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adaptation animale

Dans les abysses, des poissons absorbent 99,5% de la lumière entrante 

Dans les profondeurs océaniques, que les photons peinent à percer, les poissons ont développé toutes sortes de ressources pour les aider à se nourrir. Certains, par exemple, sont devenus experts en camouflage.



À l’instar des oiseaux de paradis, dont les plumes absorbent 99,95% de la lumière, et du Vantablack, cet objet créé par l’Homme capable d’en absorber autant, plusieurs espèces de poissons évoluant en eaux profondes ont développé une peau ultra-noire, capable d’absorber le moindre photon disponible (ou presque). Des chercheurs du Smithsonian Museum et de l’Université Duke (États-Unis) en ont répertorié une quinzaine. Ils détaillent leurs travaux dans la revue Current Biology.



Karen Osoborn, zoologiste au Smithsonian Museum, a d’abord été intriguée par ces poissons naturellement sombres après avoir essayé d’en photographier quelques-uns capturés dans des filets. Elle s’est alors très vite rendu compte que la grande majorité de leurs caractéristiques anatomiques étaient impossibles à isoler. "Peu importe comment vous configurez la caméra ou l’éclairage, ils aspirent simplement toute la lumière", explique-t-elle.



Des analyses en laboratoire ont finalement révélé pourquoi. La biologiste a découvert que de la mélanine – un pigment qui protège la peau humaine en absorbant 99,9% du rayonnement UV solaire – était présente en abondance dans la peau des spécimens étudiés. Mais pas que.



Ces pigments étaient également compactés dans des compartiments cellulaires, eux-mêmes rassemblés de manière très étroite. En outre, la taille, la forme et la disposition de ces cellules les amènent à diriger toute la lumière restante vers d’autres compartiments.



Grâce à cette approche, la plupart des poissons étudiés étaient capables d’absorber environ 99,5% des photons entrants.



"Si vous voulez vous fondre dans la noirceur infinie de votre environnement, aspirer chaque photon qui vous frappe est une excellente façon de procéder, explique Karen Osoborn. Ce qu’ils ont fait, c’est créer un piège à lumière super efficace. La lumière ne rebondit pas, et ne traverse pas. Elle pénètre simplement dans cette couche, puis disparaît".



Et ça marche !

Des modélisations informatiques ont en effet suggéré que cette capacité à réfléchir une quantité infime de lumière peut réduire de six fois la distance à laquelle ces prédateurs peuvent être repérés par leurs proies. Certains, notamment, sont des prédateurs d’embuscade qui ont développé des leurres bioluminescents. Les chercheurs soupçonnent ainsi que cette peau ultra-noire permet de les rendre invisibles à leur propre lumière.



Fait intéressant, les chercheurs ont même isolé une peau ultra-noire autour de l’intestin de l’une des espèces, nommée Cyclothone acclinidens. Selon eux, ce poisson aurait évolué ainsi pour absorber la lumière émise par ses proies bioluminescentes ingérées.

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/, Brice Louvet, rédacteur sciences, 17 juillet 2020

[ obscurité totale ]

 

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historique

Des parures en coquillages perforés et colorés datant de 80 000 ans
Les fouilles de quatre sites archéologiques marocains ont révélé de nouveaux coquillages marins perforés. Cette découverte confirme que des objets de parure étaient portés en Afrique du Nord entre 85 000 et 70 000 ans avant notre ère et permet de progresser dans la compréhension de l'origine des comportements humains modernes. Menée par une équipe multidisciplinaire réunissant des préhistoriens du CNRS et des chercheurs britanniques, marocains, israéliens et allemands.
Les objets de parure sont considérés avec l'art, les sépultures et l'utilisation de pigments comme l'un des indices archéologiques parmi les plus probants de l'acquisition d'une pensée symbolique. Pendant longtemps, on estimait que les plus anciens ornements dataient du début du Paléolithique supérieur en Europe soit autour de 40 000 ans avant notre ère. Or, au cours des dix dernières années, des fouilles effectuées dans cinq sites d'Afrique du Sud, du Nord et du Proche Orient ont permis d'exhumer des coquillages marins perforés datés de 100 000 à 70 000 ans. Ces découvertes ont révélé que ces coquillages, utilisés comme objets de parures, étaient plus anciens que ce qu'on supposait et que ces comportements avaient une origine africaine.
En comparant les coquillages découverts dans les sites archéologiques avec des coquillages actuels de la même espèce (Nassarius gibbosulus), les chercheurs ont montré que les spécimens archéologiques ont été perforés par les hommes. Tous les coquillages bien conservés révèlent à l'échelle microscopique des usures non présentes à l'état naturel qui sont interprétées comme des traces occasionnées par le port prolongé d'objets de parure. Certaines perles portent d'ailleurs les marques laissées par les outils en pierre utilisés pour les perforer. Par ailleurs, beaucoup de spécimens présentent des traces d'ocre sur les zones de frottement ou sur l'ensemble de la surface, indice que les coquillages et le fil étaient imbibés d'ocre. De plus, les scientifiques ont découvert des coquillages noircis par une action de chauffe qui précèderait les traces d'utilisation de ces spécimens. Certains coquillages ont donc pu être chauffés volontairement dans un milieu réducteur en présence de matière organique pour changer leur couleur et ainsi composer des parures avec des perles de différentes couleurs.
La datation des nouveaux sites archéologiques indique que les parures en coquillages, comme d'autres innovations culturelles de cette époque, pointes de projectiles bifaciales, outils élaborés en os, traitement thermique des pierres taillées semblent disparaître après 70 000 ans et ne réapparaître que 10 à 20 000 ans plus tard sous de nouvelles formes. Dans leur étude, les chercheurs s'interrogent sur la possibilité que la perte de ces innovations soit liée à la détérioration climatique dite du stade isotopique 4, il y a de 73 000 à 60 000 ans.

Auteur: Internet

Info: Proceedings of the National Academy of Sciences, août 2009

[ culture ] [ être humain ]

 

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théorie du tout

Un physicien affirme que l’Univers serait pixélisé

Cet article présente les travaux du Dr Melvin Vopson, physicien à l’Université de Portsmouth, qui avance l’idée audacieuse que l’Univers serait " pixélisé ", c’est-à-dire constitué d’unités fondamentales d’information, analogues à des pixels dans une image numérique1. Selon Vopson, la gravité ne serait pas une force fondamentale, mais le résultat d’un processus computationnel visant à organiser et à compresser l’information dans l’Univers. Cette approche s’appuie sur la " seconde loi de la dynamique de l’information ", postulant que chaque particule élémentaire stocke des données sur elle-même, à la manière de l’ADN dans une cellule vivante. Ainsi, l’espace serait composé de pixels, chaque pixel servant de support à cette information.

Principaux arguments et analogies

Vopson compare ce mécanisme à celui observé dans les jeux vidéo ou les environnements de réalité virtuelle, où il est plus efficace de calculer la position d’un seul objet plutôt que de multiples entités. Par extrapolation, il suggère que l’Univers pourrait fonctionner de façon similaire, optimisant sa " puissance de calcul " en regroupant l’information, ce qui se manifesterait, à notre échelle, par l’attraction gravitationnelle.

Implications et prolongements

Cette perspective ouvre de nouvelles voies pour comprendre des phénomènes complexes comme les trous noirs ou l’énergie sombre, en reliant la gravité à la théorie de l’information quantique. Elle pose également des questions fondamentales sur la nature de la réalité : l’Univers serait-il, en définitive, une construction informatique ? Cette hypothèse, bien que spéculative, rejoint les réflexions de figures comme Elon Musk sur la possibilité d’un univers simulé.

La physique de l’information 

L’article rappelle que la physique de l’information est une discipline émergente qui postule que toute réalité physique – des particules aux forces fondamentales – peut être décrite en termes de traitement et de stockage de l’information. Cette approche, issue de la mécanique quantique et de la théorie de l’information, envisage l’Univers comme un immense ordinateur, chaque interaction étant une opération de calcul.

Limites et état de la recherche

La théorie de Vopson reste à ce stade spéculative et nécessite des preuves expérimentales pour être validée. Elle s’inscrit dans un courant de pensée plus large qui cherche à unifier les lois de la physique en les reliant à l’information, notamment à travers l’étude de l’entropie et de la gravité dans le contexte des trous noirs.

Conclusion

L’article met en avant une vision novatrice et controversée de l’Univers, où la gravité et la structure même de l’espace-temps émergeraient de principes d’optimisation de l’information. Si elle venait à être confirmée, cette théorie bouleverserait notre compréhension des lois fondamentales de la physique et de la nature de la réalité elle-même.

 

Auteur: Internet

Info: 3 mai 2025. synthése littéraire par deepseek

[ technologie miroir ]

 

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femmes-hommes

7 choses que les hommes ne comprennent pas sur l’orgasme féminin.
Et pour lesquelles ils seraient en réalité un peu jaloux… Voici dix énigmes que les hommes tentent de percer sur l’orgasme féminin !
Pour certains hommes, l'orgasme féminin est inexplicable... voire incompréhensible et bardé de secrets. On a listé pour vous toutes les croyances qu'avaient les hommes sur l'orgasme féminin.

Les femmes peuvent jouir plusieurs fois à la suite.
Les hommes, eux, ne parviennent pas à recommencer tout de suite après avoir fait l’amour. Ils ont beau se rendre dans la salle de bain pour appliquer de l’eau sur leur pénis, voire lui faire un discours d’encouragement, rien n'y fait, parce que c'est physiologique, tout simplement ! Les femmes, de leur côté peuvent avoir plusieurs orgasmes à la suite. Et avouons-le : pour ça, ils ont de quoi être jaloux.

Les femmes ont la pêche après avoir eu un orgasme.
Comme si elles avaient bu une boisson énergisante, les femmes peuvent courir un marathon après être montée au septième ciel. La fin de l'orgasme masculin, lui, est plutôt vécu comme une tisane "Nuit calme". Plus question de tergiverser, généralement, l’homme a envie d’une seule chose : se mettre au lit.

L’orgasme féminin est un long voyage.
Si vous demandez à un homme comment il atteint l'orgasme, il vous répondra très souvent qu’il monte, monte, monte... Puis retombe. L’orgasme de la femme ressemble plus aux étapes d’un récit : une introduction, trois climats, un prologue et une intrigue secondaire. Un véritable roman...

Sur le buffet de l'orgasme, les femmes ont le choix.
L'orgasme féminin paraît être un voyage magnifique, sinueux et compliqué. Si le sexe se résumait à un dîner dans un petit restaurant, les hommes ne pourrait commander que du soda. C’est tout. Pas le choix entre du Coca, du Pepsi ou un Dr Pepper. Mais les femmes, elles, pourraient déguster un tas de boissons gazeuses. Ce serait, certes, toujours du soda, mais chaque boisson serait un peu différente.

Les femmes n'ont pas besoin d'être pénétrées pour avoir un orgasme.
Une idée qui, aux yeux des hommes, peut paraître étonnante. Tous les orgasmes masculins impliquent que le pénis pénètre dans quelque chose. Les femmes, elles, peuvent jouir lorsqu’on leur caresse les tétons, le clitoris et bien sûr lors de la pénétration. Mais ce ne doit pas être automatique, car le fait d'explorer d’autres orgasmes permet de mieux découvrir son corps.

L'orgasme des femmes dure plus longtemps.
C’est comme comparer un sprint et un marathon : cela n’a rien à voir. Si les hommes ont juste le temps de dire "ouf" lors de leur orgasme, les femmes, elles, passent un long moment à faire durer le leur. Pour leur plus grand plaisir !

Auteur: Internet

Info: sur marieclaire.fr

[ sexualité ] [ comparaison ]

 

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pesanteur

Un nouvel argument explore comment la croissance du désordre pourrait entraîner le rapprochement d'objets massifs. Les physiciens sont à la fois intéressés et sceptiques.

L’idée que la gravité pourrait émerger de principes thermodynamiques, plutôt que d’être une force fondamentale, connaît un regain d’intérêt grâce aux travaux récents de Daniel Carney et son équipe. Cette approche, dite gravité entropique, s’inscrit dans une longue quête pour expliquer l’attraction universelle par des mécanismes collectifs.

Contexte historique et théorique

Dès le XVIIe siècle, Newton envisageait des modèles mécanistes (comme des particules invisibles poussant les objets), sans parvenir à une théorie satisfaisante. Einstein révolutionna la compréhension en décrivant la gravité comme une courbure de l’espace-temps, mais ses équations restent incomplètes — notamment face aux singularités des trous noirs. Ces limites ont encouragé l’exploration d’explications alternatives, où la gravité résulterait de phénomènes microscopiques émergents.

La gravité entropique : principes et modèles. 

La théorie repose sur un parallèle entre gravité et thermodynamique :

- L’entropie (mesure du désordre) jouerait un rôle central. Les systèmes massifs créeraient localement des zones d’ordre, que l’univers chercherait à équilibrer en maximisant le désordre global, simulant ainsi une attraction.

 Deux modèles récents illustrent ce mécanisme :

1   Réseau de qubits : Un cristal de particules quantiques s’alignerait près des masses, générant des zones ordonnées. La tendance naturelle à maximiser l’entropie pousserait les masses à se rapprocher.

2   Qubits non locaux : Sans structure spatiale fixe, ces particules ajusteraient leur énergie en fonction de la distance entre masses, favorisant leur rapprochement pour augmenter l’entropie.

Forces et faiblesses de l’approche

- Avantages : Offre une piste pour unifier gravité et physique quantique.

- Propose des prédictions testables, comme l’effet sur des masses en superposition quantique.

Limites :

- Les modèles actuels n’intègrent pas la relativité générale (cruciale pour les champs gravitationnels intenses).

- Aucune preuve directe des qubits hypothétiques.

- Critiqués pour leur " ingénierie ad hoc " et leur incapacité à capturer les spécificités de l’espace-temps einsteinien.

Implications et débats

Si cette théorie reste marginale, elle stimule des questions fondamentales :

- La gravité newtonienne pourrait n’être qu’une moyenne statistique, avec des fluctuations observables dans des conditions extrêmes.

- Des expériences sur l’effondrement de la fonction d’onde quantique pourraient invalider ou conforter ces modèles.

En conclusion, la gravité entropique incarne une audace conceptuelle héritée des intuitions de Newton et Einstein, tout en illustrant les défis persistants de la physique théorique. Bien que spéculative, elle rappelle que les lois apparentes de la nature pourraient dissimuler des réalités plus profondes — et peut-être plus chaotiques.





 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.quantamagazine.org/is-gravity-just-entropy-rising-long-shot-idea-gets-another-look-20250613/ , 13 juin 2025 - synthèse de perplexity.ai

[ poids ] [ sciences ]

 

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langage commun

Les lettres ont d'abord été des images. Les deux premières lettres de notre alphabet, qui lui donnent son nom, étaient à l'origine,  respectivement, une tête de taureau, et une maison.

A toutes les époques, s'exprime le souci, derrière les signes abstraits de notre alphabet, de retrouver une dimension figurative. Peintres, calligraphes, graphistes ou publicitaires, illustrateurs de livres pour enfants, écrivains et poètes, réintroduisent dans la lettre les images perdues.

Rappel de l'origine figurative de notre alphabet à travers l'histoire de l'aleph au travers de trois phases dans l'évolution qui mène de l'image à la lettre, du dessin à l'alphabet.

Dans un premier temps, le dessin représente le plus fidèlement possible un objet réel. Ce type d'écriture suppose qu'il existe autant de signes que d'objets.

Pour éviter la multiplicité des signes, on inventa certains procédés. Le premier consiste à permettre au dessin non seulement de signifier l'objet dessiné mais aussi certaines réalités rattachées au même objet : aussi, en Mésopotamie, pays entouré de montagnes, le signe  signifie montagne mais aussi frontière et, au-delà de la frontière, l'étranger. On passe ainsi du pictogramme à l'idéogramme.

A l'étape suivante, le son du signe initial est préservé mais il ne renvoie plus à l'image ou à l'objet mais seulement au son prononcé. Le signe devient phonogramme et s'associe à d'autres signes-sons comme dans les rébus pour former des mots.

La dernière étape consiste à garder le signe en ne le référant plus ni à l'image, ni au son de l'objet désigné, juste au début du son. Par le principe de l'acrophonie* naît alors l'alphabet.

C'est ainsi que le signe aleph permettant de désigner le bœuf ne signifie plus que le son "a".

Au commencement était donc le bœuf ou le taureau. Le bœuf avait une grande importance dans une civilisation rurale : force motrice, symbole d'énergie.

Chez les Egyptiens, le hiéroglyphe du taureau est un "déterminatif " permettant de préciser que le signe précédent désigne du bétail. Le taureau est alors dessiné sur pieds.

Chez les Phéniciens, le aleph ne représente plus qu'une image stylisée de la tête du taureau avec quelques variantes : parallèlement, au moment où l'image se réduit, elle se met à représenter au-delà du taureau, tout ce qu'il symbolise : force, énergie, vigueur. 

La phase suivante aboutit à la disparition de l'image figurative. La tête devient un simple trait sur lequel reposent les cornes : 

Ensuite le signe tourne à 90°, les cornes traversant la tête. 

Enfin, après un nouveau pivotement à 90 degrés la forme est complètement retournée et donne le alpha grec, d'où provient le "A" de notre alphabet : 

Auteur: Internet

Info: https://musicienintervenant.pagesperso-orange.fr/Templates/musiquepeintureletrsign.htm. *n.f. Énonciation d'une lettre de l'alphabet à l'aide d'un mot dont la lettre initiale représente cette lettre (ex. A comme Anatole).

[ émergence ] [ analogies ] [ caractères ] [ logotypes ] [ communication picturale ]

 
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science-fiction

Le scepticisme scientifique est le pain quotidien du Dr Steven Novella. En tant que président de la New England Skeptics' Society, sa mission est de promouvoir la science et la pensée critique. Novella met en lumière des preuves sur une série de sujets complexes sur son blog et son podcast 'The Skeptics Guide to the Universe'.

Dans son dernier livre, The Skeptics' Guide to the Future, Novella, neurologue à Yale, regarde l'avenir avec un œil critique, tentant de prévoir l'avenir de manière réaliste plutôt que de se laisser prendre au battage médiatique qui accompagne généralement le futurisme. Parmi la panoplie de sujets qu’il aborde figure la notion de réalité neuronale, qui serait l’expression ultime de la réalité virtuelle.

"Avec la réalité neuronale, vous n'avez pas besoin de porter des lunettes, ni de vous soucier de problèmes de sécurité ou de déconnexion entre les mondes physique et virtuel", écrit-il. "La réalité neuronale utilise une interface cerveau-machine pour introduire directement le monde virtuel dans votre esprit."

Il n’y aurait pas de casque encombrant ni de contrôleurs portables.

"Cela remplacerait complètement vos entrées sensorielles et autres sorties motrices par un monde virtuel, pendant que vous, par exemple, êtes allongé en toute sécurité dans votre lit", a-t-il décrit. 

Cette réalité neuronale semble trop futuriste pour être possible. Mais Novella dit que cela arrivera certainement. "Il n'y a aucune raison de penser que cette technologie n'est pas possible ; la seule question est de savoir combien de temps cela prendra et quelle sera la qualité de la technologie."

On pourrait imaginer que cette technologie soit d'abord utilisée dans un esprit compassionnel. Les personnes souffrant du syndrome d'enfermement (locked in) pourraient être les premières à l'utiliser, suivies par les tétraplégiques. Ensuite, les personnes âgées et les infirmes pourraient vivre leurs derniers jours dans des mondes fantastiques à l'intérieur de leur esprit. Toutefois, à terme, la réalité neuronale pourrait devenir dystopique, ou utopique, selon le point de vue que l'on adopte.

"Il ne fait aucun doute qu'il pourra être séduisant de vivre dans un monde virtuel où l'on peut littéralement disposer de pouvoirs quasi divins", commente Novella.

À terme, presque tout le monde pourrait décider de "prendre la pilule bleue"* et de vivre dans une réalité neuronale.

Comme le note Novella, cela pourrait être la réponse au paradoxe de Fermi, qui attire l'attention sur l'absence de preuves de l'existence d'une vie extraterrestre intelligente, alors qu'elle devrait être courante dans notre univers. 

Peut-être que des extraterrestres sont installés en toute sécurité sous terre, encadrés soignés et protégés par des robots, et qu'ils se contentent de vivre dans leur propre esprit.

Auteur: Internet

Info: https://www.realclearwire.com, Ross Pomeroy. *Pilule rouge et pilule bleue représentent un choix entre la volonté d’apprendre une vérité potentiellement troublante ou qui change la vie en prenant la pilule rouge ou en restant dans l’expérience satisfaite de la réalité ordinaire avec la pilule bleue. Les termes proviennent du film The Matrix de 1999.   Le concept de pilules rouges et bleues a depuis été largement utilisé comme métaphore politique, en particulier parmi les libertaires de droite et les conservateurs aux États-Unis, où "prendre la pilule rouge" ou être "pilule rouge" signifie prendre conscience des préjugés politiques inhérents. dans la société, y compris dans les médias grand public, et finalement devenir un penseur indépendant ; tandis que "prendre la pilule bleue" ou être "la pilule bleue" signifie accepter sans aucun doute ces prétendus préjugés.

[ monde humain consensuel ] [ terre cerveau anthropique ] [ pur esprit ]

 

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raisonnements

Tous les biais cognitifs simples dans une seule infographie.
Le cerveau humain est capable de choses incroyables, mais il est aussi souvent extrêmement imparfait.
La science a montré que nous avons tendance à faire toutes sortes d'erreurs mentales, appelées "contraintes cognitives", qui peuvent affecter notre pensée et nos actions. Ces biais, comme le souligne Jeff Desjardinsde Visual Capitalist, peuvent nous amener à extrapoler des informations provenant de mauvaises sources, à chercher à confirmer les croyances existantes ou à ne pas nous souvenir d'événements comme ils se sont réellement passés!
Tout ceci fait bien sûr partie de l'être humain, mais ces biais cognitifs peuvent également avoir un effet profond sur nos efforts, nos investissements et notre vie en général. Pour cette raison, cette infographie de DesignHacks.co est particulièrement pratique. Elle montre et regroupe les 188 biais de confirmation connus existants.
QU'EST-CE QU'UN BIAS COGNITIF?
Les humains ont tendance à penser de certaines manières qui peuvent conduire à des écarts systématiques d'une prise de jugement rationnel.
Ces tendances proviennent habituellement de :
- Raccourcis de traitement de l'information
- Capacité de traitement limitée du cerveau
- Motivations émotionnelles et morales
- Distorsions dans le stockage et la récupération des souvenirs
- Influence sociale
Les biais cognitifs ont été étudiés durant des décennies par des universitaires dans les domaines de la science cognitive, de la psychologie sociale et de l'économie comportementale, mais ils sont particulièrement pertinents dans le monde de l'information. Ils influencent la façon dont nous pensons et agissons, et de tels raccourcis mentaux irrationnels peuvent conduire vers toutes sortes de problèmes dans l'entrepreneuriat, l'investissement ou la gestion.
EXEMPLES DE BIAS COGNITIFS
Voici quatre exemples de la façon dont ces types de biais peuvent affecter les gens dans le monde des affaires:
- Biais de familiarité: un investisseur met son argent dans "ce qu'il connait", plutôt que de rechercher les avantages évidents d'une diversification de portefeuille. Juste parce qu'un certain type d'industrie ou de sécurité est familier n'en fait pas une sélection logique.
- Le biais de l'auto-attribution: un entrepreneur attribue excessivement le succès de sa société à lui-même, plutôt qu'à d'autres facteurs (équipe, chance, tendances de l'industrie). Quand les choses ne vont pas, il blâme ces facteurs externes pour avoir stoppé sa progression.
- Ancrage de partialité : un employé lors d'une négociation de salaire dépend trop du premier chiffre mentionné dans les négociations plutôt qu'examiner de façon rationnelle une gamme d'options.
- Le biais de survie: l'esprit d'entreprise semble facile, car il y a tant d'entrepreneurs prospères. C'est pourtant bien un biais cognitif: les entrepreneurs prospères sont les meilleurs, ceux qui ont survécu, alors que les millions qui ont échoué sont parti pour faire d'autres choses.

Auteur: Internet

Info: Zero Hedge, 29 sept 2017

[ réflexion ] [ réfléchir ]

 

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neuroscience

Des chercheurs identifient l’origine des voix qu’entendent les personnes schizophrènes

Dans le cadre d’une étude récente menée en Chine, des chercheurs ont avancé dans la compréhension des hallucinations auditives chez les individus schizophrènes. Cela a été possible grâce à un examen qui a permis de mesurer et d’enregistrer l’activité électrique du cerveau : l’électroencéphalogramme.

Comprendre l’origine des hallucinations auditives

Qualifiée de pathologie psychiatrique chronique complexe, la schizophrénie fait parfois parler d’elle dans la presse scientifique. En 2017, par exemple, une expérience de réalité virtuelle en Belgique avait permis de plonger dans le quotidien d’une personne schizophrène. Se manifestant principalement par une importante perte de contact avec la réalité qui peut prendre plusieurs formes, ce trouble psychotique affecterait près de 0,72 % de la population à un moment donné de la vie.

Une équipe de la NYU Shanghai (Chine) a publié une étude sur le sujet dans la revue Plos Biology le 3 octobre 2024. Les chercheurs ont en effet expliqué avoir réussi à comprendre l’origine des hallucinations auditives de certaines personnes schizophrènes. Rappelons en effet que les individus impactés entendent des voix provenant de leurs propres pensées qu’ils ne parviennent pas à distinguer des sons extérieurs. Autrement dit, ils ont l’impression qu’une personne invisible communique avec eux.

Ici, les scientifiques chinois ont élaboré une cartographie des ondes cérébrales de ces patients en utilisant des moniteurs d’électroencéphalogramme. Cela leur a ainsi permis de détecter les activités anormales dans leur cerveau.

L’espoir de découvrir un traitement

L’étude a intégré une quarantaine de patients, dont vingt qui ont déjà eu des hallucinations auditives et vingt qui n’en ont jamais subi. Selon les scientifiques, des dysfonctionnements au niveau des signaux de décharge corollaire* sont la cause de ces hallucinations. C’est ce qui fait que les patients continuent de percevoir leurs pensées de cette façon. Par ailleurs, les scientifiques ont également identifié une activation imprécise de la copie d’efférence* qui contribue à renforcer la perception des sons provenant des pensées. Les personnes schizophrènes éprouvent donc des difficultés à distinguer la réalité de leur imagination en raison de la présence de problèmes de connexion entre leurs systèmes moteur et auditif. En bout de chaîne, ces individus sont donc incapables de différencier leurs propres pensées du monde extérieur.

Les responsables des travaux espèrent utiliser les données de l’étude pour affiner les recherches de traitements contre la schizophrénie. Ces recherches pourraient finalement permettre d’améliorer les thérapies actuelles ou de développer de nouvelles techniques pour accélérer le rétablissement des personnes schizophrènes.

Selon une publication de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) datant de 2022, environ 24 millions de personnes sont schizophrènes dans le monde, soit une sur 300. La recherche de traitement et l’amélioration des thérapies existantes relèvent donc clairement de la santé publique.


 

 

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/, Yohan Demeure,  25 octobre 2024 *Lorsque vous prononcez des mots, votre cerveau envoie des signaux à vos muscles pour produire les sons. Mais en parallèle, il envoie également une copie de ces signaux à votre système auditif. C'est cette copie qu'on appelle décharge corollaire qui permet à votre cerveau de Prédire le son de votre propre voix : en quelque sorte, il sait à l'avance ce que vous allez entendre. Grâce à cette prédiction, votre cerveau peut filtrer le bruit de votre propre voix et se concentrer sur les autres sons. C'est donc un mécanisme qui permet à notre cerveau de se représenter activement les conséquences sensorielles de nos propres actions. La copie d’efférence est un terme synonyme de décharge corollaire. Une activation imprécise de cette copie signifie simplement que ce mécanisme ne fonctionne pas correctement.

[ maladie mentale ] [ folie ] [ dissociation ]

 

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chiroptères

Une mutation génétique clé, nocive pour l'homme, semble avoir ouvert le ciel aux chauves-souris.

Les chauves-souris ont réalisé quelque chose qu'aucun autre mammifère n'a jamais fait : ces bêtes aux ailes de cuir ont évolué vers le vol motorisé grâce à des membranes spécialisées appelées patagia qui relient leurs membres et leurs doigts au reste de leur corps. Une nouvelle étude sur les embryons de chauve-souris publiée dans BMC Biology révèle une étape cruciale dans l'évolution de ces animaux autrefois terrestres vers le vol, qui pourrait impliquer un gène connu pour ses mutations néfastes chez l'homme.

Les paléontologues n'ont pas encore découvert de fossiles montrant une transition vers les premières chauves-souris volantes. L'aile de la chauve-souris est un amalgame fou d'éléments anatomiques dérivés et nouveaux", explique Karen Sears, biologiste à l'université de Californie à Los Angeles, auteur de l'étude. Le plagiopatagium, un patagium spécifique qui relie le côté du corps aux bras et aux jambes, en est l'un des éléments les plus importants. Ce tissu prend des formes variées selon les espèces de chauves-souris : il a tendance à être plus large chez les espèces frugivores et plus étroit chez celles qui chassent les insectes volants. Pour déterminer si ces formes proviennent d'une aile de chauve-souris ancestrale ou si elles ont évolué indépendamment, Mme Sears et ses collègues ont étudié l'embryologie de différentes espèces de chauves-souris et les gènes responsables du développement du tissu.

Les chercheurs ont constaté qu'au cours du développement, le plagiopatagium se développe sur le côté du corps du fœtus et fusionne avec ses membres. Ce schéma se retrouve chez toutes les espèces étudiées, ce qui indique l'existence d'une aile ancestrale. Une mutation dans un gène particulier appelé Ripk4 pourrait avoir permis ce changement.

L'évolution est imprévisible et le développement est souvent modifié d'une manière que nous ne pouvons pas anticiper ou que nous n'anticipons pas", explique M. Sears. Chez l'homme et la souris de laboratoire, les mutations de Ripk4 peuvent altérer la peau et créer, entre autres, des structures semblables au patagium et des fentes labiales. Environ la moitié des espèces de chauves-souris vivantes présentent des fentes palatines, une caractéristique qui pourrait être liée à l'écholocalisation des chauves-souris.

Selon Charles Feigin, biologiste à l'université de Melbourne, qui n'a pas participé à la nouvelle étude, ces résultats apportent une preuve importante de la manière dont les couches de peau fusionnent pour former la membrane de vol essentielle des chauves-souris. Cette fusion rend les ailes suffisamment résistantes pour permettre le vol motorisé, explique Feigin ; les membranes similaires, plus faibles, des autres mammifères aériens les limitent au vol plané. Une mutation fortuite pourrait avoir été la clé qui a ouvert le ciel aux chauves-souris.

Auteur: Internet

Info: https://www.scientificamerican.com, "Flight Secrets", octobre 2023, Riley Black

[ palier évolutif ] [ hasard ] [ convergence ]

 

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