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coadaptation

Étrangeté du vivant : deux araignées recréent une fleur pour survivre

Beaucoup de découvertes scientifiques majeures ont été faites par hasard. Celle-ci ne fait pas exception : des scientifiques ont surpris un couple d'araignées s'associant afin de recréer une fleur ! La première observation de mimétisme coopératif pour attirer les proies et repousser les prédateurs.

Il était une fois une araignée rêvant de ressembler à une fleur... Ne pouvant y parvenir seule, elle s'associa à un partenaire de son espèce. Ensemble, ils formèrent une magnifique tromperie visuelle, destinée tant à leurs proies qu'à leurs prédateurs. Un jour, un couple de spécialistes de l'environnement de l'université du Yunnan, en Chine, découvrit fortuitement cette coopération, et choisit de la documenter dans la revue Frontiers in Ecology and the Environment.

Voici l'histoire de cette association romantico-stratégique.

Elle débute dans une forêt tropicale humide à Xishuangbanna, dans le sud-ouest de la Chine. Dans le cadre de leur projet de recherche, Shi-Mao Wu et Jiang-Yun Gao y sont en pleine exploration lorsqu'ils tombent sur une araignée tentant manifestement d'imiter les fleurs qui l'entourent. Intrigués, ils s'approchent plus près, et découvrent qu'il s'agit en fait de deux araignées l'une sur l'autre, coopérant pour recréer l'image de cette fleur. Ce que les chercheurs ne savent pas encore, c'est qu'ils sont les premiers témoins d'un mimétisme coopératif, qui n'avait jamais été observé auparavant chez aucune espèce. 

A deux, on est plus forts ! 

Ces araignées, de leur nom latin Thomisus guangxicus, font partie de la famille des araignées-crabes, les Thomisidae. Elles survivent en se fondant dans le décor, d'une part pour se cacher de leurs prédateurs - généralement des oiseaux - et d'autre part pour piéger leurs proies - généralement des insectes visitant des fleurs. La paire observée par les chercheurs était composée d'un mâle et d'une femelle. La femelle avait l'apparence de pétales blancs pâles, imitant la corolle fusionnée de la fleur. Le mâle, quant à lui beaucoup plus petit et positionné sur le dos de la femelle, prenait l'apparence du pistil et des étamines. Le duo imitait parfaitement les fleurs de Hoya pandatura, de la famille des Asclepiadaceae, dont il était entouré.

Serait-ce le fruit d’une coévolution ?

La reproduction de la complexité de cette fleur n'est possible que par la présence d'araignées des deux sexes. Il s'agit d'un cas de coopération à double avantage, qui élargit les potentiels mimétiques des araignées mâles et femelles : les individus améliorent leur survie en tant que proie et leur efficacité en tant que prédateur. Comment ont-ils évolué ainsi ensemble ? C'est la question que se posent désormais les chercheurs. L'étude de la coévolution de ces araignées mâles et femelles peut représenter une piste de compréhension de la mise en place et de la variété des mimétismes coopératifs au sein du vivant.

 

Auteur: Internet

Info: https://www.futura-sciences.com, 30 mars 2024 - Léa Picon

[ animal-végétal ] [ tétravalence ]

 

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sciences

Des bulles de savon pour prévoir l'intensité des ouragans et des typhons ? C'est en partant de cette question qui peut paraître étonnante que des physiciens du Laboratoire ondes et matière d'Aquitaine (CNRS/université de Bordeaux) ont réalisé une expérience pour le moins originale: ils ont utilisé des bulles de savon pour modéliser les écoulements atmosphériques. Résultat: l'étude détaillée de la vitesse de rotation des tourbillons sur les bulles a permis d'en tirer une loi qui régit de façon précise l'évolution de leur intensité et de proposer un modèle simple pour prévoir celle des cyclones.
Ces résultats menés en collaboration avec des chercheurs de l'Institut de mathématiques de Bordeaux (CNRS/université de Bordeaux/Institut polytechnique de Bordeaux) et une équipe de l'Université de la Réunion viennent d'être publiés dans la revue Nature Scientific Reports.
Prévoir l'intensité ou la force des vents des cyclones tropicaux, typhons ou ouragans est un objectif majeur en météorologie: la vie de centaines de milliers de personnes peut en dépendre. Or, malgré des progrès récents, cette prévision reste difficile à faire car elle fait intervenir de nombreux facteurs liés à la complexité de ces tourbillons géants et à leur interaction avec l'environnement. Une nouvelle piste de recherche vient d'être ouverte par les physiciens du Laboratoire ondes et matière d'Aquitaine (CNRS/Université Bordeaux 1) qui ont réalisé une expérience originale avec... des bulles de savon.
Les chercheurs ont réalisé des simulations d'écoulements sur des bulles de savon, reproduisant la courbure de l'atmosphère et s'approchant le plus possible d'un modèle simple d'écoulements atmosphériques. L'expérience a permis d'obtenir des tourbillons qui ressemblent à des cyclones et dont la vitesse de rotation ou intensité montre une dynamique étonnante: celle-ci commence par être faible au départ ou juste après la naissance du tourbillon puis augmente de façon importante dans le temps. Après cette phase d'intensification, le tourbillon atteint son intensité maximale et amorce ensuite une phase de décroissance.
L'étude détaillée de la vitesse de rotation de ces tourbillons a permis d'en tirer une loi simple qui régit de façon précise l'évolution de leur intensité. Cette loi permet par exemple d'estimer l'intensité maximale que va atteindre le tourbillon et la durée nécessaire pour l'atteindre à partir de son évolution initiale. Cette prévision peut commencer une cinquantaine d'heures après la formation du tourbillon, période représentant à peu près le quart de sa durée de vie pendant laquelle les vitesses des vents s'intensifient.
Les chercheurs ont ensuite voulu vérifier que ces résultats étaient applicables sur de vrais cyclones. En appliquant la même analyse sur près de 150 cyclones de l'océan Pacifique et de l'océan Atlantique, il s'est avéré que cette loi était valable pour ces dépressions météorologiques. Ces travaux de physique proposent donc un modèle simple qui pourrait aider à l'avenir les météorologues à mieux prévoir l'intensité des ouragans.

Auteur: Internet

Info:

[ analogie ]

 

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mégalo

Néron parut plusieurs fois sur le théâtre pour disputer le prix du chant et de la poésie. Il était si jaloux de sa voix, qui cependant n'était pas belle, que, de peur de la diminuer, il se privait de manger certains mets qu'il aimait, et se purgeait fréquemment. Lorsqu'il devait chanter en public, des gardes étaient répandus d'espace en espace pour punir ceux qui n'auraient point paru assez sensibles aux charmes desavoix. Vespasien, homme consulaire, ne put cependant un jour s'empêcher de dormir, quoique ce fût un empereur qui chantât, et ce léger sommeil pensa lui coûter la vie.
Cet empereur comédien fit le voyage de la Grèce, pour entrer en lice aux jeux olympiques. Il entreprit de courir le stade sur un char attelé de dix chevaux. Mais à peine eut-il commencé sa course, qu'il tomba de son char; il n'en fut pas moins proclamé vainqueur et couronné.
Il disputa pareillement les prix des jeux isthmiques, pythiens, néméens et de tous les autres jeux de la Grèce. Un Grec, habile chanteur, mais mauvais courtisan, ayant eu l'imprudence de chanter mieux que l'empereur, Néron fit monter sur le théâtre les acteurs qui lui servaient de ministres dans l'exécution de la pièce. Ils se saisirent du musicien, et l'ayant adossé à une colonne, ils lui percèrent la gorge avec des stylets qu'ils portaient cachés dans des tablettes d'ivoire. Néron remporta de ses différents combats dix-huit cents couronnes. Lorsqu'il revint à Rome, il y parut en héros qui venait de triompher des ennemis de l'empire. Il était dans le même char dont Auguste s'était servi pour ses triomphes. Il était vêtu d'une robe de pourpre et d'une casaque semée d'étoiles d'or. Il portait sur sa tête la couronne olympique, qui était d'olivier sauvage, et dans sa main droite la couronne pythienne, faite d'une branche de laurier. Il avait à ses côtés un musicien nommé Diodore.
On portait devant lui les couronnes qu'il avait gagnées, et il était suivi d'applaudisseurs à gages dont il avait formé une compagnie aussi nombreuse qu'une légion.
Ils chantaient la gloire du triomphateur. Le sénat, les chevaliers et le peuple accompagnaient cette honteuse pompe, et faisaient retentir l'air d'acclamations. Toute la ville était illuminée, ornée de festons, et fumante d'encens. Partout où passait le triomphateur, on immolait des victimes, les rues étaient jonchées de poudre de safran; on jetait sur lui des fleurs, des rubans, des couronnes; et, conformément aux usages des Romains, des oiseaux et des pièces de pâtisserie. On avait abattu une arcade du grand cirque. Tout le cortège passa par cet endroit, vint dans la place, et se rendit au temple d'Apollon Palatin. Les autres triomphateurs portaient leurs lauriers au Capitole; Néron, dans un triomphe tel que le sien, voulut honorer le dieu des arts.

Auteur: Internet

Info: Histoire des empereurs

[ pouvoir ] [ folie ]

 

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médecine

Santé : Nous éradiquons des bactéries qui nous protègent.
Certaines maladies sont indispensables pour que le corps humain développe son système immunitaire. Et des bactéries (infectieuses) censées nous protéger de l'asthme ont été purement et simplement... éradiquées. Telles sont les conclusions d'une nouvelle étude scientifique.
L'augmentation épidémique des maladies allergiques est généralement attribuée à la pollution atmosphérique, aux additifs alimentaires, au tabagisme... Mais, depuis plusieurs années, les scientifiques ont changé leur souris d'épaule. Ils multiplient les études sur les effets néfastes de l'hygiène. Car au fur et à mesure des investigations, il s'avère de plus en plus nettement que le système immunitaire se développe d'autant mieux que son exposition aux agents infectieux est régulière et répétée. La maladie, meilleure amie de l'homme...
L'asthme cloué au pylori
Dans un récent article publié dans le Journal of Clinical, des chercheurs de l'Université de Zurich et du Centre médical universitaire de l'Université Johannes Gutenberg de Mayence viennent d'en rajouter une couche. L'augmentation de l'asthme pourrait être attribuée à l'éradication de la bactérie gastrique Helicobacter pylori des sociétés occidentales.
La moitié de la population mondiale serait porteuse saine de cette bactérie (comme beaucoup d'autres d'ailleurs). Mais, sous certaines conditions, le microbe peut entrainer des gastrites, des ulcères gastriques et duodénaux et des cancers de l'estomac. Les toubibs préfèrent donc ne pas prendre de risques et la bactérie est systématiquement combattue, outragée, brisée, martyrisée. Et H. pylori est souvent éliminée par des prescriptions d'antibiotiques préventives. Résultat : la bactérie est aujourd'hui quasiment éradiquée de nos sociétés "avancées".
La santé ? Un truc de malade...
Pour leur étude, les chercheurs ont injecté la grande méchante bactérie à une cohorte de gentilles petites souris. Lorsque les cobayes étaient infectés en bas âge, ils ont développé une tolérance immunologique à la bactérie, ne développant que quelques symptômes négligeables. Par contre, lorsque les souris étaient infectées à l'âge adulte, leur défense était beaucoup plus faible, et la maladie plus violente. Leur tendance à développer de l'asthme était aussi beaucoup plus importante.
"L'infection précoce altère la maturation des cellules dendritiques et augmente la production de lymphocytes T régulateurs qui sont cruciaux pour la suppression de l'asthme", explique Anne Müller, chercheuse en cancer moléculaire à l'Université de Zurich. Pour l'expérience, des cellules T régulatrices ont ensuite été transférées à des souris non infectées ; elles ont alors bénéficié d'une protection efficace contre les asthmes d'effort. En revanche, les souris qui avaient été infectées dès le début ont perdu leur résistance à l'asthme lorsqu'on leur injectait des antibiotiques qui tuaient H. pylori.
Selon le chercheur Christian Taube, spécialiste des maladies allergiques pulmonaires, ces nouveaux résultats confirment l'hypothèse que l'augmentation des asthmes allergiques dans les pays industrialisés est liée à l'utilisation généralisée d'antibiotiques et la disparition induite de micro-organismes qui peuplent le corps humain.

Auteur: Internet

Info: 4 juillet 2011, par Napakatbra

[ fiente ] [ anticorps ]

 

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au-delà

La NDE : une très ancienne légende
Voilà une histoire aussi ancienne que l’humanité. Les Grecs l’appelaient deuteropotmos, ce qui pourrait se traduire par “évanoui deux fois”. On la retrouve au Moyen Age. Perceval va mourir, par pendaison - ou noyé dans les douves d’un château -, quand soudain, à l’article du trépas, il bascule dans un songe étrange. Débarrassé en un éclair de la souffrance horrible qu’il endure, le voilà envahi par un grand calme, inoui (un calme qu’il n’oubliera jamais et qui fera se dissoudre en lui jusqu’à la peur de mourir). Plus léger que l’air, il se retrouve projeté hors de lui-même. Certains rescapés de mort imminente sur le champ de bataille racontent ainsi comment ils se sont vus, de l’extérieur d’eux-mêmes, dépouillés de leurs armures par l’ennemi - par exemple par des soldats du Vietcong dans les récits américains (Libération, juin 1986) - et comment, s’étant reconnus dans le “cadavre” dont on faisait les poches, ils en ont conclu, ahuris, qu’ils se trouvaient dans une dimension nouvelle, au-delà de l’espace-temps où ils avaient pris l’habitude de vivre. Morts ? Et pourtant, plus éveillés que jamais ! Le plus ancien guerrier rescapé que l’on connaisse dans ce genre s’appelait Er et Platon nous rapporte son récit de retour de bataille. Plus tard, les exégètes s’interrogeront : Platon s’amusait-il d’une métaphore s’adaptant bien aux marionnettes de sa grotte fascinées par leurs propres ombres ? Le disciple de Socrate était aussi un humoriste et rien ne nous dit que sa parabole n’avait pas pour dessein de se moquer des croyances superstitieuses des adeptes des Mystères égyptiens, auxquels ses contemporains aimaient s’adonner.

Une autre référence archaïque nous ramène à l’origine du syncrétisme sikh, à la frontière entre l’hindouisme et l’islam. Le fondateur s’appelle Guru Nanak. La légende rapporte que s’étant noyé dans un lac (proche de l’actuelle Amritsar), il y serait resté trois jours, avant de revenir “miraculeusement” à la vie, annonçant alors à ses proches : “J’ai vu le Saint Nectar (la lumière de l’Amrit, semblable à celle du Graal), qui m’a révélé qu’il n’y a ni hindous, ni musulmans, mais seulement des sikhs” (c’est-à dire des élèves). On sait que la suite de cette révélation engendra une lignée de guerriers particulièrement braves, dont les dix premiers chefs acceptèrent de se laisser décapiter par les tyrans mogols, avant de décider de passer dans la clandestinité - s’appuyant sur une armée secrète (la Khalsa), qui, loin de dégénérer en secte incohérente, donna au subcontinent indien sa communauté la plus éclairée, la plus ouverte à la modernité, au mouvement de dépassement des castes et à l’individuation des êtres (Gandhi en profita largement, avant de se trouver contraint de les abandonner aux horreurs de la partition de 1947, qui passait justement à travers leur territoire).

Auteur: Internet

Info: http://www.cles.com

[ E.M.I. ]

 

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généalogie humaine

20% du patrimoine génétique de l'être humain moderne serait hérité d'une mystérieuse population ancestrale

L'idée d'une évolution des espèces dans des lignées propres et distinctes est battue en brèche par une nouvelle étude.

Une nouvelle étude menée par des chercheurs de l’université de Cambridge et publiée dans la revue Nature montre une scission dans l’évolution de l’espèce humaine. Alors qu’on pensait que l'espèce humaine avait évolué à partir d’un seul groupe d’ancêtres, ces nouvelles recherches montrent en réalité que deux populations ancestrales ont divergé il y a environ 1,5 million d'années avant de se réunir lors d'un événement de mélange il y a environ 300 000 ans.

" Les croisements et les échanges génétiques ont probablement joué un rôle majeur dans l'émergence de nouvelles espèces à plusieurs reprises dans le règne animal", observe dans Science Alert le généticien Trevor Cousins, premier auteur de l'étude.

Un arbre évolutif dont les branches se divisent...et se croisent à nouveau

Prenons l'image d'un arbre dont le tronc représente un ancêtre commun. Ce tronc n'aura de cesse de produire de nouvelles branches, comme autant de nouvelles espèces. Mais ces dernières évoluent ensuite chacune de leur côté, sans jamais se rencontrer. "Ce qu'un arbre évolutif ne permet pas de saisir, c'est la nature  -  on-again/off-again -  de la dynamique intra-espèce, les nombreux quasi-échecs où un groupe de reproduction diverge en deux, puis se mélange à nouveau pour n'en former plus qu'un seul", explique Science Alert. C'est précisément à ces accidents qu'ont choisi de s'intéresser les chercheurs.

Ils se sont appuyés sur les données génétiques du 1000 Genomes Project, un travail international de recherches visant à cataloguer les variations génétiques humaines. Ces éléments ont été intégrés à un modèle statistique basé sur la probabilité que certains gènes proviennent d'un ancêtre commun sans qu'aucun événements de sélection n'interviennent.

Une population ancestrale à qui l'homme moderne doit 80% de son matériel génétique

Les chercheurs ont ainsi trouvé des preuves d'une longue période de structure dans l'histoire de tous les humains modernes, dans laquelle deux populations ancestrales qui ont divergé il y a environ 1,5 million d'années se sont réunies il y a environ 300 000 ans, dans un rapport de ~80:20 %.

Immédiatement après la séparation des deux populations ancestrales, nous observons un goulot d'étranglement important dans l'une d'entre elles, ce qui suggère qu'elle s'est réduite à une très petite taille avant de croître lentement sur une période d'un million d'années", explique Aylwyn Scally, généticien et l'un des principaux auteurs de l'étude. " Cette population contribuera plus tard à environ 80 % du matériel génétique de l'homme moderne et semble également avoir été la population ancestrale à partir de laquelle les Néandertaliens et les Dénisoviens ont divergé ", ajoute-t-il. 

Auteur: Internet

Info: https://www.geo.fr/, Esther Buitekant, 21 mars  2025

[ hominidés ] [ hominidés ] [  pré-humains ]

 

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instinct

Réflexes automatiques
La plupart de nos expériences "venant des tripes", telles qu'aimer instantanément - ou détester de suite par jugement lors de la rencontre d'une personne nouvelle sont bonnes. Des chercheurs de Leeds prétendent que ces sentiments - ou intuitions - sont vrais et que nous devrions les prendre au sérieux.
Selon le team mené par le professeur Gerard Hodgkinson du Centre for Organisational Strategy, Learning and Change at Leeds University Business School, l'intuition est le résultat de la manière dont notre cerveau traite et recherche l'information à un niveau subconscient. C’est donc un vrai phénomène psychologique qui nécessite davantage d'étude pour nous aider à améliorer son potentiel.
On a recensé beaucoup de cas où l'intuition a empêché des catastrophes, tout comme certains cas de rétablissements remarquables lorsque les médecins ont suivi leurs sentiments intuitifs. Pourtant, historiquement, la science a toujours ridiculisé le concept de l'intuition, le mettant dans la même boîte que la parapsychologie, la phrénologie et autres pratiques pseudo scientifiques.
Par l'analyse d'un éventail de documents de recherches examinant ce phénomène, les chercheurs concluent que l’intuition vient de ce que le cerveau, s'appuyant sur des expériences antérieures ainsi que sur des signes externes, prend une décision si rapidement que cette réaction est à un niveau non-conscient. Tout ce dont nous nous rendons compte c'est un sentiment général comme quoi ce quelque chose est exact ou erroné.
"Les gens expérimentent habituellement cette intuition vraie quand ils sont sous une forte pression ou dans une situation de la surcharge d'information ou de danger est aigu, ainsi l'analyse consciente de la situation peut être difficile ou impossible" dit le prof. Hodgkinson.
Il cite ce cas d'un conducteur de formule un qui freina brusquement en arrivant dans une courbe resserrée sans savoir pourquoi – qui, par conséquence a évité la collision avec des voitures arrêtées sur la voie, sauvant probablement sa vie.
"Le conducteur n’a pas pu expliquer pourquoi il a senti qu'il devrait s'arrêter, mais cette intuition fut beaucoup plus forte que son désir de gagner la course," dit le prof Hodgkinson."Il a subi l'analyse de psychologues après, où il lui a été montré la vidéo de l'événement afin de revivre mentalement. Rétrospectivement il s'est rendu compte que la foule, qui normalement l'aurait encouragé, ne le regardait pas mais regardait de l'autre côté de manière statique. C'était la cause. Il ne l'avait pas consciemment traitée, mais il avait vu que quelque chose s'était passé."
Hodgkinson pense que toutes les expériences intuitives se basent sur l'évaluation instantanée de tel ou telle sélection d’informations, externes ou internes - mais sans spéculer quand a savoir si ces décisions intuitives sont nécessairement les bonnes.
"Les humains ont clairement besoin de processus de pensée conscients et non-conscients, mais comment savoir si l’un ou l’autre est intrinsèquement `meilleur 'que l'autre." dit-il.

Auteur: Internet

Info: British Journal of Psychology, 2005, via Fortean TImes

[ vitesse ] [ première impression ]

 

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recherche pure

Qu'est-ce qui rend un ordinateur quantique plus puissant qu'un ordinateur classique ? C'est une question étonnamment subtile à laquelle les physiciens sont encore confrontés, des décennies après le début de l'ère quantique.

La quête pour quantifier la quanticité

C'est à dire la quête c'est-à-dire ce qui rend les ordinateurs quantiques potentiellement plus puissants que les ordinateurs classiques. L'objectif est de trouver une métrique permettant de déterminer si un calcul quantique est simulable facilement sur un ordinateur classique ou s'il s'agit d'un problème véritablement quantique, hors de portée des machines classiques.

Les trois piliers de la "quantumness"

Au lieu d'une seule métrique, les chercheurs ont identifié trois aspects distincts qui séparent les domaines quantique et classique :

- L'intrication (Entanglement) : longtemps considérée comme la principale source de puissance quantique, l'intrication décrit la corrélation "fantôme" entre particules distantes. Cependant, certaines opérations quantiques impliquant l'intrication peuvent être simulées efficacement par des ordinateurs classiques, ce qui montre que l'intrication seule n'est pas suffisante pour garantir la "quanticité".

- La "magie" (Magic) : ce concept, lié à certaines opérations spécifiques sur les qubits (comme la porte T), représente une autre forme de ressource quantique. Les circuits quantiques avec peu de "magie" peuvent être simulés classiquement. Des études récentes suggèrent que la "magie" pourrait également jouer un rôle dans certains phénomènes physiques en dehors des ordinateurs quantiques, comme dans les phases de la matière quantique et les trous noirs.

- La "magie fermionique" (Fermionic Magic) : cette métrique, plus récente, est liée à la capacité des circuits quantiques à simuler des fermions en interaction (des particules élémentaires comme les électrons). Les circuits qui simulent des fermions "libres" (sans interaction) sont faciles à simuler classiquement, tandis que ceux qui simulent des fermions en interaction sont beaucoup plus difficiles.

L'importance de la simulation classique

Les chercheurs développent des algorithmes classiques pour simuler des circuits quantiques avec de faibles niveaux d'intrication, de "magie" ou de "magie fermionique". Ces simulations permettent de :

- Valider le fonctionnement des ordinateurs quantiques en cours de développement.

- Déterminer les limites des algorithmes classiques et identifier les problèmes qui nécessitent véritablement une approche quantique.

Vers une compréhension plus nuancée de la "quanticité"

L'article souligne qu'il est peu probable qu'une seule métrique puisse capturer tous les aspects de la "quanticité". L'intrication, la "magie" et la "magie fermionique" sont des concepts distincts qui émergent de différentes formulations mathématiques de la mécanique quantique. La quête pour quantifier la "quanticité" se poursuit, avec l'espoir de mieux comprendre les fondements de la puissance des ordinateurs quantiques et d'identifier de nouvelles applications révolutionnaires.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.quantamagazine.org/the-quest-to-quantify-quantumness-20231019/ - résumé par perplexity

[ problématique ciblée ] [ question ] [ ouverture vs focalisation ] [ concentration aveuglante ]

 

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jongleurs de langues

Les mystères du multilinguisme : une exploration avec Evelina Fedorenko

Dans l’arène fascinante de la cognition humaine, la capacité à manier plusieurs langues demeure l’un des exploits les plus intrigants. Pour la majorité d’entre nous, l’apprentissage d’une seconde langue relève déjà du défi ; alors, que dire de ces " hyperpolyglottes " capables de converser aisément dans vingt, trente langues ou plus ? Evelina Fedorenko, neuroscientifique au MIT, nous convie à un voyage au cœur du cerveau polyglotte et des mystères du langage.

Aux origines du talent polyglotte

Fedorenko souligne que les hyperpolyglottes ne sont pas des prodiges isolés, mais des individus dont la passion pour les langues s’accompagne d’une curiosité insatiable et d’une pratique constante. Leur secret n’est pas tant une structure cérébrale unique qu’une motivation hors norme, alliée à des stratégies d’apprentissage efficaces et à une exposition continue à la diversité linguistique.

Le cerveau, ce chef d’orchestre du langage

Les recherches de Fedorenko révèlent que le cerveau humain possède un réseau dédié au traitement du langage, distinct des circuits de la mémoire ou de la logique. Chez les polyglottes, ce réseau ne diffère pas fondamentalement de celui des monolingues, mais il semble plus flexible, capable de jongler entre plusieurs systèmes linguistiques sans confusion. Cette plasticité, selon Fedorenko, n’est pas innée mais s’acquiert et se renforce par l’usage.

L’enfance, âge d’or de l’apprentissage

Pourquoi les enfants apprennent-ils les langues avec une aisance déconcertante ? Fedorenko explique que le cerveau juvénile, en pleine plasticité, absorbe les structures sonores et grammaticales comme une éponge. Avec l’âge, cette souplesse décline, mais la capacité d’apprendre ne disparaît jamais, pourvu que l’on cultive la motivation et l’immersion.

Langage et pensée : une alliance subtile

Un autre point saillant de la discussion porte sur la relation entre langage et pensée. Peut-on penser sans mots ? Fedorenko affirme que oui : l’imagerie mentale, la musique, les émotions ou la résolution de problèmes peuvent se passer de langage. Cependant, la langue structure la pensée abstraite, façonne la mémoire et permet la communication de concepts complexes.

Ce que les hyperpolyglottes nous enseignent

L’étude des hyperpolyglottes offre une fenêtre unique sur la plasticité cérébrale et la diversité cognitive humaine. Comprendre comment ils apprennent, stockent et utilisent tant de langues pourrait inspirer de nouvelles méthodes pédagogiques, aider à la réhabilitation linguistique après un accident cérébral, et éclairer les liens profonds entre langage, culture et identité.

En somme, l’exploration du cerveau polyglotte par Evelina Fedorenko révèle la formidable adaptabilité de l’esprit humain. Si certains semblent dotés d’un don, c’est surtout la passion, la persévérance et l’environnement qui ouvrent les portes du multilinguisme. Le langage, loin d’être un simple outil de communication, demeure l’un des plus grands mystères et triomphes de notre espèce.

Auteur: Internet

Info: https://www.apa.org/news/podcasts/speaking-of-psychology/languages -  "Speaking of Psychology " avec Evelina Fedorenko, PhD, consacré aux polyglottes et à la science du langage : synthèse littéraire par perplexity.ai

[ parlêtres ] [ plurilinguisme ]

 

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garde-fou

Technologie : Tim Berners Lee, père fondateur du web, s’inquiète de l’évolution de l’écosystème menacé aujourd’hui par la montée en puissance des acteurs commerciaux, qui tirent parti de la manipulation d’information pour vendre plus au détriment des internautes.
Tim Berners Lee n’est pas tout à fait serein. Le Britannique, généralement considéré comme l’un des inventeurs du web, s’est en effet confié dans les pages du Guardian. Il y fait part de son inquiétude grandissante face aux menaces qui pèsent sur le web, notamment celles exercées par les grandes entreprises et opérateurs télécoms qui s’adonnent à la "manipulation" des internautes.
"Le système ne fonctionne pas. La façon dont le business de la publicité fonctionne est entièrement basée sur le clickbait et ne vient pas remplir l’objectif initial du web, qui était de promouvoir la vérité et la démocratie. Je suis donc inquiet" confie Tim Berners Lee, qui avoue néanmoins n’avoir pas perdu toute trace de son optimisme. Le chercheur prend simplement acte des récents phénomènes de manipulation via la publicité, qui ont notamment touché les réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter pendant l’élection présidentielle américaine.
Outre l’économie de la publicité, Tim Berners Lee profite de son message pour attirer l’attention sur la question de la neutralité du net aux États unis. Le nouveau directeur de la FCC a en effet annoncé son intention de revenir sur les régulations imposant la neutralité du net sur les réseaux américains, régulations passées sous l’administration Obama. Selon Reuters, le dirigeant de la FCC entend présenter son plan dans le courant de la semaine prochaine, ce qui signifierait que la FCC devrait voter en décembre pour adopter ou non la nouvelle proposition de régulation.
Tim Berners Lee craint évidemment qu’une abolition de la neutralité du net ne vienne remettre en question les équilibres fondamentaux du réseau "Quand j’ai inventé le web, je n’ai pas eu besoin de contacter Vinton Cerf pour lui demander l’autorisation d’utiliser internet" explique le chercheur. Selon lui, un retour en arrière sur la question de la neutralité du net viendrait donner trop de pouvoir aux opérateurs télécom, qui pourraient favoriser certaines offres et en pénaliser d’autres selon leurs intérêts commerciaux.
Tim Berners Lee avait déjà abordé ces sujets dans une tribune datée du mois de mars. Le chercheur s’inquiétait alors des risques posés par la propagation de fake news sur les réseaux sociaux et le fait que les internautes avaient perdu le contrôle sur leurs données personnelles. Le constat est aujourd’hui largement partagé : le web ne ressemble plus vraiment à ce que ses premiers créateurs avaient imaginé et est aujourd’hui largement dominé par les intérêts commerciaux. Jusqu’au point où les standards du web acceptent des modules propriétaires et fermés afin de faire les yeux doux aux géants du streaming, avec la bénédiction de… Tim Berners Lee.

Auteur: Internet

Info: Par Louis Adam, Vendredi 17 Novembre 2017

[ progrès ]

 

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