous surprendre en nous disant ce que nous savions depuis toujours.
[ chef d'oeuvre ]
aveuglement
C'est une chance, pour un savant, que de ne pas apercevoir les faits qui le gêneraient pour avoir raison.
[ focalisation ]
religion
Ceux qui croient en un Dieu y pensent-ils aussi passionnément que nous, qui n'y croyons pas, à son absence?
Info: Pensées d'un biologiste, éd. Stock, 1954, p. 130
[ question ] [ comparées ] [ athéïsme ]
deuil
A la perte de ceux qu'on aime, c'est moins leur vie qui nous échappe que leur mort qui nous envahit.
[ émotion ]
présent
A ceux qui manquent d'opinion profonde, il est aisé de se choisir, à tout moment, la mieux accordée au réel.
vieillir
Le vieillissement est d'autant plus actif que l'être est plus jeune. Ce qui vieillit le moins vite, c'est le vieillard.
pondération
Il y a bien de la présomption à vouloir répandre ses idées, bien de la suffisance à les garder pour soi.
[ réserve ] [ bavard ] [ cul-de-sac ] [ exister ]
femmes-par-hommes
La biologie nous surprend un peu lorsqu'elle nous apprend que, statistiquement, les femmes les plus belles ne sont pas les plus sottes.
Info: Pensées d'un biologiste, Éd. J'ai Lu, no D5, p. 30
[ intelligence ] [ beauté ] [ bêtise ]