Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info
Rechercher par n'importe quelle lettre



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits... Recherche mots ou phrases tous azimuts... Outil de précision sémantique et de réflexion communautaire... Voir aussi la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats ... Lire la suite >>
Résultat(s): 46
Temps de recherche: 0.0299s

pré-conscient

Je suis de l’opinion qu’il existe un autre état d’esprit en plus du conscient et de l’inconscient. L’appellation provisoire que je propose serait l’état d’esprit inaccessible. L’inaccessibilité proviendrait peut-être de ce que le fœtus essaie de se débarrasser de cet état d’esprit dès que possible. Qu’il s’agisse d’une appréhension de ses battements de cœur, ou d’une appréhension de sentiments de terreur, la sorte de vision que provoquerait l’impact sur les creux optiques d’un changement de pression dans le liquide intra-utérin - rien de cela n’appartiendrait à ce que l’on pourrait identifier.

Auteur: Bion Wilfred Ruprecht

Info: Pensée sauvage pensée apprivoisée = Taming wild thoughts

[ amorce d'incarnation ] [ peur ] [ instinct ] [ pré-natal ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

source

[Je suppose] qu’il existe une abstraction centrale inconnue parce qu’inconnaissable, mais qui nous est cependant révélée sous une forme impure par des formulations comme "contenant" ou "contenu" -et que c’est à cette abstraction centrale seule que peut être appliqué correctement le terme d’ "élément psychanalytique" ou que peut être affecté le signe ♀♂. Cette définition montre clairement que l’élément psychanalytique supposé n’est pas observable. En ce sens, il ressemble assez au concept kantien de chose en soi -il n’est pas connaissable mais ses qualités primaires et secondaires le sont. Mais c’est aussi ce qui le différencie du concept de chose en soi. Les phénomènes de contenant et de contenu sont connaissables en tant que qualités secondaires.

Auteur: Bion Wilfred Ruprecht

Info: Éléments de la psychanalyse

[ inatteignable ] [ ontologie ]

 

Commentaires: 0

mathématiques

Dans la géométrie euclidienne, les définitions de termes tels que "point", "ligne droite" et "cercle" sont si étroitement liées à des signes tracés sur le papier et autres réalisations similaires que ces définitions, qui constituent en réalité des descriptions suggestives, sont pleinement satisfaisantes. Mais les points et les lignes droites, tels qu’ils sont définis dans la géométrie euclidienne, ne sont pas des choses en soi. Le mathématicien constate pour sa part que les extensions que nécessite son sujet ne sont pas satisfaites par ces définitions. Le point et la ligne droite doivent être décrits par la totalité des relations que ces objets entretiennent avec d’autres objets. Je laisserai de côté la question de savoir dans quelle mesurer cette totalité des relations peut être explorée ou ignorée.

Auteur: Bion Wilfred Ruprecht

Info: Dans "Transformations" page 8

[ limites ] [ théorie ] [ système mental ] [ abstraction ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

métapsychologie

Le plus, et le moins, qu’une personne puisse faire est d’être O*. L’identification à O est un moyen de le tenir à distance. La beauté d’une rose est un phénomène qui dévoile la laideur de O, tout comme la laideur dévoile ou révèle l’existence de O. A*, H* et C* sont des liens et, à ce titre, ils sont des substituts d’une relation ultime à O, qui n’est ni relation, ni identification, ni communion (atonement), ni réunion. Les qualités attribuées à O, les liens avec O, sont autant de transformations de O et d’être O. La rose est tout ce que l’on peut dire qu’elle est. La personne humaine est elle-même, et dans les deux cas, j’entends par "est" l’acte positif d’être dont A, H et C ne sont que des substituts et des approximations.

Auteur: Bion Wilfred Ruprecht

Info: Dans "Transformations" page 159, *O = origine, chose en soi, A = amour, H = haine, C = connaissance

[ plérôme ] [ intermédiaires ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Coli Masson

folie

Le schizophrène emploie le langage de trois manières : comme un mode d’action, comme une méthode de communication et comme un mode de pensée. Il marquera une préférence pour l’action là où d’autres patients comprendraient qu’il est nécessaire de recourir à la pensée ; ainsi, pour expliquer pourquoi quelqu’un joue du piano, il voudra aller au piano afin d’en démonter le mécanisme. […]
Je commencerai par examiner son utilisation du langage comme un mode d’action mis au service soit du clivage de ses objets, soit de l’identification projective. On notera que ceci n’est qu’un des multiples aspects des relations d’objet du schizophrène, celui qui lui sert ou bien à cliver ses objets ou bien à y entrer et à en sortir.
La première de ces utilisations est au service de l’identification projective. Ici, le patient utilise les mots comme des choses ou comme des parties clivées de lui-même qu’il fait pénétrer de force dans l’analyste. […]
Le langage est encore employé comme un mode d’action dans le but de cliver l’objet. Ceci est particulièrement net quand l’analyste est identifié à des persécuteurs internes […].

Auteur: Bion Wilfred Ruprecht

Info: Réflexion faite, 4e édition

[ psychose ] [ aliénation ]

 

Commentaires: 0

généralisation

Parce que les théories psychanalytiques sont un composé de matériel observé et d’abstraction tirée de ce matériel, elles ont été qualifiées de non-scientifiques. Elles sont à la fois trop théoriques (elles sont trop la représentation d’une observation) pour être recevables en tant qu’observation et trop concrètes pour avoir la flexibilité qui permet à une abstraction de venir coïncider avec une réalisation. Par conséquent, une théorie qui serait largement applicable si elle était énoncée en termes suffisamment généraux est susceptible d’être condamnée parce que sa concrétude même empêche de reconnaître la réalisation qu’elle pourrait représenter. A l’inverse, lorsqu’il se trouve une telle réalisation, la théorie qui s’y applique peut s’en trouver faussée dans sa signification. Les théories psychanalytiques présentent donc un double défaut : d’une part, la description des données empiriques est insatisfaisante parce qu’il est manifeste qu’elle constitue davantage ce que le langage courant appelle une "théorie" de ce qui s’est passé qu’une simple relation des faits ; d’autre part, cette théorie de ce qui s’est passé ne répond pas aux critères qui s’appliquent à une théorie, lorsque l’on veut désigner par ce terme les systèmes utilisés dans une investigation scientifique rigoureuse. Il est donc nécessaire dans un premier temps, de formuler une abstraction capable de représenter la réalisation que les théories existantes entendent décrire. Je me propose de rechercher un mode d’abstraction tel que l’énoncé théorique conserve le minimum de particularisation.

Auteur: Bion Wilfred Ruprecht

Info: Éléments de la psychanalyse

[ classification ] [ singularité ] [ indexation ] [ langage ] [ mathématiques ] [ limitation ]

 

Commentaires: 0