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végétaux

Les scientifiques démontrent que les arbres ont une sorte de "battement de coeur"

Il y a un très grand nombre d'êtres vivants sur Terre, tous avec leur propre ensemble de caractéristiques et leur mode de vie unique. Des plus petites fourmis jusqu'aux énormes girafes et éléphants, tous ont en commun d'être vivants ! Les plantes et les arbres en font partie. S'ils ne se promènent pas comme les autres organismes, ou n'ont ni rein ni foie, ils ont en quelque sorte leur propre ensemble d'organes.

Secret battement de coeur
Bien qu'un arbre n'ait pas de cœur, l'idée qu'il ait son propre rythme et son propre sens du rythme n'est plus aussi farfelue qu'on pouvait le penser. Selon une étude menée par András Zlinszky, Bence Molnár et Anders S. Barfod de Hongrie et du Danemark, les arbres ont en fait un type de rythme particulier qui ressemble à celui d'un battement de cœur.

Pour mettre au jour ce battement de coeur caché, les chercheurs ont utilisé des techniques de surveillance avancées, connues sous le nom de balayage atmosphérique au laser, et on étudié le mouvement de vingt-deux types d'arbres différents. Les résultats ont surpris tout le monde, révélant que la nuit, alors que les arbres dorment, ils présentent souvent un battement qui résonne dans tout leur corps, comme les humains et d'autres créatures vivantes.

Qu'est-ce que ?
Bien que ces pulsations ne soient pas de véritables battements de cœur, ils semble qu'elles remplissent une fonction similaire, maintenant le rythme et en pompant des liquides dans l'organisme. Les impulsions que les scientifiques ont découvertes sont en fait l'arbre qui propulse et distribue l'eau dans son corps, tout comme un cœur pompe le sang. On a longtemps supposé que les arbres distribuaient l'eau par osmose, mais cette nouvelle découverte semble indiquer autre chose. Voilà qui pourrait changer à jamais la façon dont les humains voient et comprennent les arbres. Ces "battements de coeur" eux-mêmes sont assez lents et réguliers, certains se produisant toutes les quelques heures. Malgré cela, c'est une découverte étonnante qui prouve que la nature est encore plus complexe que ce que l'on avait imaginé.

Cette étude n'a pas seulement constaté cette forme de rythme cardiaque, elle a également révélé que les arbres bougent beaucoup pendant la nuit, bien plus que ce que les gens pensaient. Il s'est aussi avéré qu'un grand nombre d'espèces ont fait descendre leur feuillage jusqu'à une dizaine de centimètres après le coucher du soleil. Lorsque les arbres font cela, c'est en fait parce qu'ils dorment (un autre trait humain/animal), ils entrent alors dans leur propre type de rythme circadien, connu sous le nom de "mouvements circadiens des feuilles", qui est incroyablement intéressant à observer.

Les arbres et les plantes font partie des organismes vivants les plus mystérieux, ils recèlent encore beaucoup d'informations et de secrets à comprendre. Certains disent même que les arbres ont la capacité de pleurer et de ressentir la douleur, ce qui dans ce cas changerait aussi bien des choses. Nous avons encore beaucoup à apprendre et espérons que d'autres études nous apporteront d'autres informations sur le monde mystérieux et fascinant des plantes et des arbres.

Auteur: Internet

Info: www.frontiersin.org, février 2020

[ sommeil ]

 

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outil informatique

Les étudiants adorent l’intelligence artificielle, mais… 

L’IA gagne en popularité auprès des étudiants canadiens, mais n’est pas totalement assumée, selon une étude de KPMG.

Quelque 6 étudiants canadiens sur 10 utilisent l’intelligence artificielle (IA) générative pour faire leurs travaux scolaires, selon une récente étude de KPMG. Si les nouvelles technologies aident les travailleurs de demain, elles leur donnent aussi l’impression d’apprendre moins et… de tricher. 

L’IA s’implante

Les étudiants utilisent l’IA pour générer des idées (46 %), effectuer des recherches (41 %), réviser des travaux (38 %), résumer des informations (36 %), rédiger des textes (32 %) ou passer des examens (24 %). " On voit beaucoup de gens utiliser l’IA pour faire le brouillon d’un travail qu’ils vont ensuite réviser, pour résumer de longs documents ou pour extraire les points essentiels d’une chaîne de courriels ", explique David Marcotte, leader au Québec de la pratique de données et intelligence artificielle chez KPMG.

Tricherie ou pas ?

L’IA gagne en popularité, mais elle n’est pas totalement assumée. Selon l’étude de KPMG, 65 % des étudiants ont l’impression de tricher lorsqu’ils l’utilisent. M. Marcotte croit qu’ils auraient intérêt à l’accepter et à la nommer. " Les établissements scolaires doivent moderniser leur approche et mettre des règles claires pour déterminer dans quels contextes on peut utiliser l’IA. La transparence est super importante. Cela dit, les travailleurs utilisent déjà ces technos pour accélérer leur travail, alors pourquoi les étudiants pensent-ils tricher ? 

Oui, mais…

La plupart des étudiants disent que l’IA générative améliore la qualité de leurs travaux. " Elle permet une accélération de la consommation de la connaissance importante. C’est un outil hyper puissant pour les étudiants et le monde du travail ", explique-t-il.

Cependant, plus des deux tiers des étudiants admettent apprendre moins et retenir moins de connaissances. " Quand on lit un contenu dans lequel on s’immerge, on est davantage capable de le résumer et d’identifier les points importants, car toute notre attention y est vouée. "

L’objectif, selon David Marcotte, est d’utiliser l’IA en améliorant son sens critique. " On doit apprendre à accueillir cette connaissance, à utiliser son jugement, à l’analyser et à consulter différentes sources d’information pour avoir une compréhension plus complète que si on consommait la connaissance de façon traditionnelle. "

Cerveaux paresseux ?

Si l’IA fait une immense partie du travail, il est possible que la capacité de rétention du cerveau diminue. " Dans n’importe quoi, il faut trouver un équilibre pour ne pas dépendre seulement de la technologie, affirme M. Marcotte. Avec les jeunes, je priorise l’éducation sur la façon de l’utiliser, quels sont les risques, les bénéfices et comment conserver un équilibre mental. "

Il dresse également un parallèle avec l’avènement de la calculatrice dans la vie des étudiants. " Sommes-nous devenus moins bons en calculs mentaux ? Ou avons-nous plutôt accéléré notre progression avec ces outils ? "

David Marcotte croit que l’IA permet non seulement d’accélérer le travail, mais également d’avoir accès à des compétences technologiques et de devenir plus polyvalents. Il croit aussi que de nouveaux emplois et compétences apparaîtront. " Ce sera une période d’adaptation pour les gestionnaires, comme lorsque l’internet est arrivé dans nos vies. "



 

Auteur: Internet

Info: https://www.lapresse.ca, 6 nov 2024, Samuel Larochelle

[ chatboot dialoguant ] [ LLMs ] [ apprentissage ]

 

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biophysique

Comment les végétaux gèrent le trop-plein d’énergie solaire

La photosynthèse, c’est-à-dire la conversion d’énergie lumineuse en énergie chimique par les plantes, est essentielle à la vie sur terre. Un excès de lumière s’avère toutefois néfaste pour les complexes de protéines responsables de ce processus. Des chercheurs de l’Université de Genève (UNIGE) ont découvert comment Chlamydomonas reinhardtii, une algue unicellulaire mobile, active la protection de sa machinerie photosynthétique. Leur étude, publiée dans la revue PNAS, indique que les récepteurs (UVR8) qui détectent les rayons ultraviolets provoquent l’activation d’une valve de sécurité qui permet de dissiper sous forme de chaleur l’excès d’énergie. Un second rôle protecteur est ainsi attribué à ces récepteurs, dont l’équipe genevoise avait déjà montré la capacité à induire la production d’une "crème solaire" anti-UV.

Grâce à la photosynthèse, l’énergie du soleil est convertie par les végétaux en énergie chimique afin de produire des sucres pour se nourrir. La première étape de ce processus, qui se déroule dans des compartiments cellulaires nommés chloroplastes, consiste à capturer des photons de lumière grâce à la chlorophylle. Si la lumière est essentielle aux plantes, un excès de soleil pourrait endommager leur machinerie photosynthétique, ce qui affecterait leur croissance et leur productivité. Pour se protéger, les plantes activent alors un mécanisme de protection lorsque la lumière est trop abondante, qui fait appel à une série de protéines capables de convertir l’excès d’énergie en chaleur afin qu’elle se dissipe.

Produire des protéines qui détournent l’énergie

"Ce sont les rayons ultraviolets de type B qui sont susceptibles de causer le plus de dégâts à l’appareil photosynthétique, et nous avons voulu savoir s’ils jouaient un rôle de déclencheur du mécanisme de protection et, le cas échéant, lequel», expliquent Michel Goldschmidt-Clermont et Roman Ulm, professeurs au Département de botanique et biologie végétale de la Faculté des sciences de l’UNIGE. Ces travaux, menés en collaboration avec des chercheurs du Laboratoire de physiologie cellulaire et végétale (CEA/CNRS/Université Grenoble Alpes/INRA) et de l’Université de Californie, ont été effectués chez Chlamydomonas reinhardtii, une algue mobile unicellulaire employée comme organisme modèle.

L’équipe de Roman Ulm avait découvert en 2011 l’existence d’un récepteur aux UV-B, baptisé UVR8, dont l’activation permet aux plantes de se défendre contre ces UV et d’élaborer leur propre "crème solaire" moléculaire. Les chercheurs découvrent aujourd’hui que, chez cette algue, ce récepteur déclenche un deuxième mécanisme de protection. "En effet, lorsqu’UVR8 détecte des UV-B, il active un signal qui enclenche, au niveau du noyau cellulaire, la production de protéines , qui seront ensuite importées dans les chloroplastes. Une fois intégrées à l’appareil photosynthétique, elles contribuent à détourner l’énergie en excès, qui sera dissipée sous forme de chaleur grâce à des vibrations moléculaires", détaille Guillaume Allorent, premier auteur de l’article.

Chez les plantes terrestres, la perception des UV-B par ce récepteur est également importante pour la protection de la machinerie photosynthétique, mais le mécanisme n’a pas encore été élucidé. "Il est cependant crucial pour la productivité agricole et l’exploitation biotechnologique des processus photosynthétiques de mieux comprendre les mécanismes responsables de la photoprotection contre la lumière solaire et ses rayons UV-B", indique Michel Goldschmidt-Clermont. La recherche continue.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.unige.ch, 2016

[ assimilation chlorophyllienne ]

 

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biophysique

Un champignon capable d'apprendre sans neurones
Des chercheurs toulousains montrent que le "Physarum polycephalum", un champignon jaune des sous-bois, peut apprendre à ignorer un obstacle de caféine sur son chemin, alors qu'il est unicellulaire et dépourvu de système nerveux.
Un champignon est-il capable d'apprendre ? De retenir une leçon et d'en tirer des conclusions ? De ne pas refaire la même erreur ou de changer son comportement pour s'adapter à une situation ? Indice : il n'a pas de cerveau ni même de système nerveux. Et pourtant, la réponse aux questions est oui... Le Physarum polycephalum, une sorte de champignon - un protiste - jaune citron qui vit dans les sous-bois, large de plusieurs centimètres et pourtant composé d'une unique cellule avec des milliers de noyaux, fait preuve d'étonnantes capacités sous l'oeil des chercheurs.
L'étude a été publiée ce mercredi par la Royal Society : une équipe du Centre de recherches sur la cognition animale, à l'université Toulouse III, s'est amusée à proposer une course d'obstacles à notre champignon jaune. Certains individus avaient un accès direct à leur nourriture (spores et bactéries, miam miam) tandis que d'autres devaient traverser un endroit imprégné de caféine ou de quinine (beurk beurk). "Au tout début réticents à franchir les substances amères", résume le CNRS, les champignons "ont appris au fur et à mesure des jours qu'elles étaient inoffensives et les ont traversées de plus en plus rapidement, se comportant au bout de six jours de la même façon que le groupe témoin".
Les chercheurs ont mesuré la largeur du pseudopode (excroissance de la cellule) utilisé pour rejoindre la nourriture. Un pseudopode étroit est synonyme d'un comportement de répulsion, un pseudopode large représente quant à lui un comportement normal.
Au début réticent à passer sur la quinine, Physarum polycephalum apprend par habituation à ignorer la substance. L'organisme se déplace en avançant vers la nourriture une excroissance appelée pseudopode.
Les chercheurs sont convaincus qu'il ne s'agit pas simplement d'une "adaptation sensorielle" ou d'une "fatigue motrice", qui auraient également pu affecter leur vitesse de déplacement, car la réponse des champignons était spécifique à la substance : les habitués à la caféine restaient réticents à la quinine, et inversement. En outre, si on faisait disparaître la substance désagréable pendant deux jours, Physarum polycephalum réussissait à l'"oublier" et fournissait à nouveau une réponse négative à la prochaine rencontre. Ce sont les signes typiques d'une forme d'apprentissage qu'on appelle habituation, en biologie.
"L'apprentissage, défini comme un changement de comportement provoqué par l'expérience, a jusqu'à présent été étudié seulement chez les organismes multicellulaires dotés d'un système nerveux", écrivent Audrey Dussutour, Romain Boisseau et David Vogel. L'apprentissage est une modification comportementale à l'échelle d'une vie, donc différentes des adaptations biologiques au fil des générations, qui relèvent plutôt de l'évolution.
Physarum polycephalum avait déjà fait le malin lors de précédentes expériences, prouvant par exemple sa capacité à résoudre un labyrinthe (en privilégiant le chemin le plus court) ou de se nourrir de manière "réfléchie", en piochant des protéines et du sucre en certaines proportions jusqu'à reconstituer son régime alimentaire idéal. L'étude de ces mécanismes est cruciale pour "comprendre quand et où, dans l'arbre de l'évolution, les premières manifestations de l'apprentissage sont apparues".

Auteur: Internet

Info: http://www.liberation.fr/futurs/2016/04/27

 

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homme-végétal

L’homme qui murmurait à l’oreille des ceps de vigne

Joël Sternheimer, physicien dont le seul tort est peut-être d'avoir été un peu en avance sur son temps, a mis à jour la grande partition biologique de la nature.

Tel un Champollion musicien, il a décrypté les hiéroglyphes du vivant, en trouvant la mélodie de chacune des petites briques qui constituent la matière. Il a ainsi tracé le plus doux des chemins pour communiquer avec la nature. Les plantes vont être son terrain d'expérimentation idéal. En effet, chaque fleur est un laboratoire chimique qui travaille 24 heures sur 24.

Au premier rayon du soleil, des capteurs thermiques donnent le signal à la plante de produire la protéine de croissance. Dès la nuit venue, la température chute, c'est au tour de la protéine qui inhibe la croissance de s'activer, on la nomme le " complexe du soir ". Sans elle, la plante ne cesserait de pousser et s'écroulerait sous son propre poids. La nature exerce ainsi un arbitrage parfait entre agent stimulant et répresseur. Sans cette régulation, il n'y aurait que des créatures monstrueuses.

Sternheimer, grâce à la loi de De Broglie, a trouvé la fréquence de vibration des acides aminés en rapport à leur masse. Il la ramène par un jeu de proportion dans le champ que l'horaire humain entend, et nous livre ainsi la partition secrète du monde vivant. En jouant la mélodie d'une protéine, il se rend compte qu'il la stimule. En stimulant les protéines responsables de la croissance d'une plante, il contribue à accélérer cette croissance. En jouant la mélodie de la protéine qui inhibe la croissance, il inhibe la plante.

Le pouvoir de Sternheimer est désormais celui d'un démurge, d'un créateur de monde. Il devient le joueur de flûte de Hamelin qui exerce son charme sur les rats pour en débarrasser la ville, puis sur les enfants pour se venger de ne pas avoir été rétribué.

La manipulation du vivant, même par la musique, pose un problème éthique majeur. Est-ce ce problème qui va détourner la communauté scientifique de ce qui pourrait être une formidable avancée dans le monde de la santé ? Si l'intervention musicale n'est pas cadrée, il suffit de jouer une petite mélodie apparemment anodine pour déclencher un dérèglement hormonal majeur chez celui qui l'écoute.

Mais au bout de cette hypothèse, il y a le soin par le son. Plus besoin de chimie pour stimuler une défense immunitaire, plus besoin de pilules pour produire des enzymes, ni d'injections pour inhiber une protéine qui fait des ravages dans le corps d'un patient. En attendant ce moment, certes utopique, Sternheimer va se servir des plantes. Ou plutôt, les plantes vont lui servir de cobaye.



 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.radiofrance.fr/ - 17 juillet 2023

[ cycle circadien ] [ résonances ] [ génodique ] [ phytoneurologie ] [ électrophysiologie ]

 

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sciences

Le plus ancien village d'agriculteurs de toutes les îles méditerranéennes vient d'être découvert à Chypre par une équipe d'archéologues français impliquant notamment le CNRS, le Muséum national d'Histoire naturelle, l'INRAP, l'EHESS et l'Université de Toulouse II, le Mirail. On pensait jusqu'à présent qu'en raison de son insularité, Chypre avait été atteinte par les premières sociétés agricoles néolithiques, mille ans après la naissance de l'agriculture au Proche-Orient (aux alentours de 9 500/9 400 avant J-C). La découverte de Klimonas, village daté de presque 9000 ans avant J.-C, prouve au contraire que ces premières sociétés agricoles ont migré peu de temps après les débuts de l'agriculture depuis le continent proche-oriental. Elles ont apporté à Chypre le blé, mais aussi des chiens et des chats. Ces résultats illustrent aussi la maîtrise précoce de la navigation de ces populations. Ils sont publiés par la revue Proceedings of the National Academy of Science (PNAS).
Les villageois sédentaires du Néolithique ancien ont commencé à cultiver des céréales sauvages au Proche-Orient, aux alentours de 9 500 av. J.-C. De récentes découvertes ont montré que l'île de Chypre était alors fréquentée par des groupes humains, mais les premières traces attestant de la culture des céréales et de la construction de villages n'étaient jusqu'à présent pas antérieures à 8 400 av. J.-C. Les résultats récents des fouilles archéologiques de Klimonas démontrent que de véritables communautés villageoises étaient installées à Chypre entre 9 100 et 8 600 ans avant J-C. En effet, les archéologues ont trouvé sur le site les restes d'un bâtiment collectif en terre crue de 10 mètres de diamètre, semi-enterré, qui devait servir à rassembler les récoltes communes et autour duquel se regroupaient des constructions domestiques. A l'intérieur, les archéologues ont mis au jour quelques offrandes votives comme des flèches en silex ou des perles de pierre verte. Des restes très abondants d'objets (éclats de silex, outils en pierre, parures de coquillages...) ont été également découverts dans ce village. Ces outils de pierre et les constructions fabriquées par ces villageois ressemblent à ceux que l'on trouve sur les sites néolithiques contemporains du proche continent. Des restes de graines carbonisées de plantes locales et de céréales introduites depuis les côtes levantines (comme "l'amidonnier", l'un des premiers blés introduits du Proche-Orient) ont été également retrouvés à Klimonas.
L'analyse des ossements retrouvés sur le site permet de savoir que la viande consommée par ces populations provenait de la chasse d'un petit sanglier chypriote indigène (seul grand gibier présent sur l'île à cette époque) et que des chats et des petits chiens domestiques avaient été introduits depuis le continent. Ces découvertes montrent que ces premières sociétés agricoles ont migré depuis le continent peu après les débuts de l'agriculture et ces déplacements à grande distance au tout début du Néolithique témoignent de leur maîtrise de la navigation.
Le site de Klimonas est fouillé jusqu'à la fin du mois de mai 2012 et fera l'objet d'une nouvelle campagne de fouilles en 2013. Ces travaux impliquant plusieurs laboratoires de recherche (1) ont été financés par le CNRS, le projet européen Le CHE, le Muséum national d'Histoire naturelle, l'INRAP, le ministère des Affaires étrangères et européennes et l'Ecole française d'Athènes.

Auteur: Internet

Info:

[ historique ] [ être humain ]

 

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pesanteur

Gravité quantique : les singularités de l’espace-temps font de la résistance

Introduction

La question des singularités de l’espace-temps — ces points où les lois de la physique semblent s’effondrer, au cœur des trous noirs ou à l’origine du Big Bang — demeure l’un des mystères majeurs de la physique moderne. Malgré les avancées en gravité quantique, ces singularités persistent, interrogeant la cohérence même de notre compréhension de l’Univers.

La genèse des singularités

- Relativité générale : Selon Einstein, la matière courbe l’espace-temps, et une concentration extrême de matière conduit à une courbure infinie, c’est-à-dire une singularité.

- Limites de la théorie : La plupart des physiciens considèrent ces singularités comme des artefacts mathématiques, révélant les limites de la relativité générale et la nécessité d’une théorie plus fondamentale, la gravité quantique.

Les grandes étapes théoriques

- Roger Penrose (1965) : Il démontre que les singularités sont inévitables dès qu’une " surface piégée " apparaît, indépendamment de la symétrie du système. Sa démonstration repose sur deux hypothèses : la formation de surfaces piégées et l’attractivité universelle de la gravité.

- Stephen Hawking : Il étend l’argument à l’origine de l’Univers, montrant que le Big Bang est lui aussi une singularité.

- Aron Wall (2010) : En introduisant les effets quantiques (énergies négatives, deuxième loi généralisée de l’entropie), il montre que même en tenant compte de la physique quantique, les singularités subsistent.

- Raphael Bousso (2025) : Il va plus loin en considérant un espace-temps qui réagit à la matière quantique, prouvant que les singularités persistent même dans ce contexte semi-classique.

Les couches de l’oignon : vers la gravité quantique

- Approche classique : Penrose travaille dans un cadre purement classique, ignorant les effets quantiques.

- Approche semi-classique : Wall et Bousso introduisent progressivement les effets quantiques, mais les singularités résistent.

- Vers une théorie complète : Les physiciens espèrent qu’une théorie pleinement quantique de la gravité éliminerait ces singularités, mais aucune formulation définitive n’existe à ce jour.

Les alternatives et débats

- Scénarios de rebond cosmique : Certains théoriciens envisagent que l’Univers ait connu un « grand rebond » plutôt qu’une singularité initiale, mais ces modèles doivent composer avec les nouveaux théorèmes qui renforcent la nécessité des singularités.

- Nature de la singularité : Peut-être qu’une théorie fondamentale ne supprimerait pas les singularités mais les « démystifierait », en modifiant radicalement le langage et les concepts nécessaires pour les décrire.

Expériences et perspectives

- Tests expérimentaux : Bien que longtemps jugée impossible à tester, la nature quantique de l’espace-temps pourrait être explorée dans les années à venir grâce à des expériences de laboratoire innovantes.

- Conséquences philosophiques : Si la notion de temps ou d’espace cesse d’avoir un sens à la singularité, il faudra inventer de nouveaux concepts pour décrire ce qui s’y passe réellement.

Conclusion

Les singularités de l’espace-temps demeurent des énigmes indomptées, résistant aux tentatives d’unification de la relativité générale et de la physique quantique. Elles tracent les frontières de notre savoir, invitant à repenser les fondements mêmes de la réalité physique et à poursuivre la quête d’une théorie ultime, où l’espace, le temps et la causalité pourraient perdre leur signification familière.

 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.pourlascience.fr/sd/physique-theorique/gravite-quantique-les-singularites-de-l-espace-temps-font-de-la-resistance-27834.php - Charlie Wood, 2 juillet 2025. Synthèse de perplexity.ai

[ infra-monde ] [ théorie du tout ] [ intégration ] [ fusion ]

 

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nanomatériau

Ne l'appelez pas graphène, appelez-le "goldène" : il s'agit du nouveau matériau obtenu grâce à une technique de forge japonaise particulière

Un nouveau matériau, baptisé "goldène", vient d'être créé par des chercheurs suédois. Combinant la structure du graphène avec de l'or, cette découverte fortuite, issue d'une technique ancestrale de forge japonaise, ouvre de nouvelles perspectives dans divers domaines tels que l'environnement et l'énergie.

Le goldène, découverte fortuite grâce à une technique de forge japonaise

Le graphène, longtemps présenté comme le matériau du futur, n'a pas encore tenu toutes ses promesses. Malgré des applications prometteuses, notamment dans le domaine des haut-parleurs, son potentiel semble s'être quelque peu érodé. Mais le principe de base reste intéressant, et des chercheurs de l'Université de Linköping , en Suède, ont réussi à combiner la structure du graphène avec de l'or, donnant naissance à un nouveau matériau : le goldène.

Le goldène, contraction des mots anglais "gold" (or) et "graphene" (graphène), partage une structure similaire à celle du graphène, cette substance composée de fines couches d'atomes de carbone pur disposées en hexagones. Réputé pour sa résistance, sa flexibilité, sa transparence et sa légèreté, le graphène trouve un écho doré dans le goldène, où les atomes de carbone sont remplacés par des atomes d'or.

L'obtention du goldène est le fruit d'une coïncidence. Les chercheurs suédois travaillaient initialement sur un matériau tridimensionnel où l'or était incrusté entre des couches de titane et de carbone, destiné à d'autres applications. En exposant ce matériau à de hautes températures, ils ont constaté que la couche de silicium était remplacée par de l'or au sein du matériau de base, un phénomène appelé intercalation.

L'étape suivante consistait à extraire cette fine couche d'or. Pour cela, les chercheurs ont fait appel à une technique ancestrale de la forge japonaise : le réactif de Murakami. Ce composant, utilisé depuis des siècles pour éliminer les résidus de carbone et modifier la couleur de l'acier, a permis de graver le matériau et d'isoler la couche d'or.

Un procédé délicat et prometteur

Le processus de gravure, réalisé dans l'obscurité pour éviter la dissolution de l'or, a nécessité de nombreux ajustements. Les chercheurs ont dû jouer sur la concentration du réactif et la durée du processus pour obtenir des résultats satisfaisants. L'ajout d'un tensioactif a ensuite permis de stabiliser les fines couches d'or obtenues, formant une solution comparable à des flocons de maïs dans du lait.

Les applications potentielles du goldène sont multiples. Sa structure atomique unique pourrait être exploitée dans la conversion du dioxyde de carbone, la catalyse de l'hydrogène et la purification de l'eau. De plus, le goldène pourrait permettre de réduire la quantité d'or nécessaire dans les applications actuelles, un avantage non négligeable compte tenu du coût élevé de ce métal précieux.

Bien que les recherches soient encore à un stade précoce, le goldène ouvre de nouvelles perspectives dans le domaine des matériaux. Ses propriétés uniques pourraient révolutionner des secteurs aussi variés que l'environnement, l'énergie ou l'électronique. Reste à voir si le goldène saura, à l'instar de son cousin le graphène, susciter l'engouement et transformer les promesses en réalités concrètes.

Auteur: Internet

Info: https://www.jeuxvideo.com/ - nicoln, 21 05 2024

[ aurum ]

 

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éthologie

Des chercheurs font une découverte fascinante sur les cachalotsDes recherches récentes menées sur les cachalots par une équipe de l’Université Dalhousie, au Canada, ont révélé des aspects fascinants de la vie sociale complexe de ces mammifères marins. Ces découvertes soulignent en effet la présence de clans matrilinéaires qui mettent en lumière un niveau élevé d’organisation sociale et de communication spécifique au sein de ces groupes.

Une communication par codas

Les cachalots, ces majestueux géants des océans, sont parmi les plus grands prédateurs marins de la planète. Caractérisés par leurs têtes massives et leur corps élancé, ces cétacés mystérieux détiennent plusieurs records marins, dont celui du plus grand cerveau de tous les êtres vivants. Ces mammifères marins, qui se distinguent par leur longue dentition, ont un régime alimentaire principalement composé de calmars géants. Pour les chasser, ils peuvent ainsi plonger à des profondeurs vertigineuses, pouvant parfois dépasser les 2 000 mètres.

En ce qui concerne la communication, nous savons que les cachalots communiquent par codas. Il s’agit de séquences de clics distinctives. Cependant, l’ampleur de leur signification sociale et culturelle n’était pas encore bien comprise. Dans le but d’en apprendre davantage, une équipe canadienne s’est donc appuyée sur des années d’observations et l’utilisation de microphones sous-marins pour enregistrer les séquences de clics émis par ces animaux. Les résultats de l’analyse de ces signaux sonores ont finalement révélé une structure sociale beaucoup plus complexe que suggéré auparavant.

Des clans de cachalots bien définis

L’une des découvertes majeures concerne la formation de clans matrilinéaires constitués d’environ dix femelles et de leur progéniture. Ces unités familiales forment ensuite des clans plus vastes, comptant parfois jusqu’à 20 000 membres. Les chercheurs ont identifié au total sept clans distincts dans l’océan Pacifique, totalisant environ 300 000 baleines.

À l’intérieur de ces clans, les cachalots interagissent de manière complexe et se soutiennent mutuellement, participant à l’éducation des jeunes et se défendant contre les attaques d’orques, un comportement illustrant une forme de coopération sociale remarquable. Dans ces groupes, les mâles joueraient par ailleurs davantage un rôle périphérique, semblant servir principalement à la reproduction.

Un aspect particulièrement intrigant de ces observations est le fait que chaque clan possède son propre dialecte coda distinct, bien que tous les cachalots du Pacifique communiquent globalement dans une même langue. Cette diversité linguistique souligne l’existence de cultures spécifiques à chaque clan. Les chercheurs ont également observé que bien que les territoires puissent se chevaucher, les cachalots ne semblent pas interagir avec ceux d’autres clans.

L’importance des codas dans la transmission culturelle

Les codas ne se limitent pas à de simples outils de communication; ils jouent également un rôle clé dans la transmission de connaissances et de comportements entre générations. Ces clics rythmiques permettent aux cachalots de partager des informations essentielles, comme les meilleures zones de chasse ou les stratégies pour éviter les prédateurs. Les jeunes apprennent ainsi les traditions de leur clan dès leur plus jeune âge, un processus comparable à la transmission culturelle chez les humains. Ces découvertes renforcent l’idée que les cachalots, loin d’être de simples animaux instinctifs, sont des êtres dotés d’une intelligence sociale et culturelle impressionnante, façonnée par des millions d’années d’évolution. 



 

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/, Brice Louvet, 19 novembre 2024. Source : Royal Society Open Science.

[ Physeter macrocephalus ] [ grégarisme mammifère ]

 

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infra-monde

Vitesse époustouflante de l’intrication quantique mesurée pour la première fois

La récente mesure de l’intrication quantique en attosecondes pourrait transformer notre compréhension de la physique et révolutionner le cryptage. 

La physique quantique continue de nous étonner en bousculant nos idées sur le monde minuscule. Une étude toute récente a permis de mesurer, pour la première fois, la rapidité à laquelle se déclenche l’intrication quantique, un phénomène qu’on croyait jusque-là immédiat. Cette recherche, publiée dans le prestigieux journal Physical Review Letters, ouvre la porte à de belles avancées dans le domaine du cryptage et du calcul quantiques.

Mesure en attosecondes : une nouvelle ère de précision

Les prouesses technologiques actuelles nous donnent accès à des phénomènes qui semblaient inaccessibles. Les attosecondes ont un rôle très important dans cette avancée. Pour vous donner une idée, la lumière parcourt seulement l’épaisseur d’un cheveu humain en une attoseconde. Ces mesures ultra-précises permettent de suivre le mouvement des électrons et de mieux comprendre les dynamiques électroniques à l’échelle quantique.

Intrication quantique : un lien mystérieux entre particules

L’intrication quantique, c’est fascinant : deux particules semblent être connectées, même lorsqu’elles se retrouvent à des kilomètres l’une de l’autre, un principe fondamental de la téléportation quantique. Le Prof. Joachim Burgdörfer explique, " on pourrait dire que les particules n’ont pas de propriétés individuelles ; elles n’ont que des propriétés communes ". Dans cette étude, menée par Prof. Joachim Burgdörfer et Prof. Iva Březinová, on explore comment les particules deviennent intriquées grâce à des lasers à haute fréquence qui frappent des atomes, éjectant ainsi un électron et l’intriquant avec un deuxième.

Méthodes et résultats : zoom sur l’invisible

Pour mener à bien cette recherche, les scientifiques ont recours à des techniques de pointe comme le streaking attoseconde et la reconstruction du battement attoseconde par interférence de transitions à deux photons (RABBIT). Ces méthodes permettent d’accéder aux observables phares de la physique attoseconde, notamment le " temps zéro " de la photoionisation. Dans l’expérience, l’intrication entre électrons apparaît sur des échelles de temps extrêmement brèves, avec une différence moyenne d’environ 232 attosecondes entre eux.

Perspectives et applications à venir

Les retombées possibles de ces découvertes sont nombreuses. Mieux comprendre l’intrication pourrait booster les technologies de demain, notamment pour le transfert sécurisé de données via le cryptage quantique. Le Prof. Iva Březinová précise, " nous cherchons à savoir comment cette intrication se met en place dès le départ et quels phénomènes physiques s’en mêlent sur des échelles de temps ultra-courtes ". L’étude montre aussi que les comportements quantiques ne sont pas simplement immédiats, ouvrant la voie à de nouvelles techniques pour manipuler et mesurer les états intriqués.

À venir : explorer plus en profondeur

Les chercheurs ne comptent pas en rester là et préparent déjà la suite pour approfondir leurs découvertes. Ils discutent actuellement avec plusieurs équipes scientifiques pour confirmer ces intrications ultra-rapides et étudier leurs applications concrètes dans divers secteurs technologiques. Par exemple, l’étude sur l’hélium utilise une solution numérique complète de l’équation de Schrödinger dépendante du temps pour analyser la cohérence interélectronique, stimulée par un champ ultraviolet extrême.

Chaque nouvelle découverte fascinante dans cet univers fascinant alimente notre envie de percer les secrets du monde quantique.



 



 

Auteur: Internet

Info: Armées.com, 16 avril 2025

[ hautes féquences ] [ vibratoire ]

 

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Ajouté à la BD par miguel