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pan d'univers

"Quipu", la nouvelle superstructure spatiale la plus massive jamais caractérisée

Présentée dans une nouvelle étude du Dr Böhringer dans la revue scientifique ArXiv, la superstructure spatiale "Quipu" remporte la palme de la plus grande structure spatiale jamais observée et étudiée, avec une longueur de 1,3 milliard d'années-lumière. Une découverte étourdissante mais surtout essentielle à notre compréhension de l'Univers.

Quel est le plus gros objet découvert dans l’espace ? La plus grosse lune ? La plus grosse planète ? Et quelle est la plus grosse étoile jamais découverte ? Et la plus grosse galaxie ?

Si ces questions peuvent sembler naïves voir enfantines, elles restent encore au cœur de l’attention des astronomes. De par leur taille et leur masse, les plus grands corps célestes provoquent en effet des perturbations importantes dans nos observation et dans notre perception de l’espace.

Présenté ce 31 janvier 2025 dans la revue scientifique ArXiv, une nouvelle étude de l'Institut Max Planck menée par le docteur Hans Börhinger et son équipe a ainsi révélé l’existence d’un nouveau corps céleste gigantesque, parmi les plus grands de l’Univers proche : une superstructure de galaxies longue de 1,3 milliard d'années lumières nommée "Quipu".

(Image : Quipu et les géants de l’espace

Selon sa première modélisation, Quipu semble constituée d'un immense fil galactique principal sur lequel viennent s'accrocher plusieurs fils secondaires, à la manière d'un quipu maya.*)  

Sous la couronne des géants de l’espace, ni étoiles ni trous noirs, mais des super-amas de galaxies liées ensemble par les liens étroits de la gravité et fendant l’espace comme un seul et unique objet.

Longue de 1,3 milliard d’années-lumière et pesant un affolant 200 billards de "masses solaires" (soit 2.4 × 10^17 M⊙), la superstructure de Quipu a été découverte dans une zone "l'Univers proche", située entre 424 et 815 millions d’années-lumière de notre planète, en compagnie de 4 autres amas plus modestes.

D’après sa modélisation, Quipu semble constituée d’un long filament principal, embranché de plusieurs fils annexes, le faisant ressembler aux quipus aztèques et mayas. Ces objets, faits de fils et de nœuds de plusieurs couleurs, servaient autrefois à la représentation des chiffres de grande taille et sont aujourd’hui encore un grand mystère de l’archéologie. Une comparaison adéquate, pour une structure encore nimbée de mystère.

Contenant plusieurs milliers de galaxies, elle est caractérisée par un nuage de gaz surchauffés émettant des rayons X. Communs à tous les amas, ces rayonnements constituent leur signature propre et permettent aux chercheurs de les identifier, mais surtout de les cartographier.

"Nous avons caractérisé la distribution de la matière dans toute la zone et cherché les plus grandes structures. De cette manière, nous avions une représentation complète du volume,'" explique le Dr. Böhringer."Nous avons défini exactement ce que nous cherchions: une structure de grande taille présentant une densité cosmique deux fois plus dense."

(Image : Modélisation des différences de densité en galaxies entre les différents amas galactiques découverts pendant l'étude (représentés par les différents nuages de points) et les espaces interstitiels. Plus la densité est importante, plus la couleur de la zone va tendre vers le jaune, voir le blanc.)

Lentilles gravitationnelles et filtre spatial

"Pour déterminer des paramètres cosmologiques de manière précise, nous devons comprendre les effets qu’ont les structures à large échelle de l’Univers sur nos mesures," expliquent les chercheurs dans l'étude.

Car à l’instar d’autres méga structures, Quipu possède une influence énorme sur nos capacités d’observation du ciel.

Parmi ces perturbations, la première à envisager est la déformation des images : dans l’espace, de nombreux objets supermassifs tels que les trous noirs géants ou les amas de galaxies arrivent en effet à détourner la lumière par la force de leur gravité. Ce phénomène, appelé "lentille gravitationnel", modifie ainsi la place des planètes et des étoiles dans nos observations.

Autre problème, nos mesures de la Constante de Hubble, qui nous permet d’estimer la vitesse d'expansion de l’Univers, pourraient également être perturbées par des corps aussi massifs que Quipu.

En effet, si l’Univers s’étend de manière uniforme, certains corps possèdent une vitesse qui leur est propre appelée "vitesse particulière", comme une personne marchant sur un tapis roulant plutôt que rester immobile, et doit elle aussi être prise en compte lors du calcul de la constante de Hubble.

Enfin, la simple présence de Quipu tend à filtrer le "fond diffus cosmologique" : des rayonnements cosmiques émis peu de temps après le Big Bang. Étudiés de près par les scientifiques, ils ont permis de nombreuses découvertes sur les origines et le développement de l'Univers. Inversement, nos méthodes modélisations actuelles avaient également prédit l'existence de structures super-massives telles que Quipu et ses quatre voisines.

"Nous avons trouvé des superstructures avec des propriétés similaires à celles simulées par des modèles cosmologiques basés sur le modèle ΛCDM (le modèle standard du Big Bang reposant sur ces mêmes rayonnement N.D.L.R.)" expliquent les auteurs.

D’autres structures plus massives, tel que le Grand Mur d’Hercule-Couronne Boréale et ses 10 milliards d’années-lumière de longueur, ont été également détectées encore plus loin de la Terre (a plus de 900 millions d’années-lumière de distance)

"Il peut y avoir des signatures de structures plus grandes lorsque l'ont vise à de plus grandes distances, mais elles sont bien moins caractérisées et restent très spéculatives," explique le Dr. Böhringer. "Une autre structure proche et presque aussi grosse que Quipu est le Grand Mur de Sloan, mais il contient bien moins de galaxies."

À la question "Quel est le plus grand objet décrit et caractérisé dans l’espace ?" la réponse semble donc être "Quipu" !



 

Auteur: Internet

Info: https://www.geo.fr/ , Lou Chabani  10 février 2025 *système de cordes à nœuds utilisé par les Incas pour enregistrer des informations, comme des chiffres ou des données administratives

[ superamas galactiques ] [ macromonde ]

 

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machine-homme

Le début d’un gros problème: Google hallucine sur les… hallucinations de ChatGPT

Le moteur de recherche s’est basé sur une information inventée par ChatGPT pour fournir une réponse erronée. Selon un expert, ce genre de fausses informations risquent de se multiplier

(photo) Image créée le 4 octobre 2023 par le générateur de Bing de Microsoft, avec la requête "an egg melting slowly in an oven, very realistic photograph".

Observez bien l’image illustrant cet article: elle est impossible à reproduire dans la vie réelle. Et pour cause, il s’agit d’une image créée avec le générateur d’illustrations de Bing, appartenant à Microsoft. L’auteur de ces lignes a écrit la commande, en anglais, "un œuf fondant lentement dans un four, photographie très réaliste". Et Bing a ensuite affiché un résultat convaincant et de qualité. Un peu comme on lui demande de dessiner un tyrannosaure rose nageant dans le lac Léman. Dopés à l’intelligence artificielle (IA), les générateurs d’images peuvent absolument tout faire.

Mais lorsqu’il s’agit de répondre factuellement à des questions concrètes, l’IA se doit d’être irréprochable. Or ce n’est pas toujours le cas. Pire encore, des systèmes d’intelligence artificielle peuvent se nourrir entre eux d’erreurs, aboutissant à des "hallucinations" – noms courants pour les informations inventées de toutes pièces par des agents conversationnels – qui en créent de nouvelles.

Un œuf qui fond

Récemment, un internaute américain, Tyler Glaiel, en a fait l’éclatante démonstration. Le développeur informatique a d’abord effectué une simple requête sur Google, "can you melt eggs", soit "peut-on faire fondre des œufs". Réponse du moteur de recherche: "Oui, un œuf peut être fondu. La façon la plus courante de faire fondre un œuf est de le chauffer à l’aide d’une cuisinière ou d’un four à micro-ondes". Google a affiché cette réponse loufoque (un œuf durcit, il ne fond pas, évidemment) dans ce qu’on appelle un "snippet", soit une réponse extraite d’un site web, affichée juste en dessous de la requête. Google montre depuis des années des "snippets", grâce auxquels l’internaute n’a pas à cliquer sur la source de l’information, et reste ainsi dans l’univers du moteur de recherche.

Quelle était la source de cette fausse information? Le célèbre site Quora.com, apprécié de nombreux internautes, car chacun peut y poser des questions sur tous les sujets, n’importe qui pouvant répondre aux questions posées. N’importe qui, dont des agents conversationnels. Quora utilise ainsi des systèmes d’IA pour apporter certaines réponses. Dans le cas présent, le site web indique que c’est ChatGPT qui a rédigé cette "hallucination" sur les œufs. Google s’est donc fait avoir par Quora, qui lui-même s’est fait avoir par ChatGPT… Ou plus précisément par l’une de ses anciennes versions. "Quora utilise l’API GPT-3 text-davinci-003, qui est connue pour présenter fréquemment de fausses informations par rapport aux modèles de langage plus récents d’OpenAI", explique le site spécialisé Ars Technica. Expérience faite, aujourd’hui, cette grosse erreur sur l’œuf ne peut pas être reproduite sur ChatGPT.

Risque en hausse

Mais avec de plus en plus de contenu produit par l’IA et publié ensuite sur le web, la menace existe que des "hallucinations" se nourrissent entre elles et se multiplient ainsi dans le domaine du texte – il n’y a pas encore eu de cas concernant des images. "Il est certain que le risque d’ hallucination va augmenter si les utilisateurs ne demandent pas à l’IA de s’appuyer sur des sources via la recherche internet. Beaucoup de contenu en ligne est déjà, et va être généré par des machines, et une proportion sera incorrecte en raison d’individus et contributeurs soit mal intentionnés, soit n’ayant pas les bonnes pratiques de vérification des sources ou de relecture des informations", estime Rémi Sabonnadiere, directeur de la société Effixis, basée à Saint-Sulpice (VD), spécialisée dans les modèles de langage et l’IA générative.

Est-ce à dire que Google pourrait devenir moins fiable? "Difficile à dire, cela dépendra surtout de l’utilisation que nous en faisons, poursuit l’expert. Il y a déjà beaucoup de contenu faux en ligne de nos jours quand nous sommes sur Google, mais avec une bonne recherche et un esprit critique, nous ne tombons pas dans les pièges. Il en va de même avec l’utilisation de l’intelligence artificielle. Avec l’IA générative, les contenus erronés, biaisés et tendancieux vont être de grande qualité en termes de forme, convaincants et bien écrits, rendant l’identification difficile."

Modèles spécialisés

Mais des efforts sont réalisés pour minimiser ces risques. Selon Rémi Sabonnadiere, l’industrie investit énormément dans la recherche et le développement pour minimiser ces problèmes. "Les créateurs de LLM [grands modèles de langage] cherchent à améliorer la précision et la fiabilité des informations générées. Parallèlement, l’émergence de modèles spécialisés dans des domaines comme la médecine, le droit, ou la finance est une tendance encourageante, car ils sont souvent mieux armés pour fournir des informations précises et fiables."

Reste que la fusion entre moteurs de recherche et agents conversationnels – que ce soit Bard pour Google ou Bing pour Microsoft – va compliquer la situation. On avait déjà vu Bard afficher une grossière erreur, lors de son lancement, concernant le télescope James Webb. Les géants de la tech tentent de réduire ces erreurs. Mais les utilisateurs doivent se former en conséquence, affirme Rémi Sabonnadiere, et mieux maîtriser les "prompts", soit les commandes texte: "Maîtriser les prompts est une compétence essentielle pour naviguer dans l’ère de l’information générée par l’IA. Une formation adéquate en ingénierie de prompt peut aider à prévenir les risques liés aux hallucinations de l’IA et aux informations erronées". A noter qu’Effixis a créé à ce propos une formation pour répondre à des besoins spécifiques sur les "prompts".

Auteur: Internet

Info: Le Temps.ch, 5 octobre 2023, par Anouch Seydtaghia

[ machine-homme ] [ sémantique hors-sol ] [ invite de commande langagière ]

 

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réflexion cybernétique

Les Arcanes des Réseaux de Neurones : Démêler les Fils de l'Attribution

Dans l’univers foisonnant de l’intelligence artificielle, les modèles de langage, tels des alchimistes modernes, transforment des séquences de symboles en réponses cohérentes, en prédictions éclairées, ou en créations inédites. Mais derrière cette magie apparente se cache une mécanique complexe, un entrelacs d’interactions neuronales si denses qu’ils en deviennent presque insondables. C’est dans cet espace nébuleux que s’inscrit l’article en question, une exploration méthodique et audacieuse qui propose une méthode pour cartographier les rouages internes des réseaux neuronaux à travers ce qu’ils appellent les " graphes d’attribution ".

Cette quête n’est pas seulement technique : elle est aussi philosophique. Comment comprendre ce que nous avons créé ? Comment démêler les fils d’un système dont la complexité dépasse parfois celle de l’esprit humain ? La méthode décrite dans cet article se veut une réponse partielle à ces questions vertigineuses.

Le Modèle de Remplacement : Une Fenêtre sur l’Invisible

Pour pénétrer les mystères du fonctionnement interne d’un modèle de langage, les chercheurs ont imaginé une approche ingénieuse : construire un " modèle de remplacement ". Ce dernier n’est pas une simple copie. Il s’agit d’une version simplifiée et interprétable du modèle original, où chaque couche est remplacée par un " transcodeur inter-couches ". Ce transcodeur agit comme un traducteur fidèle mais transparent, capable d’encoder les signaux internes du modèle dans un langage plus accessible.

Ce modèle simplifié devient alors un terrain d’expérimentation. En traçant pas à pas les transformations opérées par le transcodeur, les chercheurs peuvent reconstruire des " graphes d’attribution ", véritables cartes conceptuelles qui révèlent comment le modèle traite et combine les informations pour produire ses réponses.

Les Graphes d’Attribution : Une Cartographie des Interactions Neuronales

Les graphes d’attribution sont au cœur de cette méthode. Ils ne se contentent pas de visualiser les processus internes du modèle : ils en offrent une interprétation causale. Chaque nœud du graphe représente une caractéristique ou un concept abstrait que le modèle a appris à identifier au fil de son entraînement. Chaque arête, quant à elle, symbolise une relation causale entre ces caractéristiques, illustrant comment elles s’influencent mutuellement ou contribuent à la sortie finale.

Ces graphes ne sont pas figés ; ils évoluent selon la tâche ou l’entrée soumise au modèle. Ils permettent ainsi aux chercheurs de suivre le cheminement des idées à travers le réseau neuronal, comme on suivrait le cours sinueux d’une rivière à travers un paysage. Ils révèlent non seulement ce que le modèle " sait ", mais aussi comment il organise et mobilise ce savoir pour répondre à une question ou résoudre un problème.

Études de Cas : Explorer les Mécanismes Cachés

Pour démontrer la puissance explicative des graphes d’attribution, les auteurs ont appliqué leur méthode à plusieurs tâches spécifiques. Chaque étude de cas éclaire un aspect différent du fonctionnement interne du modèle et met en lumière des mécanismes souvent insoupçonnés.

La Création d’Acronymes

Dans cette première exploration, les chercheurs ont examiné comment le modèle génère des acronymes à partir de phrases complexes. Les graphes ont révélé que le modèle identifie d’abord les mots-clés porteurs de sens avant d’en extraire les lettres initiales pour former un acronyme cohérent. Ce processus semble imiter une forme rudimentaire de raisonnement humain.

La Mémoire Factuelle

Dans un autre exemple fascinant, ils ont étudié comment le modèle se souvient de faits appris lors de son entraînement. Les graphes montrent que ces souvenirs ne sont pas stockés comme des entités isolées mais sont intégrés dans un réseau dense d’associations conceptuelles. Ainsi, lorsqu’on interroge le modèle sur un fait précis, il active non seulement l’information pertinente mais aussi tout un réseau connexe qui enrichit sa réponse.

Le Calcul Arithmétique

Enfin, les chercheurs se sont penchés sur la capacité du modèle à effectuer des additions simples. Les graphes ont mis en évidence un mécanisme étonnamment structuré : le modèle décompose l’opération en étapes intermédiaires, mobilisant différentes caractéristiques pour représenter chaque chiffre et effectuer progressivement le calcul.

Ces études ne sont pas seulement techniques ; elles racontent une histoire. Elles montrent comment un système apparemment opaque peut être décomposé en éléments compréhensibles, comment la complexité peut être apprivoisée par la rigueur méthodologique.

Limites et Perspectives : Vers une Compréhension Plus Profonde

Malgré leur élégance et leur utilité, les graphes d’attribution ne capturent qu’une partie du tableau complet. Ils ignorent notamment certains aspects dynamiques du fonctionnement des modèles neuronaux, comme les mécanismes d’attention qui permettent au modèle de se concentrer sur des parties spécifiques de l’entrée.

Cependant, ces limites ne diminuent pas la portée de cette méthode. Au contraire, elles soulignent la nécessité d’explorer davantage ce domaine encore jeune qu’est l’interprétabilité mécanique. Les auteurs appellent leurs pairs à poursuivre cette quête, à développer des outils encore plus puissants et précis pour comprendre non seulement ce que font les modèles mais pourquoi et comment ils le font.

Une Lumière dans l’Obscurité

En conclusion, cet article propose bien plus qu’une simple méthode technique. Il s’inscrit dans une démarche plus large visant à rendre intelligible ce qui semble aujourd’hui insaisissable. Les graphes d’attribution offrent une lumière dans l’obscurité des réseaux neuronaux profonds. Ils permettent aux chercheurs non seulement de mieux comprendre ces systèmes mais aussi de poser des questions fondamentales sur la nature même de l’intelligence artificielle.

Car au-delà des algorithmes et des mathématiques se cache une ambition profondément humaine : celle de comprendre nos créations pour mieux nous comprendre nous-mêmes. Et dans cette quête infinie vers la connaissance et la maîtrise, chaque avancée – aussi modeste soit-elle – est une victoire éclatante contre l’opacité.



 



 

Auteur: Internet

Info: https://transformer-circuits.pub/2025/attribution-graphs/methods.html, March 27, 2025 - traduit et mis en forme par deepseek

[ modèle d'attention ] [ réflexion numérique ] [ diagramme d'influence ] [ graphe de contribution lexicale ] [ réseau neuronal transformeur ] [ homme-machine ] [ transformers ]

 

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bon sens

L'utilisation d'armes biologiques était déjà interdite par le protocole de Genève de 1925, un traité international que les États-Unis n'avaient jamais ratifié. C'est alors que Matthew Meselson rédigea un document intitulé "Les États-Unis et le protocole de Genève", dans lequel il expliquait pourquoi ils devaient le faire. Meselson connaissait Henry Kissinger, qui a transmis son document au président Nixon et, à la fin de 1969, ce dernier renonçait aux armes biologiques.

Vint ensuite la question des toxines - poisons dérivés d'organismes vivants. Certains conseillers de Nixon estimaient que les États-Unis devaient renoncer à l'utilisation de toxines d'origine naturelle, mais conserver le droit d'utiliser des versions artificielles des mêmes substances. C'est un autre document de Meselson, "What Policy for Toxins", qui conduisit Nixon à rejeter cette distinction arbitraire et à renoncer à l'utilisation de toutes les armes à toxines.

Sur les conseils de Meselson, Nixon soumis à nouveau le protocole de Genève à l'approbation du Sénat. Mais il alla également allé au-delà des termes du protocole - qui interdit uniquement l'utilisation d'armes biologiques - pour renoncer à la recherche biologique offensive elle-même. Les stocks de substances biologiques offensives, comme l'anthrax que Meselson avait découvert à Fort Detrick, furent détruits.

Une fois que les États-Unis eurent adopté cette politique plus stricte, Meselson se tourna vers la scène mondiale. Lui et ses pairs voulaient un accord international plus fort que le protocole de Genève, un accord qui interdirait le stockage et la recherche offensive en plus de l'utilisation et prévoirait un système de vérification. Leurs efforts aboutirent à la Convention sur les armes biologiques, signée en 1972 et toujours en vigueur aujourd'hui.

"Grâce en grande partie au travail inlassable du professeur Matthew Meselson, le monde s'est réuni et a interdit les armes biologiques, garantissant ainsi que la science toujours plus puissante de la biologie aide l'humanité au lieu de lui nuire. Pour cela, il mérite la profonde gratitude de l'humanité", déclara l'ancien secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon.

M. Meselson déclara que la guerre biologique "pourrait effacer la distinction entre la guerre et la paix". Les autres formes de guerre ont un début et une fin - on sait clairement ce qui relève de la guerre et ce qui n'en relève pas. Une guerre biologique serait différente : "On ne sait pas ce qui se passe, ou alors on sait ce qui se passe mais ça se passe sans cesse."

Et les conséquences de la guerre biologique pourraient même être plus importantes que la destruction de masse ; les attaques via l'ADN pourraient modifier fondamentalement l'humanité. La FLI rend hommage à Matthew Meselson pour ses efforts visant à protéger non seulement la vie humaine mais aussi la définition même de l'humanité.

Selon l'astronome Lord Martin Rees, "Matt Meselson est un grand scientifique - et l'un des rares à s'être profondément engagé pour que le monde soit à l'abri des menaces biologiques. Il s'agit là d'un défi aussi important que le contrôle des armes nucléaires - et bien plus difficile à relever. Ses efforts soutenus et dévoués méritent pleinement une plus large reconnaissance."

Le 9 avril 2022, le Dr Matthew Meselson a reçu le prix Future of Life, d'une valeur de 50 000 dollars, lors d'une cérémonie organisée dans le cadre de la conférence sur les affaires mondiales de l'université de Boulder. Le Dr Meselson a été l'une des forces motrices de la Convention sur les armes biologiques de 1972, une interdiction internationale qui a empêché l'une des formes de guerre les plus inhumaines que connaisse l'humanité. Le 9 avril a marqué la veille du 47e anniversaire de la convention.

La longue carrière de M. Meselson est jalonnée de moments forts : la confirmation de l'hypothèse de Watson et Crick sur la structure de l'ADN, la résolution du mystère de l'anthrax de Sverdlovsk, l'arrêt de l'utilisation de l'agent orange au Viêt Nam. Mais c'est surtout son travail sur les armes biologiques qui fait de lui un héros international.

"Par son travail aux États-Unis et au niveau international, Matt Meselson a été l'un des principaux précurseurs de la convention sur les armes biologiques de 1972", a déclaré Daniel Feakes, chef de l'unité de soutien à la mise en œuvre de la convention sur les armes biologiques. "Le traité interdit les armes biologiques et compte aujourd'hui 182 États membres. Depuis lors, il n'a cessé d'être le gardien de la BWC. L'avertissement qu'il a lancé en 2000 sur le potentiel d'exploitation hostile de la biologie a préfiguré bon nombre des avancées technologiques dont nous sommes aujourd'hui témoins dans les sciences de la vie et les réponses qui ont été adoptées depuis."

M. Meselson a commencé à s'intéresser aux armes biologiques dans les années 60, alors qu'il travaillait pour l'Agence américaine de contrôle des armements et du désarmement. C'est lors d'une visite de Fort Detrick, où les États-Unis fabriquaient alors de l'anthrax, qu'il a appris ce qu'il en éltait du développement des armes biologiques : elles étaient moins chères que les armes nucléaires. M. Meselson fut frappé, dit-il, par l'illogisme de ce raisonnement : diminuer le coût de production des ADM serait un risque évident pour la sécurité nationale.

"Aujourd'hui, la biotechnologie est une force du bien dans le monde, associée au fait de sauver plutôt que de prendre des vies, parce que Matthew Meselson a contribué à tracer une ligne rouge claire entre les utilisations acceptables et inacceptables de la biologie", ajoute Max Tegmark, professeur au MIT et président de la FLI. "C'est une source d'inspiration pour ceux qui veulent tracer une ligne rouge similaire entre les utilisations acceptables et inacceptables de l'intelligence artificielle et interdire les armes autonomes létales".

Auteur: Internet

Info: https://futureoflife.org/2019/04/09

[ sagesse ] [ responsabilité scientifique ] [ savants responsables ] [ gratitude ]

 

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théorie du tout

Une nouvelle loi universelle de complexité croissante ?

La complexité dans l'univers ne serait pas un phénomène accidentel ou limité à la biologie, mais une tendance fondamentale régie par une loi universelle. Cette idée, proposée par le minéralogiste Robert Hazen et l'astrobiologiste Michael Wong, repose sur le concept d'information fonctionnelle, qui permettrait d'expliquer pourquoi les systèmes dans l'univers deviennent de plus en plus complexes au fil du temps.

Cette hypothèse pourrait transformer notre compréhension des processus évolutifs, en élargissant leur portée bien au-delà du vivant et en les inscrivant dans un cadre cosmique.

1. Qu'est-ce que l'information fonctionnelle ?

L'information fonctionnelle est au cœur de cette théorie. Elle mesure la capacité d'une entité à accomplir une fonction spécifique dans un contexte donné. Contrairement à l'information brute ou à l'entropie (qui mesure le désordre), l'information fonctionnelle est orientée vers l'utilité.

Exemple : L'ARN

Un exemple biologique est celui des molécules d'ARN. Certaines séquences d'ARN peuvent se plier pour interagir avec une cible moléculaire spécifique. Ces séquences possèdent une information fonctionnelle élevée parce qu'elles remplissent efficacement cette fonction, alors que la majorité des autres séquences possibles ne le peuvent pas.

Un phénomène universel

La théorie propose que cette information fonctionnelle augmente spontanément dans divers systèmes évolutifs, qu'ils soient biologiques ou non. Cela signifie que même des processus non vivants, comme la formation de minéraux ou la synthèse chimique dans des environnements extraterrestres, pourraient être soumis à cette tendance vers la complexité accrue.

2. Une loi universelle régissant la complexité

La complexité au-delà du vivant


Hazen et Wong suggèrent que la complexité croissante n'est pas limitée aux organismes vivants, mais qu'elle est observable dans toute l'histoire de l'univers. Voici quelques exemples illustrant cette idée :

- Les éléments chimiques : Après le Big Bang, seuls les éléments les plus simples (hydrogène et hélium) existaient. Les processus stellaires ont ensuite produit des éléments plus complexes comme le carbone et l'oxygène, nécessaires à la vie.

- Les minéraux terrestres : La diversité minérale sur Terre a augmenté au fil du temps grâce à des processus géologiques et chimiques. Par exemple, certains minéraux ne se forment qu'en présence d'eau ou de vie biologique.

- Exemples extraterrestres : Sur Titan (une lune de Saturne), il est possible que des molécules complexes comme le graphène se forment naturellement dans son atmosphère riche en méthane.

Une flèche du temps pour la complexité

Cette tendance vers la complexité croissante rappelle la seconde loi de la thermodynamique, qui stipule que l'entropie (le désordre) augmente dans un système isolé. Cependant, contrairement à l'entropie, qui conduit au chaos, cette nouvelle loi favoriserait l'organisation et la fonctionnalité.

3. Débats et critiques autour de la théorie

Difficultés de mesure


L'un des principaux défis est que l'information fonctionnelle dépend fortement du contexte : une fonction utile dans un environnement donné peut être inutile dans un autre. Cela rend difficile sa quantification précise et universelle.

Testabilité scientifique

Certains chercheurs remettent en question la testabilité de cette hypothèse. Peut-on réellement prouver que cette tendance vers la complexité est universelle ? Ou s'agit-il simplement d'une observation limitée aux systèmes terrestres ?

Révolution conceptuelle

Malgré ces critiques, si cette théorie est validée, elle pourrait bouleverser notre compréhension des lois fondamentales de la nature :

- La biologie serait vue comme un cas particulier d'un principe cosmique plus large.

- Elle pourrait expliquer pourquoi des formes de vie intelligentes pourraient émerger ailleurs dans l'univers.

4. Transitions évolutives et auto-organisation

Les sauts majeurs dans l'évolution


L'histoire de la vie sur Terre montre plusieurs transitions majeures vers une complexité accrue :

- La formation des cellules eucaryotes (avec un noyau).

- L'apparition des organismes multicellulaires.

- Le développement des systèmes nerveux complexes.

Ces transitions sont souvent décrites comme des " sauts " évolutifs qui semblent suivre une logique similaire à celle des transitions de phase en physique (comme le passage de l'eau liquide à la glace).

Auto-organisation et imprévisibilité

Un aspect fascinant de cette théorie est que les systèmes complexes génèrent souvent des fonctions nouvelles imprévisibles. Par exemple :

- Les plumes ont initialement évolué pour l'isolation thermique chez les dinosaures, mais elles ont ensuite permis le vol chez les oiseaux.

- Les systèmes biologiques deviennent ainsi auto-référents et imprévisibles, ce qui rappelle certaines idées mathématiques comme le théorème d'incomplétude de Gödel (selon lequel certains systèmes ne peuvent pas être entièrement compris depuis leur propre cadre).

5. Implications pour l'intelligence extraterrestre

Si la complexité croissante est une tendance universelle, cela pourrait signifier que la vie – et même l'intelligence – est répandue dans l'univers. Cette idée contraste avec celle du biologiste Ernst Mayr, qui considérait que les formes intelligentes sont extrêmement rares en raison de leur fragilité évolutive.

Hazen et Wong proposent au contraire que si les conditions initiales sont réunies (comme sur Terre), les systèmes évoluent naturellement vers des formes plus complexes capables d'intelligence.

Conclusion : Une nouvelle vision cosmique

La théorie avancée par Hazen et Wong offre une perspective radicale sur l'évolution et la complexité :

- Elle étend les principes évolutifs bien au-delà du vivant pour inclure les processus chimiques et physiques.

- Elle propose une loi fondamentale régissant tous les systèmes complexes.

- Si validée, elle pourrait révolutionner notre compréhension des lois naturelles et ouvrir de nouvelles voies pour explorer l'origine de la vie et son potentiel ailleurs dans l'univers.

En résumé, cette hypothèse nous invite à considérer que la complexité – loin d'être un phénomène accidentel – est inscrite dans les lois fondamentales qui régissent notre cosmos.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.quantamagazine.org/. Philipp Ball, 2 avril 2025. Synthèse par deepseek

[ paliers ] [ niveaux d'organisation ] [  étapes de complexification ]

 

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portrait

Maryam Mirzakhani était mathématicienne, mais elle oeuvrait  comme une artiste, toujours en train de dessiner. Elle aimait s'accroupir sur le sol avec de grandes feuilles de papier, les remplissant de gribouillages : figures florales répétées et corps bulbeux et caoutchouteux, leurs appendices coupés proprement, comme les habitants d'un dessin animé, égarés,  de Miyazaki. L’un de ses étudiants diplômés de l’Université de Stanford a déclaré que Mirzakhani décrivait les problèmes mathématiques non pas comme des énigmes logiques intimidantes mais comme des tableaux animés. "C'est presque comme si elle avait une fenêtre sur le paysage mathématique et qu'elle essayait de décrire comment les choses qui y vivaient interagissaient les unes avec les autres", explique Jenya Sapir, aujourd'hui professeure adjointe à l'Université de Binghamton. "Pour elle, tout arrive en même temps."

Mirzakhani a grandi à Téhéran avec le rêve de devenir écrivain. En sixième année, elle a commencé à Farzanegan, une école pour les filles les plus douées de la ville, et a obtenu les meilleures notes dans toutes ses classes, à l'exception des mathématiques. Vers la fin de l'année scolaire, l'instructeur lui a rendu un test de mathématiques noté 16 sur 20, et Mirzakhani l'a déchiré et a fourré les morceaux dans son sac. Elle a dit à une amie qu’elle en avait assez en mathématiques : " Je ne vais même pas essayer de faire mieux. " Mirzakhani, cependant, était constitutionnellement incapable de ne pas essayer, et elle tomba bientôt amoureuse de la poésie épurée du sujet. Alors qu'elle était au lycée, elle et sa meilleure amie, Roya Beheshti, sont devenues les premières femmes iraniennes à se qualifier pour l'Olympiade internationale de mathématiques, et l'année suivante, en 1995, Mirzakhani a remporté une médaille d'or avec un score parfait.

Mirzakhani a déménagé aux États-Unis à l'automne 1999 pour poursuivre ses études supérieures à Harvard. Sa passion était la géométrie et elle était particulièrement attirée par les " surfaces hyperboliques ", qui ont la forme de chips Pringles. Elle a exploré un univers extrême dans son abstraction – avec des " espaces de modules ", où chaque point représente une surface – et des dimensions qui dépassent les nôtres. D'une manière ou d'une autre, Mirzakhani était capable d'évoquer des aspects de tels espaces à considérer, en griffonnant sur une feuille de papier blanc pour essayer une idée, s'en souvenir ou en rechercher une nouvelle ; ce n'est que plus tard qu'elle transcrira ses aventures dans les symboles conventionnels des mathématiques. "on ne veut pas écrire tous les détails ", a-t-elle dit un jour à un journaliste. "Mais le processus du dessin de quelque chose vous aide d'une manière ou d'une autre à rester connecté." Son doctorat : thèse commencée en dénombrant des boucles simples sur des surfaces, a conduit à un calcul du volume total des espaces de modules. Cela a permis à la jeune chercheuse de publier trois articles distincts dans des revues mathématiques de premier plan, dont l'un contenait une nouvelle preuve surprenante de la célèbre " conjecture de Witten ", une étape importante dans la physique théorique reliant les mathématiques et la gravité quantique. Les mathématiques de Mirzakhani sont appréciées pour leurs grands sauts créatifs, pour les liens qu'elles ont révélés entre des domaines éloignés, pour leur sens de la grandeur.

Lorsque Jan Vondrak, qui deviendra son mari, la rencontre en 2003, il ne savait pas, dit-il, qu'" elle était une superstar ". Mirzakhani terminait ses études à Harvard et Vondrak, aujourd'hui professeur de mathématiques à Stanford, étudiait au MIT ; ils se sont rencontrés lors d'une fête, chacun reconnaissant une âme sœur qui n'aimait pas particulièrement les fêtes. Vondrak l'a initiée au jazz et les deux ont fait de longues courses le long de la rivière Charles. Mirzakhani était à la fois modeste – Vondrak a appris de ses nombreuses réalisations grâce à des amis communs – et extrêmement ambitieuse. Vondrak se souvient de ses rêves de découvertes futures dans l'espace des modules, mais aussi de sa détermination à explorer des domaines plus lointains, comme la théorie des nombres, la combinatoire et la " théorie ergodique ". Elle avait, selon Vondrak, " 100 ans de projets ".

Il y a trois ans, Mirzakhani, 37 ans, est devenue la première femme à remporter la médaille Fields, le prix Nobel de mathématiques. La nouvelle de cette récompense et le symbolisme évident (première femme, première Iranienne, immigrante d'un pays musulman) la troublaient. Elle fut très perplexe lorsqu’elle a découvert que certaines personnes pensaient que les mathématiques n’étaient pas pour les femmes – ce n’était pas une idée qu’elle ou ses amis avaient rencontrée en grandissant en Iran – mais elle n’était pas encline, de par sa personnalité, à dire aux autres quoi penser. À mesure qu’elle devenait une célébrité parmi les Iraniens, les gens l’approchaient pour lui demander une photo, ce qu’elle détestait. La médaille Fields a également été annoncée alors qu'elle venait de terminer un traitement épuisant contre le cancer du sein.

En 2016, le cancer est réapparu, se propageant au foie et aux os de Mirzakhani. Tous ceux qui ont connu Mirzakhani la décrivent comme étant d’un optimisme inébranlable ; ils quittaient toujours les conversations avec un sentiment d'énergie. Mais finalement, il est devenu impossible pour Mirzakhani de continuer ce que sa jeune fille, Anahita, appelait sa " peinture ". Lors d'un service commémoratif à Stanford, Curtis McMullen, directeur de thèse de Mirzakhani et président du département de mathématiques de Harvard, a déclaré que lorsqu'elle était étudiante, elle venait à son bureau et posait des questions qui étaient " comme des histoires de science-fiction ", des scènes vivantes qu'elle avait entrevues. dans un coin inexploré de l’univers mathématique – des structures étranges et des motifs séduisants, tous en mouvement et interconnectés. Puis elle le regardait de ses yeux bleu-gris. " Est ce bien? " demandait-elle, comme s'il pouvait connaître la réponse.

Auteur: Internet

Info: Nytimes, by Gareth Cook, 2017

[ syntropie ] [ visualisation ] [ quêteuse ]

 

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cosmologie

Vivons-nous dans un trou noir ?

Notre univers pourrait bien se trouver dans un vaste trou noir.
Remontons le temps : avant la venue de l’Homme, avant l’apparition de la Terre, avant la formation du soleil, avant la naissance des galaxies, avant toute lumière… il y a eu le Big Bang. C’était il y a 13,8 milliards d’années.

Mais avant cela ? De nombreux physiciens avancent qu’il n’y avait rien avant cela. Le temps a commencé à s’écouler, insistent-ils, au moment du Big Bang et méditer sur tout ce qui aurait pu se produire avant ne relève pas de la science. Nous ne comprendrons jamais à quoi pouvait ressembler le pré-Big Bang, ou bien ce dont il était constitué, ou encore qui a provoqué son explosion ayant mené à la formation de notre univers. Toutes ces notions vont au-delà de la compréhension dont l’Homme est capable.

Pourtant, quelques scientifiques non-conventionnels ne sont pas d’accord. D’après la théorie de ces physiciens, un peu avant le Big Bang, toute la masse et l’énergie de l’univers naissant étaient compactées dans une boule incroyablement dense – mais pas infinie. Appelons-la la graine d’un nouvel univers.

On imagine cette graine d’une taille incroyablement petite, peut-être des trillions de fois plus petite que n’importe quelle particule observable par l’Homme aujourd’hui. Et pourtant, il s’agit d’une particule capable de déclencher la particule de toutes les autres particules, sans oublier les galaxies, le système solaire, les planètes et les êtres vivants.

S’il n’y avait qu’une chose à appeler la particule de Dieu, cela y ressemble bien.

Mais comment une telle graine peut-elle se former ? Il y a bien une idée qui circule depuis quelques années, notamment soutenue par Nikodem Poplawski de l’Université de New Haven, selon laquelle la graine de notre univers a été forgée dans le four ultime, probablement l’environnement le plus extrême qui soit : dans un trou noir.

LA MULTIPLICITÉ DU MULTIVERS
Avant d’aller plus loin, il est essentiel d’avoir en tête qu’au cours des vingt dernières années, de nombreux physiciens théoriciens en sont venus à croire que notre univers n’est pas le seul. Au lieu de cela, nous faisons plus probablement partie du multivers, un immense tableau constitué d’univers distincts, chacun centré sur son étoile brillant dans le ciel de la nuit.

Comment, ou même si, un univers est lié à un autre fait l’objet de nombreuses discussions, toutes extrêmement spéculatives et impossibles à prouver à l’heure actuelle. Selon une théorie convaincante, la graine de l’univers ressemble à celle d’une plante : il s’agit d’un fragment de matériau essentiel, très compressé, caché dans une enveloppe protectrice.

C’est précisément ce qui se crée au sein d’un trou noir. Les trous noirs sont les restes d’étoiles géantes. Lorsqu’une telle étoile arrive à cours d’énergie, son noyau se détruit à l’intérieur et la gravité se charge de transformer le tout en un ensemble incroyablement puissant. Les températures atteignent 100 milliards de degrés ; les atomes sont écrasés ; les électrons sont broyés ; et tous ces éléments sont ballottés encore et encore.

À ce stade, l’étoile est devenue un trou noir dont l’attraction gravitationnelle est telle que pas même un faisceau de lumière ne peut s’en échapper. La frontière entre l’intérieur et l’extérieur d’un trou noir est nommée" l’horizon des événements". D’énormes trous noirs, certains des millions de fois plus massifs que le soleil, ont été découverts au centre de presque toutes les galaxies, dont notre propre Voie Lactée.

DES QUESTIONS À L'INFINI
Si vous vous basez sur les théories d’Einstein pour déterminer ce qui se produit au fond d’un trou noir, vos calculs vous mèneront à un endroit infiniment dense et petit : un concept hypothétique appelé singularité. Mais les infinités n’ont pas vraiment leur place dans la nature et le fossé se creuse avec les théories d’Einstein, qui permettent une incroyablement bonne compréhension du cosmos mais ont tendance à s’effondrer dès lors que d’énormes forces sont impliquées, comme celles en action dans un trou noir ou encore celles qui ont rythmé la naissance de notre univers.

Des physiciens comme le Dr. Poplawski avancent que la matière d’un trou noir atteint un point à partir duquel elle ne peut plus être écrasée. Aussi petite puisse-t-elle être, cette "graine" pèse le poids d’un milliard de soleils et est bien réelle, contrairement à une singularité.

Selon le Dr. Poplawski, le processus de compaction cesse car les trous noirs sont en rotation, ce qui dote la graine compactée d’une bonne torsion. Elle n’est alors pas seulement petite et lourde ; elle devient tordue et compressée, comme ces jouets montés sur ressorts, prêts à jaillir de leur boîte.

Jouets qui peuvent rapidement se rétracter lorsqu’on les y force. Appelez ça le Big Bang – ou le "big bounce" (le grand rebond) comme le Dr. Poplawski aime à le dire.

En d’autres termes, il est possible que le trou noir soit comme un conduit – une "porte à sens unique", explique le Dr. Poplawski – entre deux univers. Cela signifie que si vous tombez dans le trou noir au centre de la Voie Lactée, on peut imaginer que vous (ou du moins les particules complètement éclatées dont vous étiez auparavant composés) finirez dans un autre univers. Celui-ci ne se situe pas dans le nôtre, comme l’ajoute le scientifique : le trou fait tout bonnement office de lien, comme une racine partagée qui connecterait entre eux deux peupliers.

Qu’en est-il de nous autres, ici, dans notre propre univers ? Nous pourrions alors bien être le produit d’un autre univers, plus ancien. Appelons-le notre univers "mère". La graine que cette mère a forgée au sein d’un trou noir aurait peut-être connu son grand rebond il y a 13,8 milliards d’années. Et même si notre univers s’est étendu rapidement depuis, il se pourrait bien que nous soyons toujours cachés derrière l’horizon des événements d’un trou noir.

Auteur: Internet

Info: De Michael Finkel sur https://www.nationalgeographic.fr, avril 2019

[ spéculation ]

 

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race précursorale

Si une civilisation industrielle nous avait précédés sur Terre, il serait pratiquement impossible de le savoir.

Cette théorie très sérieuse va bousculer toutes vos certitudes

Dans la série des grands mystères, il en existe un qui dit que si une civilisation technologiquement avancée nous avait précédés, il serait presque impossible de le savoir. Pour découvrir cette hypothèse fascinante, chers passagers veuillez embarquer pour un voyage à travers les âges… 

Imaginez un instant : la première machine à voyager dans le temps est créée. Et vous avez le privilège de pouvoir l’inaugurer. Comme par science-fiction, vous voilà en l’an 55 002 025. 

Mais la Terre ne ressemble en rien à celle que vous connaissiez. Toute trace de notre civilisation a été balayée par l’inéluctable marche du temps. Et comme l’on cherche à découvrir la vie extraterrestre, serait-il possible de détecter une civilisation industrielle dans les strates géologiques ? Cet exercice de pensée porte un nom : c’est l’hypothèse silurienne.

Un exercice de pensée fascinant né de la science-fiction

Ce sont Adam Frank (astrophysicien) et Gavin Schmidt (climatologue) qui ont formulé l’hypothèse silurienne dans un article paru dans l’International Journal of Astrobiology en 2018. L’hypothèse tirerait son nom d’un épisode de la série de science-fiction Doctor Who, dans lequel le voyageur temporel rencontre les Siluriens, civilisation reptilienne avancée qui aurait vécu avant l’extinction Crétacé-Tertiaire (qui a causé la disparition des dinosaures). À noter que le Silurien (environ -444 à -416 millions d’années) est aussi la seconde période de l’ère primaire, le Paléozoïque.

L’hypothèse qu’une civilisation avancée ait existé bien avant nous avait déjà été avancée, notamment par Stefan Wul dans Le Temple du passé (1957) et par René Barjavel dans La Nuit des temps (1968). Mais si la fiction en a inspiré le nom, cette hypothèse est avant tout un exercice de pensée scientifique. Les scientifiques nous invitent à nous demander si une civilisation industrielle aurait pu exister il y a des millions d’années et surtout si nous pourrions en détecter des traces.

Et s’ils ne soutiennent pas l’existence d’une telle civilisation, les chercheurs se sont tout de même posés la question suivante : quels indices aurait-elle pu laisser ? Leur conclusion ? 55 millions d’années, c’est un abysse temporel et il y aurait peu de chance de trouver des traces évidentes : 

- Il n’y aurait plus de ruines, même ensevelies ou submergées,

- Ne subsisteraient que peu de fossiles, le processus de fossilisation étant relativement rare,

- Et les déchets, tels que le plastique, se seraient dégradés (bien qu’il pourrait en rester un peu au niveau microscopique)

L'hypothèse silurienne : retour vers le futur

Cette hypothèse vertigineuse, au-delà d’inviter à évaluer la capacité de la science moderne à détecter les preuves d'une civilisation disparue, propose un second degré de lecture davantage provocateur : elle interroge l’héritage qui sera légué par notre civilisation.

Mettons de côté qu’une hypothétique civilisation antérieure aurait pu voyager dans l’espace et laisser des artefacts sur d’autres corps célestes, tels que Mars ou la Lune, où il serait plus aisé de les détecter que sur la Terre à cause de l’érosion et de l’activité tectonique. D’après les travaux des deux chercheurs, voici les traces de notre civilisation potentiellement détectables dans la chimie du sol :

- Les engrais : une empreinte d’azote due à notre usage massif demeurera pendant des dizaines de millions d’années

- Les métaux rares : leur utilisation dans nos appareils électroniques laissera une forte concentration dans une couche géologique précise

- Les carburants fossiles : le carbone brûlé depuis un siècle est issu de créatures mortes pendant les ères géologiques précédentes

Ainsi, une hausse de la température, associée à l’épuisement des réserves de carbone accumulé depuis des millions d’années, pourrait mettre un géologue du futur sur notre piste.

Pourquoi 55 millions d'année ?

Pourquoi les deux scientifiques prennent-ils comme référence temporelle 55 millions d’années ? Car un double phénomène a eu lieu sur Terre il y a 56 millions d’années, entre le Paléocène et l’Éocène : une hausse " soudaine "  de la température (jusqu’à 8°C de plus qu’aujourd’hui) et une accumulation de carbone dans l’atmosphère. 

Néanmoins, ils apportent une nuance : l’échelle du temps n’est pas identique. Si cette transformation est visible dans les couches géologiques, c’est parce qu’elle s’est étalée non pas sur deux siècles, mais sur des centaines de milliers d’années. Donc si notre mauvaise gestion des ressources laisse des traces dans les strates du sol, la rapidité avec laquelle nous transformons la planète pourrait éliminer toute empreinte géologique.

Ce constat joue en la défaveur de l’hypothèse silurienne : si une ancienne civilisation industrielle avait transformé la Terre aussi rapidement que nous le faisons, le temps aurait probablement effacé toute preuve de leur existence. Quoi qu’il en soit, l’hypothèse silurienne est davantage un exercice de pensée qu’une piste paléontologique sérieuse.

Hypothèse silurienne VS théorie de l'Anthropocène ?

La théorie de l’anthropocène avance en revanche que l’ampleur de notre impact sur la planète pourrait laisser des traces irrémédiables : déforestation massive, modification draconienne de la biodiversité, radioactivité des couches sédimentaires…

Il existe d’ailleurs un lien entre ces deux hypothèses, notamment en ce qui concerne la recherche d’intelligence extraterrestre (SETI) : pourquoi ne pas prendre pour modèle les traces laissées par notre civilisation dans les strates géologiques afin d’identifier des indices similaires sur d’autres planètes ? En poussant la réflexion : si une civilisation intelligente d’aliens gérait mieux les ressources de sa planète que nous, elle éviterait peut-être le Grand Filtre. En revanche, le Grand Silence demeurerait puisque son empreinte géologique serait moindre, la rendant moins facile à détecter… 

Bien que spéculative, l'hypothèse silurienne nous confronte aux limites de notre connaissance du passé de la Terre et à notre place dans son histoire. Et elle rappelle que la frontière entre fiction et science pourrait s’avérer plus poreuse qu’on ne le croit…



 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.phonandroid.com, Bruno Mathieu, Le 29 mars 2025

[ espèce avancée ancienne ] [ palier évolutif ] [ cénozoïque ]

 

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mort volontaire

Mourir encore belle, l’an prochain Jacqueline Jencquel a pris la décision de quitter ce monde en janvier 2020. L’élégante et vive septuagénaire basée à Gstaad ne souffre d’aucune maladie grave, mais juge qu’il sera temps de s’en aller Un jour du mois de juillet, Jacqueline Jencquel se promenait sur les hauteurs de Saanen, dans l’Oberland bernois, non loin de Gstaad où elle séjourne dans un hôtel. Elle a croisé des lamas, des ânes, des chiens (huit en tout) puis a vu un chalet et cette femme tétraplégique, humant l’air sur la terrasse. Elles ont sympathisé. Etrange rencontre. La dame, lourdement handicapée après une chute de cheval et qui ne peut même pas se moucher seule, est accrochée à la vie, s’imagine centenaire, se délecte des plaisirs les plus simples comme regarder le ciel, une herbe qui frémit, un rapace qui louvoie.

Jacqueline Jencquel, 75 ans, qui saute régulièrement en parapente biplace, a de son côté pris la décision de mettre fin à ses jours dans une année. C’est mûrement réfléchi, irrévocable. Echanges forcément passionnants entre ces deux femmes. Sourire de Jacqueline: "C’est un peu fou en effet, mon amie si limitée mais enthousiaste, moi en relative bonne santé et qui veut cesser de vivre."

Ni larmes ni discours

Le jour de son départ, en janvier 2020, elle souhaite réunir son mari et ses trois enfants à Saanen, les convier autour d’une bonne table, manger, boire, parler. Puis elle partira avec Erika Preisig, médecin et présidente de Lifecircle, association bâloise engagée pour "l’autodétermination en fin de vie". Erika lui posera une perfusion de pentobarbital de sodium, un somnifère qui, à forte dose, provoque une mort sans douleur. "Je dois être parfaitement consciente et le montrer, je devrai donner ma date de naissance et exprimer mon choix, le fait que j’estime être atteinte par la limite d’âge et puis j’ouvrirai le robinet de la perfusion", explique Jacqueline.

L’un de ses fils, qui vit à Berlin et réalise des documentaires, filmera tout cela. "Il a décidé de m’accompagner ainsi, avec sa caméra, il va me suivre durant toute l’année." Elle n’a plus de contact avec l’aîné de ses fils, qui réside à Paris, mais elle le conviera tout de même à cette ultime réunion. Le troisième, le plus jeune, est architecte d’intérieur à Bali. Lui est affligé par le départ programmé de sa mère. Jacqueline ne veut pas de larmes, ni de discours funéraires ou hommages. "Dire au revoir avant de partir", résume-t-elle. La vieillesse est une maladie incurable dont le pronostic est toujours fatal, dit-elle. A 76 ans, on peut être encore en forme mais certainement pas en bonne santé (...)

Jacqueline a brûlé aussi sa vie, aujourd’hui elle dit qu’elle la flambe. A Paris où elle habite, elle a trouvé un petit ami qui a l'âge de ses fils. Mais le temps la rattrape. "Le sexe, dit-elle, est en berne, l’alcool donne mal à la tête, je ne veux pas sentir le vieux, puer, être ennuyeuse, avoir une bouche de grenouille, inspirer la compassion au lieu du désir."

A Bali chez son fils, tout le monde l’appelle Oma, ce qui signifie mamie et elle a horreur de cela. Sombre constat qui suscite moult commentaires et pas des plus plaisants sur le blog qu’elle tient depuis peu sur le site du Temps. Elle s’en contrefiche. Cite Guitry: "Plaire à tout le monde, c’est plaire à n’importe qui."

Pourquoi Jacqueline Jencquel veut-elle mourir? La réponse ne tient pas en quelques mots mais en une vie. Elle biaise tout d’abord, évoque un modèle: Pamela Harriman, première femme ambassadrice des Etats-Unis en France (de 1993 à 1997), qui eut beaucoup de célèbres amants et qui est morte dans la piscine du Ritz à Paris à l’âge de… 76 ans. "Quelle belle fin!" soupire Jacqueline. Puis elle lâche: "J’ai dévoré la vie, je ne veux pas être nourrie à la petite cuillère." (...) "La Suisse est plus pragmatique et humaniste, dit-elle. Le patient éclairé peut décider quand il a assez vécu si la demande est réfléchie, réitérée et correspond à une situation dont le pronostic est fatal ou s’il y a une invalidité importante ou des souffrances intolérables", indique-t-elle.

Mais Jacqueline souhaite que son second pays aille au-delà de ces derniers critères. "La vieillesse est une maladie incurable dont le pronostic est toujours fatal, dit-elle. A 76 ans, on peut être encore en forme mais certainement pas en bonne santé. Quand la somme des souffrances a dépassé celle des plaisirs, l’adulte doit avoir le choix de décider de s’en aller et de bénéficier d’une aide médicale." Pour éviter notamment les suicides violents comme la noyade ou la défenestration. (...)

Coût moyen d’un suicide assisté chez Lifecircle: dans les 10 000 francs. "Certains disent que c’est cher, mais c’est nettement moins qu’un séjour en EMS ou une chimiothérapie", rétorque-t-elle. Jacqueline Jencquel croit en la science et s’intéresse au religieux. Les propos du philosophe Stève Bobillier dans Le Temps du 14 août l’ont interpellée. Ce collaborateur scientifique de la Commission de bioéthique des évêques suisses s’est interrogé sur le dilemme de l’accompagnement pastoral face au suicide assisté. "Comment le prêtre peut-il à la fois marquer son désaccord et accompagner le mourant?" s’est-il demandé. L’Eglise va peut-être ouvrir le débat, ce que Jacqueline trouve très bien. Nous sommes allés manger dans un très bon restaurant. Puis elle a tenu à rentrer à pied jusqu’à son hôtel. Elle aime marcher seule comme elle aimait voyager seule. Elle nous a dit aimer le feu de cheminée en hiver et un jardin parfumé en été. Et puis ceci: "J’ai toujours su que j’étais une louve et que mes ancêtres venaient de Sibérie. Je ne fais plus partie de la meute et le temps est venu pour moi de mourir."

Auteur: Internet

Info: Le Temps.ch, Christian Lecomte, vendredi 17 août 2018

[ suicide éthique ] [ justifications ] [ motivations ]

 

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science mystique

Science de l'ADN, ce que les chercheurs russes ont découvert de manière surprenante...

Des scientifiques russes pensent pouvoir reprogrammer l'ADN humain à l'aide de mots et de fréquences.

La science de l'ADN semble enfin expliquer des phénomènes auparavant mystérieux tels que la clairvoyance ... l'intuition ... la guérison mains libres ... la lumière et les auras "surnaturelles" ... et bien d'autres choses encore. Ces découvertes sont à mettre au crédit de chercheurs russes, qui se sont aventurés sur le terrain de l'ADN que les chercheurs occidentaux n'avaient pas envisagé. Les scientifiques occidentaux limitant leurs études aux 10 % de notre ADN responsables de la construction des protéines. Cela signifie qu'ils ont considéré les 90 % restants de l'ADN comme des "déchets" (junk).

AInsi, une équipe russe innovante, dirigée par le biophysicien et biologiste moléculaire Pjotr Garjajev, a refusé d'accepter qu'une si grande majorité de l'ADN puisse n'avoir aucune valeur pour la recherche. Pour percer les mystères de ce terrain inconnu, ils ont associé des linguistes à des généticiens dans le cadre d'une étude non conventionnelle visant à tester l'impact des vibrations et du langage sur l'ADN humain. Ce qu'ils ont découvert est tout à fait inattendu : notre ADN stocke des données comme le système de mémoire d'un ordinateur. De plus, notre code génétique utilise des règles de grammaire et une syntaxe qui reflètent étroitement le langage humain ! Ils ont également constaté que même la structuration des paires ADN-alcaline suit une grammaire régulière et des règles établies. Il semble que toutes les langues humaines soient simplement des verbalisations de notre ADN.

Modifier l'ADN en prononçant des mots et des phrases

Le plus étonnant, c'est que l'équipe a découvert que l'ADN humain vivant peut être modifié et réorganisé via des des mots et des phrases. La clé de la modification de l'ADN par des mots et des phrases réside dans l'utilisation de la bonne fréquence. Grâce à l'application de fréquences radio et lumineuses modulées, les Russes ont pu influencer le métabolisme cellulaire et même remédier à des défauts génétiques. L'équipe a obtenu des résultats incroyables en utilisant les vibrations et le langage. Par exemple, ils ont réussi à transmettre des modèles d'information d'un ensemble d'ADN vers un autre.

Ils ont même réussi à reprogrammer des cellules pour qu'elles adoptent un autre génome : ils ont transformé des embryons de grenouille en embryons de salamandre sans utiliser le moindre scalpel ou faire une seule incision. Les travaux des Russes prouvent scientifiquement pourquoi les affirmations et l'hypnose ont des effets si puissants sur les êtres humains. Notre ADN est intrinsèquement programmé pour réagir au langage.

Les enseignants ésotériques et spirituels le savent depuis longtemps. Toutes les formes d'affirmations et de "pouvoir de la pensée" découlent en partie de ce principe sous-jacent. La recherche russe permet également d'expliquer pourquoi ces techniques ésotériques n'ont pas le même succès pour tous ceux qui les utilisent. Étant donné qu'une "communication" claire avec l'ADN nécessite une fréquence correcte, les personnes dont les processus intérieurs sont plus développés seront plus à même de créer un canal de communication conscient avec l'ADN. Les personnes dont la conscience est plus développée auront moins besoin d'un quelconque appareil (pour appliquer des fréquences radio ou lumineuses). Les spécialistes de cette science pensent qu'avec la conscience, les gens peuvent obtenir des résultats en utilisant uniquement leurs propres mots et pensées.

ADN et intuition : Comment fonctionne l'"hypercommunication" et pourquoi l'homme pourrait être en mesure de la récupérer

Les scientifiques russes ont également trouvé une base ADN en rapport avec le phénomène de l'intuition - ou "hypercommunication". L'hypercommunication est le terme utilisé pour décrire les situations dans lesquelles une personne accède soudainement à des informations hors de sa base de connaissances personnelle. À notre époque, ce phénomène est devenu de plus en plus rare. Cela est probablement dû au fait que les trois principaux facteurs qui empêchent l'hypercommunication (le stress, l'anxiété et l'hyperactivité cérébrale) sont devenus très répandus. Pour certaines créatures, comme les fourmis, l'hypercommunication fait partie intégrante de l'existence quotidienne. Saviez-vous que lorsqu'une reine est physiquement retirée de sa colonie, ses sujets continuent à travailler et à construire selon le plan prévu ? En revanche, si elle est tuée, le but du travail des fourmis disparait et leur activité en ce sens s'arrête instantanément. Apparemment, tant que la reine est en vie, elle peut accéder à la conscience de groupe de sa colonie grâce à l'hypercommunication.

Maintenant que les Russes tentent de démêler les fondements biologiques de l'hypercommunication, les humains pourraient être en mesure de retrouver l'usage de cette compétence. Ils ont découvert que notre ADN peut produire des "vortex magnétisés". Ces vortex magnétisés sont des versions miniatures des ponts qui se forment près des étoiles en fin de vie (nommés ponts d'Einstein-Rosen). Les ponts d'Einstein-Rosen relient différentes zones de l'univers et permettent la transmission d'informations en dehors de l'espace et du temps. Si nous étions capables d'activer et de contrôler consciemment ces connexions, nous pourrions utiliser notre ADN pour transmettre et recevoir des informations du réseau de données de l'univers. Nous pourrions également entrer en contact avec d'autres participants au réseau. Les découvertes de la science et de la recherche russes sur l'ADN sont si révolutionnaires qu'elles paraissent vraiment incroyables. Pourtant, nous disposons déjà d'exemples isolés d'individus qui ont maîtrisé les techniques nécessaires, au moins à un certain niveau. Les personnes qui ont réussi à pratiquer la guérison à distance et la télépathie sont des exemples à prendre en considération. Selon de nombreuses personnes qui s'intéressent activement à ces recherches russes sur l'ADN, ces résultats reflètent les changements majeurs qui se produisent sur notre Terre, dans notre soleil et dans notre galaxie. Ces changements affectent l'ADN humain et élèvent la conscience d'une manière que nous ne comprendrons peut-être que dans un avenir lointain.   

Auteur: Internet

Info: https://undergroundhealthreporter.com, july 2023

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