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essor digital

La Conférence générale des poids et mesures n'avait plus statué sur de nouveaux préfixes depuis 1991. Une éternité quand on pense aux progrès des capacités de stockage.

Un (tout) petit cours d'histoire ça vous dit ? Sachez que ce n'est que le 7 avril 1795 qu'a été votée la loi "relative aux poids et mesures". C'est elle qui met en place le système métrique dans la jeune république française.

Un yottaoctet chaque année : Une loi qui ne pouvait évidemment pas prévoir la révolution informatique et le besoin de préfixes toujours plus nombreux. Pensez donc, à l'horizon 2030, le monde devrait générer la bagatelle d'un yottaoctet de données tous les ans.

Le yottaoctect ne vous parle pas ? Sachez pourtant que ce préfixe a été mis en place dès 1991. Il est venu apporter un peu d'air aux peta, exa et zetta déjà trop justes pour traduire l'explosion des données numériques.

Vous connaissez forcément le gigaoctet (109 octets), très certainement aussi le teraoctet (1012). Après, ça se complique : le petaoctet, c'est 1015 octets et, dans le même ordre d'idées, on a exa pour 1018 et zetta pour 1021.

1 milliard de milliard de teraoctets : À la maison, tout cela n'est guère utile, mais dans les centres de données des plus grosses entreprises informatiques, même le yottaoctet (1024) ne suffit plus. Le préfixe a été mis en place en 1991 et on ne pensait sans doute pas que 30 ans plus tard, il serait presque dépassé.

Le 18 novembre dernier, des représentants des différents pays du monde se sont donc retrouvés lors de la Conférence générale des poids et mesures (CGPM) qui s'est tenue non loin de Paris. Les votes de ces représentants ont permis d'aboutir à la standardisation de nouveaux préfixes et de mettre au placard les informels hellaoctet et brontooctet, qui ne se sont jamais implantés.

Au-delà de yottaoctet, il est donc maintenant possible de parler de ronnaoctet (1027) et de quetaoctet (1030). Pour tenter de se représenter ce que signifie ce dernier préfixe, imaginez-vous qu'un SSD doté de 1 quetaoctet de données peut stocker 1 milliard de milliard de teraoctets… Mouais, pas sûr que ce soit réellement plus parlant !

La CGPM ne regarde pas que ces préfixes monstrueusement grands et à côté de la standardisation du ronna et du queta, il a également été question de l'infiniment petit. Ainsi ronto (10-27) et quecto (10-30) sont venus compléter une gamme dont la précédente mise à jour remontait aussi à 1991.

Auteur: Internet

Info: Nature.com, 18 nov 2022

[ historique ] [ échelles ] [ dimensions ]

 

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financement

Bataille de startups: comment convaincre un investisseur en 6 minutes?
Intimidés par l'enjeu mais toujours enthousiastes, de jeunes entrepreneurs choisissent de jouer leur avenir en quelques minutes dans des compétitions de startups, comme cette semaine à San Francisco, pour convaincre des investisseurs que leur projet aura peut-être un destin à la Facebook.
Brian Chae est venu de Séoul pour tenter sa chance. Sur la grande scène d'un salon organisé par le magazine spécialisé TechCrunch, il fait face à un jury d'investisseurs. Dans la salle, des centaines de spectateurs, entrepreneurs comme lui, analystes, journalistes... et des milliers d'autres qui suivent le concours via une retransmission internet.
Il a six minutes pour les convaincre que sa technologie est révolutionnaire: sa startup Looxidlabs a mis au point un logiciel qui peut analyser les émotions, via les mouvements des yeux et les ondes cérébrales.
Adapté à un casque de réalité virtuelle, le système peut servir à des agents immobiliers ou à des hôteliers, par exemple, pour déterminer de façon quasi certaine ce que pensent réellement les consommateurs d'un aménagement, assure Brian Chae dans un anglais parfois hésitant. Passage obligé pour tous les participants: la démonstration en direct de leur invention.
Pendant six autres minutes, le jury assaille le jeune homme : "quel prix pour le casque ?", "quel business model ?"
"J'étais un peu nerveux à l'idée de faire cette présentation devant six VC" ("venture capitalists", investisseurs en capital-risque), témoigne Brian Chae, qui avait répété sa présentation "une centaine de fois".
- Discours d'ascenseur
Plusieurs jeunes pousses tentent ainsi de se faire connaître et de gagner la "Bataille des startups", point d'orgue du salon. A la clé, 50.000 dollars et un gros coup de projecteur. Les jeunes pousses se financent souvent via leur entourage pour démarrer mais ont rapidement besoin de lever davantage de fonds. Elles doivent donc séduire coûte que coûte. Et vite.
L'exercice - sorte de speed-dating pour startup - a un surnom: "elevator pitch", littéralement "discours d'ascenseur", court et calibré pour convaincre rapidement une personne influente dont le temps est compté.
"Il faut savoir présenter son dossier et répondre aux questions les plus évidentes" le temps d'un voyage en ascenseur, "sinon votre proposition ne tient pas la route", explique un spécialiste qui aide souvent des "startuppers" à mettre au point un "pitch" efficace.
Le potentiel des startups se mesure d'abord aux sommes levées, qui se comptent parfois en millions de dollars.
Mais pour des milliers de projets, bien peu d'élus arriveront à mettre leur entreprise sur les rails et surtout, à la faire vivre au-delà de quelques mois ou quelques années.

Auteur: Internet

Info: AFP, 21/09/2017, 09:56 San Francisco

[ capital-risqueur ] [ business angel ]

 

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dynamique écologique

 Des chercheurs ont découvert un mécanisme qui pourrait précipiter l’effondrement de nombreuses espèces

Le réchauffement climatique met la biodiversité en danger. Et nous n’avions jusqu’ici peut-être pas tout à fait conscience d’à quel point une montée des températures peut avoir un effet dévastateur sur les populations.

- Quand les températures grimpent, il se passe au sein des populations quelque chose d’inattendu

- Une compétition entre individus

- Une concurrence insoutenable pour les populations

Dans un contexte de réchauffement climatique, il arrive un moment où les températures atteignent ce que les chercheurs appellent une limite de tolérance thermique. Comprenez, une température à partir de laquelle une espèce ne peut plus survivre. Des chercheurs travaillent à déterminer à quel niveau elle se situe pour les humains.

Quand les températures grimpent, il se passe au sein des populations quelque chose d’inattendu

Mais des bioscientifiques de l'université Rice (États-Unis) viennent de faire une découverte " fascinante et troublante " à ce sujet. Selon les résultats qu'ils publient dans la revue Ecology, de nombreuses espèces pourraient faire face à un déclin rapide de leur population bien avant d'atteindre leurs limites de tolérance thermique. " Cela signifie que des effondrements de population dus à la température pourraient se produire à des seuils de réchauffement plus bas que prévu et pourraient affecter des espèces que l'on pensait résistantes aux changements de température ", explique Zoey Neale, auteur de l'étude, dans un communiqué de l’université Rice.

Une compétition entre individus

Et le mécanisme incriminé, c'est celui de la concurrence pour les ressources. Car les travaux des chercheurs montrent qu'à mesure que les températures grimpent, la compétition entre les individus d'une même espèce - en l'occurrence Daphnia pulex, un zooplancton qui joue un rôle essentiel dans les réseaux alimentaires d'eau douce et la qualité de l'eau - devient significativement plus forte.

Pour mettre des chiffres sur cette idée, les chercheurs rapportent que pour chaque augmentation de 7 °C de la température, les effets de la compétition doublent, provoquant un déclin spectaculaire de la population de 50 %, le tout faisant disparaître les avantages en matière de métabolisme et de reproduction pourtant connus pour se produire lors d'un réchauffement modéré.

Une concurrence insoutenable pour les populations

Ce résultat remet en question l'hypothèse selon laquelle un réchauffement profite aux populations ectothermes - comprenez, celles de ces animaux qui ne produisent pas ou peu de chaleur - en stimulant la croissance individuelle. En réalité, la hausse des températures peut nuire aux populations en intensifiant la concurrence avant même que le stress physiologique ne devienne un facteur critique. D'autant qu'une concurrence exacerbée a déjà tendance à déstabiliser une population... 


Auteur: Internet

Info: https://www.futura-sciences.com/, Nathalie Mayer, 16 mars 2025

[ réseaux trophiques ] [ stress thermique ] [ avertissement ]

 

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chant du coq

(En principe le premier terme correspond à la phonétique pour un français. pour lles angues non latines (ex. japonais, chinois) : Les transcriptions sont adaptées en alphabet latin pour faciliter la prononciation pour tous, y compris les francophones.)

Albanais: Ki-ki-ri-ki

Allemand: Ki-ké-ri-ki  Les "ki" sont simples à dire en français (comme kiwi ), et le "re" s'approche de la syllabe française rêve . "Ki-ké-ri-ki" (rythme musical).

Anglais:  Cock-a-doodle-do (ko-ka-dou-dle-dou)

Basque: Kou-kou-rou-kou

Biélorusse: Kou-ka-ré-kou

Breton: Ko-ke-li-ké-lo, Ko-ké-rik, Ko-ko-kog, Ko-to-gog, Kog-ko-gog, kékelé

Bulgare: Kou-kou-ri-gou

Catalan: Ki-ki-ri-kik, Kèk-kè-ré-kèk, Kik-ka-ra-kik, Ka-ka-ra-kak, Ko-ko-ro-kok, Kou-kou-rou-kouk

Croate: Kou-kou-ri-kou

Danois: Ku-ké-li-ku, koukélikou

Espagnol: Ki-ki-ri-ki,   Quiquiriquí

Estonien: Ki-ké-ri-kii, Kou-ké-lé-gou

Féroïen: Kak-kou-la-ra-ko

Finnois: Kouk-ko kié-kou,  Kukkokiekuu 

Gaélique irlandais: Kouk-a-dou-dal-dou

Grec: Ki-ki-ri-kou, Koukourikou

Hongrois: Kou-kou-ri-kou, Kou-ko-ri-kou, Kukuriku

Islandais: Ga-ga-la-go, Gaggalagaggalagó est très long et presque musical 

Irlandais: Kok-euh-dou-deul-dou

Italien: Kik-ki-ri-ki,  chicchirichì... Le "chi" se prononce "ki" (comme chiens ), et les " i " sont courts. (accent tonique sur le dernier "ki").   

Letton: Ki-ké-ri-gou

Lituanien: Ka-ka-ri-kou, Ka-ka-rié-kou

Luxembourgeois: Kok-a-di-del-dou

Macédonien: Kou-kou-ri-kou

Maltais: Kou-ké-ri-kou

Néerlandais: Kou-ke-le-kou, Kukeleku

Norvégien: koukélikou, Ku-ké-li-ku

Occitan: Ka-ka-ra-ka, Ka-ka-la-ka, Ki-ki-ri-ki

Polonais: Kou-kou-ri-kou, Kukuryku

Portugais: Ko-ko-ro-ko (Portugal), Ko-ko-ro-ko-ko-ko-o-o-o (Brésil)

Roumain: Kou-kou-ri-gou, Cucurigu (ku-ku-ri-gu)

Russe: Kou-ka-ré-kou

Serbe: Kou-kou-ri-kou

Slovaque: Ki-ki-ri-ki

Slovène: Ki-ki-ri-ki

Suédois: Kou-ké-li-kou, Kuckeliku

Swahili – Koko-ri-kookoo (ko-ko-ri-ko-ko)

Tchèque: Ki-ki-ri-ki

Turc: U-ru-u-uu, Kouk-kou-ri-kou-uu ou-ourrou-ou (Ü-ürrü-ü ressemble à un roulement de gorge.) à éclaircir

Ukrainien: Kou-kou-ri-kou, Koo-kou-ri-koo

Vietnamien: O-o-o-o,   Ò ó o o (o-o-o-o) à éclaircir

Gallois: Kok-a-doudl-dou, Go-go-go

 Afrikaans: Kou-ke-lou-kou

Arabe: (standard)  صقاع  Siqaa’, si-kaa, Si-yah 

Arabe Marocain Arabe: Kou-kou-kou, Kou-kou-kou, Kou-kou-ri kou, Kou-kou-ou

Arménien: Tsou-ghrou-ghou, Kou-kou-ri-kou

Bengali: Kouk-kou-rouk-kooo

Chinois Mandarin:  咕咕咕  (Gū gū gū)  ouo-ouo-ouo, O-o-o, Gou-gou-gou  

Chinois Cantonais :  唂唂唂  gougou-gou (Gū gū gū) 

Coréen: Ko-kki-o, Ko-ki-yo ko-ko, Ko-ko-dek ko-ko 

Hawaïen – Kokoko-kooo (ko-ko-ko-kooo)

Hébreu: Kou-kou-ri-kou  

Hindi: Kou-krou-kou, Kou-krou-kou, Kou-kou-dou-kou, (kuk-du-kuu)

Indonésien: Kou-kou-rou-youk,  Kukuruyuk (ku-ku-ru-yuk)

Espéranto : kokériko

Japonais: Ko-ké-kok-ko, Ko-ké-kok-ko 

Malayalam: Ko-ka-rak-koo

Marathi: Kou-koutch-kou

Népalais: Kou-khou-ri kaa

Persan: Gou-gou-li gou-gou

Philippin (Tagalog): Tik-ti-la-ok, Kou-ka-ok

Singhalais: Kouk-kou kouk kou

Tamoul: Ko-ka-rak-ko

Télougou: Ko-ko-ro-ko

Thaï: (เอ้ก-เอ้ก-เอ้ก-เอ้ก)  Ék-i-ék-ék, Ake-e-ake-ake, ce qui est très différent des langues européennes. 

Haïtien Créole: Kou-kou-you-kou 

Kikongo: Ko-ko-di-a-ko

Malgache: Ka-ka-ka ko

Soudanais: Kong-ko-rong-ok

Maori: Kao-kao

Quechua (langue indigène d’Amérique du Sud) Kakaraa (ka-ka-raa) court et percussif. 


Auteur: Internet

Info: compil de divers sources et IAs

[ onomatopée ] [ translangue ]

 

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microbiologie

Une Révolution Silencieuse dans la Biologie Cellulaire

Depuis plus d'un siècle, les manuels de biologie enseignent que la division cellulaire – ce ballet fondamental de la vie – obéit à un schéma immuable : une cellule-mère sphérique se sépare en deux cellules-filles identiques, dans une symétrie presque parfaite. Or, une découverte récente, publiée dans la prestigieuse revue Science, vient bouleverser ce dogme et invite à réécrire les fondements mêmes de la biologie cellulaire.

La Forme, Maîtresse du Destin Cellulaire

Les chercheurs ont observé, d'abord chez le poisson-zèbre, puis en laboratoire sur des cellules humaines, que la division cellulaire n'est pas toujours un acte de duplication fidèle. Lorsque la cellule-mère est courte et large, elle s'arrête pour donner naissance à deux jumelles identiques. Mais si elle est allongée, elle conserve sa forme et engendre deux cellules-filles différentes, tant par leur taille que par leur destinée fonctionnelle. Cette division asymétrique, que l'on croyait réservée aux seules cellules souches, apparaît ainsi comme un mécanisme universel, clé de la diversité des tissus et des organes.

Le Micropatterning : L'Art de Sculpter la Vie

Pour sonder ce phénomène, les scientifiques ont eu recours à une technique de pointe, le "micropatterning", qui permet, grâce à un laser UV, de modeler la forme des cellules à volonté. Ils ont ainsi démontré que la morphologie initiale de la cellule-mère détermine le mode de division : une cellule allongée, par exemple, opte pour une division isomorphe, conservant ses asymétries de forme et de contenu tout au long de la mitose.

Des Conséquences Vertigineuses

Les implications de cette découverte sont majeures. En médecine, elle éclaire d'un jour nouveau la progression du cancer, où les divisions asymétriques pourraient favoriser la dissémination des cellules tumorales. En biologie régénérative, elle ouvre la voie à un contrôle plus fin de la différenciation cellulaire, permettant d'orienter le destin des cellules-filles selon les besoins thérapeutiques.

Vers une Nouvelle Génération de Manuels

Ce bouleversement invite à repenser l'enseignement de la biologie : la division cellulaire n'est plus un simple acte de duplication, mais un processus plastique, influençant par la forme et le contexte. Les chercheurs poursuivent désormais leurs investigations sur d'autres types cellulaires, pressant que cette règle pourrait s'appliquer à l'ensemble du vivant.

En somme, cette découverte, discrètement mais fondamentale, nous rappelle que la vie ne se laisse jamais enfermer dans des schémas figés. Elle évolue, s'adapte, et nous oblige sans cesse à réinventer notre regard sur le monde du vivant.

Auteur: Internet

Info: https://www.techno-science.net/ - Cédric Depond, 7 mai 2025, synthèse littéraire par perplexity.ia

[ morphodynamique ]

 

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pouvoir

Dette mondiale : la prochaine crise proviendra de la flambée de l’endettement
Si la grande récession de 2008 n’a pas basculé en grande dépression comme celle de 1929, c’est grâce aux amortisseurs sociaux mis en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale (indemnisation chômage, transferts de revenus, etc.). En outre, les Etats, incités par le G20 et le Fonds monétaire international (FMI), ont appuyé sur l’accélérateur. Tous les grands pays ont augmenté leurs dépenses favorisant un rebond conjoncturel très net. La contraction de l’industrie mondiale a, en effet, été violente et en parfaite ligne avec la crise de 1929. Mais la comparaison s’arrête là avec le rebond apparu dès 2009.
Le prix à payer a été élevé. La dette publique a flambé, pour atteindre des niveaux inconnus jusqu’alors. La France frôle le niveau record de 100 % du PIB, contre à peine plus de 60 % en 2007. En Italie, elle atteint 130 % du PIB depuis des années, obligeant les gouvernements qui se sont succédé à maintenir un large excédent public primaire (hors paiements d’intérêts). Et, pourtant, l’Italie était traitée de passager clandestin pendant la crise pour son manque d’ambition à relancer l’activité. Un comble !
Deux fois et demie le PIB
Il aura fallu dix ans pour que tous les pays de la zone euro voient leur déficit revenir sous la barre des 3 % du PIB, l’un des critères européens. Ces contraintes imposées sont essentielles pour permettre aux Etats de répondre à une nouvelle crise.
L’endettement n’est pas que public. La dette privée est aussi sur la sellette. En France, le secteur privé non financier continue de croître, pour atteindre 130 % du PIB au premier trimestre 2018 (58,4 % pour les ménages et 72,7 % pour les sociétés non financières, selon les chiffres publiés mardi par le Haut Conseil de stabilité financière, HCSF).
Au niveau mondial, la dette totale a atteint 260 % du PIB. Une partie est entre les mains d’acteurs financiers dérégulés, le shadow banking. Ces intermédiaires ont vu leur activité s’envoler avec le durcissement de la réglementation bancaire auquel ils échappent. Il ne faut pas croire que les produits structurés à l’origine de la crise des subprimes aient disparu, ils ont surtout changé de forme et de mains.
C’est en Chine que les craintes sont les plus fortes. La dette, très élevée, est concentrée dans les entreprises d’Etat. Des efforts ont été réalisés, mais insuffisamment aux yeux des experts. C’est une des raisons pour laquelle les capitaux retournent très rapidement aux Etats-Unis (fly to quality) en cas de montée des tensions. Internet,

Auteur: Internet

Info: INVESTIR.FR, 19 sept 2018

[ créanciers ] [ occultes ]

 

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mémorisation

Comment le cerveau sélectionne les souvenirs qu'il veut garder

C'est loin de n'être que du travail nocturne

La nuit, pendant que nous nous reposons, notre cerveau s'active. Il trie les souvenirs de la journée, en stocke certains dans la mémoire à long terme, en supprime d'autres jugés inutiles. Il révise, assimile, nettoie ses toxines et sa mémoire de travail. Dormir permet aussi de reposer notre hippocampe, cette région responsable du fonctionnement de la mémoire et des apprentissages.

En bref: le cerveau travaille dur. Seulement, des chercheurs se sont récemment demandé comment ce dernier faisait pour sélectionner et organiser nos souvenirs. Dans une récente étude publiée par la revue Science, ils ont mis en évidence la façon dont notre cerveau ne les assimile pas seulement la nuit mais le fait aussi au cours de la journée. Lors de phases jugées au ralenti, il commence alors un " pré-tri " de nos souvenirs.

Par l'émission d'ondulations cérébrales, nos neurones se rassemblent et créent des ondulations dites aiguës qui viennent indiquer au cerveau les souvenirs jugés importants, ou non. Ce sont ces informations qui seront ensuite triées dans la soirée. Ces ondulations aiguës nous obligent à condenser notre collection de souvenirs pour mieux les trier par la suite.

Des pauses fondamentales

Ainsi, une fois que nous dormons, le cerveau va plus facilement découper les expériences de la journée pour venir les combiner avec d'autres, pour enfin en supprimer certaines, ou en garder d'autres, créant ainsi nos souvenirs. " De nombreuses parties de nos expériences de la veille sont découpées et liées à d'autres expériences dans l'hippocampe ", explique l'auteur principal de l'étude, György Buzsáki, professeur de neurosciences à la faculté de médecine de l'université de New York. 

Pour que le cerveau puisse correctement faire son tri en journée, il faut pouvoir lui offrir des moments de pause. Une session de jogging ou un café permettent par exemple de mieux se souvenir des connaissances ou compétences que l'on vient d'emmagasiner. Lors de ces moments, notre cerveau effectue un travail de collecte et de stockage, ce qui permet de comprendre le mécanisme par lequel tout cela s’assemble.

Au micro d'Europe 1, la neuropsychologue Sophie Chokron conseille également une courte sieste, après le déjeuner par exemple, pour reposer notre cerveau. Selon elle, lors de ces phases de suspens, " notre cerveau consolide tout ce que nous avons appris, associe des idées et renforce nos souvenirs ". Mais attention à ne pas dépasser trente minutes de sieste, détaille-t-elle: ensuite, " le cerveau est trop inactif, et donc, il y a un risque de déclin cognitif ".



 

Auteur: Internet

Info: Discover magazine - Mona Delahais - 22 mai 2024

[ mécanisée ] [ science ]

 

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sciences dures

La physique fondamentale est confrontée à un ralentissement des progrès. Après les découvertes révolutionnaires du XXe siècle, comme la relativité générale et la théorie quantique, le début du XXIe siècle a surtout confirmé ces théories sans apporter de nouvelles percées majeures. Les physiciens reconnaissent que leur compréhension des lois de la nature est incomplète. Ils ne savent pas pourquoi certaines particules ont une masse, ce qui maintient les galaxies ensemble, ou quelle énergie provoque l'expansion de l'univers. Le plus grand défi est l'échelle : les physiciens manquent d'équations pour décrire les événements se déroulant à des échelles extrêmement petites, comme celles impliquées dans la formation des trous noirs.

Limites des Expériences Actuelles

Les physiciens des particules ont repoussé les limites de leur ignorance en utilisant des accélérateurs de particules, comme le Grand collisionneur de hadrons (LHC) en Europe. Cependant, construire des accélérateurs encore plus grands pour explorer des échelles plus petites pose des défis financiers et technologiques considérables. Bien que des expériences non basées sur des collisionneurs cherchent des déviations subtiles par rapport aux prédictions, les physiciens se heurtent à des limites similaires à mesure que leurs expériences deviennent plus complexes.

Nouvelles Approches : L'Astrophysique

Face à ces défis, les physiciens se tournent vers l'astrophysique pour trouver des indices sur les lois fondamentales de la nature. Les événements cosmiques, tels que les explosions d'étoiles et les collisions de trous noirs, sont beaucoup plus extrêmes que ce qui peut être recréé en laboratoire.

Ondes Gravitationnelles

Une des pistes prometteuses est la détection des ondes gravitationnelles, des ondulations dans l'espace-temps causées par des événements cataclysmiques. Les chercheurs espèrent que le projet LISA (Laser Interferometer Space Antenna), prévu pour les années 2030, détectera des ondes gravitationnelles générées juste après le Big Bang, offrant un aperçu des lois physiques à cette époque.

Cartographie des Galaxies

Une autre approche consiste à cartographier les galaxies pour étudier la distribution des particules quantiques après le Big Bang. Cette analyse pourrait révéler des événements quantiques qui ont eu lieu à l'aube de l'univers.

Mystères Actuels

Les physiciens étudient également des phénomènes inexplicables dans l'univers moderne, comme une explosion lumineuse observée en 2022, qui pourrait impliquer des particules de matière noire.

Conclusion

Décoder ces indices subtils de nouvelle physique dans le cosmos demandera des années de théorisation, de planification, d'observation et d'analyse. Cependant, avec un peu de chance, cela pourrait conduire à une nouvelle révolution en physique. L'article souligne l'importance de l'astrophysique comme nouvelle frontière pour explorer les lois fondamentales de la nature.

Auteur: Internet

Info: Quanta Magazine, Why the Next Physics Revolution Might Come From Above By Charlie Wood, august 2et résumé : perplexity.ai024. Trad

[ tour d'horizon ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

humour

En 1944, les USA s'apprêtent à débarquer en Normandie et enrôlent à tour de bras pour garnir les troupes d'assaut. Des sergents recruteurs sillonnent le vaste pays et enrôlent le fils du chef indien, qui ne parle que le Comanche et ne comprend pas très bien ce qui lui arrive... 2 semaines d'instruction, un parachute sur le dos et hop, largué au-dessus de Ste Mère-Église au petit matin d'un jour de juin... Naturellement, notre jeune Comanche, peu habitué aux délicates manoeuvres d'un parachute de l'époque, dérive gravement et finit par se poser en pleine cambrousse, Complètement perdu, à des kilomètres ( 1 km = 0,6242197253433 mile) de son escadron. Surgit alors un brave paysan. Ébahi mais ravi de voir un G.I. celui-ci plante sa fourche dans le sol et essaie d'entamer la conversation. (La, il faut mimer, vous essayez de me suivre)
- Oh, un américain à c't'heure! Salut mon gars! t'es parachutiste ?
Évidemment, l'autre ne comprends rien et reste bouche bée. le paysan met alors ses bras au dessus de sa tête, comme ça, vous voyez, en forme de parachute, et repose la question, sans succès.
Avec son index et son majeur, il représente un personnage entrain de marcher et demande : -t'es fantassin mon gars ? l'autre, un peu inquiet recule d'un pas sans mot dire.
Empoignant une mitrailleuse imaginaire, mais tressautant, il demande
- T'es mitrailleur peut-être ? L'autre, se plus en plus circonspect recule de 2 pas.
Dans une dernière tentative, le paysan place ses mains en cornet devant ses yeux, comme ceci, à la manière d'une paire de Jumelles et demande : - C'est-y qu't'es un éclaireur venu pour observer, des fois ? A ce moment, le G.I. affolé s'enfuit en courant. Déçu, notre brave paysan reprend sa fourche et s'en va de son côté en grommelant.
Heureusement, l'histoire se termine bien pour notre héros, qui, après une campagne victorieuse est démobilisé et réexpédié dans sa réserve natale. Arrivé dans son tipi, son grand sachem de père le questionne sur ses exploits guerriers et lui demande entre autre s'il fut un vaillant guerrier digne de ses ancêtres, n'ayant pas connu la peur.
L'ex-G.I. répond: - Jamais je n'ai connu la peur, sauf une fois: Le premier homme blanc de là-bas que j'ai rencontré, eh bien figure toi qu'il parlait comme nous! Et là, j'ai eu vraiment peur. Il m'a dit ( Attention, les gestes dans l'ordre)
- Quand frère soleil très haut dans ciel,
- Quand autres guerriers partis très loin,
- Je vais te défoncer le cul
- T'auras les yeux qui te sortiront de la tête.

Auteur: Internet

Info:

[ absurde ]

 

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anti développement personnel

Tout va trop vite, tout s’accélère, tout se fait dans l’urgence et rien ni personne ne peut attendre. C’est le constat que chacun d’entre nous pourrait faire : on a perdu le sens des priorités, notre attention est sans cesse sous pression, le stress est désormais la chose du monde la mieux partagée.
Face à cela, fleurissent les conseils pour prendre le temps, prendre SON temps, celui qui nous revient, qui nous permet de suspendre le cours des choses et de hiérarchiser les tâches à accomplir, celui qui nous permet de nous retrouver et de remettre du sens à ce désordre.

Mais vous ne trouvez pas cela paradoxal ? Comment prendre du temps alors qu’on en manque ? Comment ajouter une chose à faire parmi tout ce que l’on a déjà à faire ? A quel moment de ma journée intercaler ma suspension du temps ?

Voici ma question : à quel moment de la journée vais-je pouvoir prendre le temps de suivre ma respiration ? A écouter les spécialistes de la méditation, souffler reviendrait littéralement à souffler. Et le faire provoquerait un changement non pas dans le déroulé de ma journée, mais dans la manière de l’appréhender.
Tout serait d’ailleurs une question de manière, de regard, d’attitude. Ne changez pas le monde et sa vitesse, changez plutôt votre rapport au monde et votre tempo. On a souvent tendance ainsi à opposer le temps du monde qui s’accélère à notre temporalité subjective, l’un serait objectif, non-modifiable, implacable, quand l’autre serait malléable, plastique, à nous donc de nous soumettre à l’accélération infernale ou de nous en émanciper, à nous de faire en sorte de suivre le rythme ou de le freiner, de souffler ou pas.

Mais là est le problème : c’est encore une chose à faire, encore une décision à prendre, encore une case à cocher, car il faut le dire : prendre son temps, résister au flot du monde, respirer, n’est pas seulement dur mais entretient l’illusion qu’on pourrait dominer la vitesse et le temps du monde… chose impossible.

Contre l’injonction à prendre son temps ou à le suivre parfaitement, voici donc ce que je propose, une troisième voie possible : être en retard.
Ni suspension du temps ni tempo millimétré, il faudrait développer toute une philosophie du retard, car seul le retard permet de tout faire tout en étirant le temps.
Etre en retard signifie bien que l’on a pris le temps, qu’on l’a étiré, qu’on en a profité, mais il ne signifie pas qu’on est dans l’illusion de l’arrêter.
Quand vous êtes en retard, vous regardez le temps filer, vous échapper, mais vous n’abdiquez pas, vous l’éprouvez.

Auteur: Internet

Info: https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-de-la-philo/le-journal-de-la-philo-du-vendredi-30-aout-2019

[ temps personnel ] [ gestion du temps ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson