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intégration

(Ur, En allemand préfixe permettant l'accentuation ou l'exagération d'un mot)

En théorie des ensembles, un ur-element (ou urelement) est quelque chose qui n'est pas un ensemble mais qui peut être élément d'un ensemble.

Ils partagent ainsi avec le seul ensemble vide le fait de ne posséder aucun élément, mais pour des raisons tout à fait différentes : rien ne peut appartenir à un ur-element parce que cela n'a pas de sens, alors que rien n'appartient à l'ensemble vide par définition.

Les ur-elements sont aussi appelés atomesindividuséléments primitifs ....

La théorie des ensembles moderne a pu montrer que, pour développer l'ensemble des mathématiques, on pouvait complètement se passer d'atomes. Tous les ensembles utiles peuvent être construits à partir de l'abstraction mathématique qu'est l'ensemble vide. 

Néanmoins les théories des ensembles avec ur-elements gardent leur intérêt, pour des théories des ensembles faibles, ou tout simplement parce qu'elles peuvent apparaître plus naturelles au prime abord. De façon imagée, si on veut prouver que tout homme résidant à Paris réside en France, on va utiliser les propriétés de la relation d'inclusion telles qu'elles sont définies en théorie des ensembles. Pourtant, on ne va pas affirmer pour le prouver que tel homme (ur-element) qui vit à Paris donc en France est construit à partir de l'ensemble vide.

Adjoindre à l'ontologie ensembliste des objets qui ne sont pas des ensembles permet d'étendre son application à d'autres domaines. Mais il faut bien sûr formellement s'assurer que les théorèmes acquis sur les seuls ensembles peuvent s'exporter hors de ce domaine. D'où l'intérêt d'une théorie des ensembles avec ur-elements qui peut le garantir formellement.

Syntaxiquement, leur introduction consiste à enrichir le langage ensembliste (ne comprenant que les symboles de relation binaire d'appartenance et d'égalité) de constantes d'individus.

Les quantifications présentes dans les axiomes de la théorie des ensembles sont alors généralement relativisées aux seuls ensembles et ne s'appliquent pas aux ur-elements.

Dans des axiomatiques comme la théorie des ensembles typée, les objets de type 0, ou atomes, peuvent être considérés comme des ur-elements.

Résultats

L'adjonction d'ur-elements au système des New Foundations de  Quine (NF), a des conséquences surprenantes. En particulier, alors que l'on ne sait pas si la théorie NF est cohérente (relativement à ZFC et ses extensions), la théorie NF avec Ur-elements, notée NFU, se révèle cohérente relativement à l'arithmétique de Peano : une théorie bien plus faible que ZFC. De plus NFU plus l'axiome du choix est cohérente relativement à NFU, alors que NF démontre la négation de l'axiome du choix !

Auteur: Internet

Info: https://fr.wikipedia.org/wiki/Ur-element

[ composant singulier ] [ corps étranger ]

 

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dépravation

En 1770, un père de famille vint se jeter aux pieds de M. de Sartines, et lui dit que la veille au soir on a enlevé sa fille, et qu'il ne sait ce qu'elle est devenue.
M. de Sartines lui promet une prompte vengeance, et lui assigne un jour pour lui donner des nouvelles sûres de son enfant; il fait faire les perquisitions les plus exactes, et parvient enfin à découvrir les ravisseurs. Le père revient aujour marqué ; M. de Sartines le reçoit les larmes aux yeux : "Hélas ! lui dit ce magistrat, vous êtes bien malheureux, mais je suis presque aussi à plaindre que vous : je sais où est votre fille, et je ne puis vous rendre justice : une autorité supérieure me lie les mains..." L'infortunée était au Parc aux Cerfs, et avait été enlevée pour les plaisirs du roi.
Les courtisans suivaient à l'envi l'exemple de leur maître. Quelques mois après, M. le duc de *** devient amoureux d'une jeune demoiselle très-jolie, fille d'un ancien officier : ne pouvant corrompre ni elle ni sa mère, par argent, il imagine un stratagème bien digne de la cour de Louis XV. Il se déguise avec quelques-uns de ses gens, met le feu pendant la nuit à la maison où demeuraient la mère et la fille; il entre comme pour donner du secours, enlève la demoiselle, la met dans un carrosse, et en abuse à deux lieues de là. Il se rend coupable du double crime de ravisseur et d'incendiaire.
Ce qu'il y a de remarquable, c'est qu'il ne fut point puni, malgré les plaintes de M. de Sartines; il en fut quitte pour quelque argent. Le duc de ***, son père, présenta au roi cette affaire comme une petite plaisanterie, et le monarque se contenta de recommander au fils d'être un peu plus sage à l'avenir.
Peu de seigneurs de la cour de France résistèrent à cette contagion, et se préservèrent de la corruption générale. M. le maréchal de Brissac était un de ces derniers.
Il y a quelques années qu'on le plaisantait sur la rigidité de ses principes d'honneur et de probité, et sur ce qu'il se fâchait, parce qu'on prétendait qu'il était c..., comme tant d'autres, Louis XV qui était présent, et qui riait de sa colère, lui dit : "Allons, monsieur de Brissac, ne vous fâchez point, c'est un petit malheur, ayez bon courage.
- Sire, répondit M. de Brissac, j'ai toutes les espèces de courage, excepté celui de la honte."

Auteur: Internet

Info: Correspondance secrète, année 1774, in le Dictionnaire encyclopédique d'anecdotes modernes, anciennes, françaises et étrangères d'Edmond Guerard

[ abus de pouvoir ] [ dépravation ] [ viol ] [ honneur ]

 

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après coup

J'ai manqué les deux dernière semaines parce que j'ai été enlevé par un groupe d'écureuils complètement cinglés qui m'ont kidnappé avant de m'enfermer dans une pièce sombre et froide. Heureusement il y a eu un tremblement de terre et j'ai pu m'échapper et courir vers une cabine téléphonique pour vous appeler. Mais par dommage, pile au même moment, il y eut une éclipse de soleil, et l'obscurité m'a fait me perdre de sorte que je suis tombé dans une grande caisse en bois qui a été mise immédiatement dans un bateau en partance pour les USA. Là-bas j'ai été arrêté comme illégal et mis en prison pour deux jours avant d'être extradé vers la France. J'allais arriver chez moi quand un camion fou m'a renversé, et j'ai eu les 2 jambes abîmées. L'ambulance qui me conduisait à l'hôpital a alors percuté un van et le choc m'a éjecté et propulsé dans la mer. La, heureusement, un groupe de dauphins a pu me sauver la vie et m'a ramené en Angleterre. Mais du coup je n'avais plus mes papiers. J'ai essayé de l'expliquer mais mon anglais est tellement mauvais qu'ils ont compris que je préparai une mission secrète pour déstabiliser leur gouvernement. Donc je me suis à nouveau retrouvé en prison. Heureusement j'y ai trouvé une cuillère en acier qui m'a permis de creuser un trou pour m'échapper. Après quatre jours de planque à Brighton, j'ai réussi à trouver un bateau et à me cacher dedans. Manque de pot, ce bateau a heurté un rocher et a coulé à mi-chemin dans la manche, ainsi ai-je du m'accrocher à un morceau de bois et attendre et me laisser dériver jusqu'au Havre. Deux jours ont passé et finalement j'ai vu la terre. Sur le rivage, j'étais sans connaissance. Je ne savais plus trop ou j'en étais. Un pêcheur m'a porté dans sa petite maison où, avec son épouse, ils m'ont nourri et redonné la santé. Je souffrais aussi d'un peu d'amnésie. Alors, après trois jours, ils m'ont amené à la police qui m'a arrêté - vous n'allez pas me croire - parce que je ressemble à un gangster célèbre. Bref il a fallu les convaincre que je n'étais pas la bonne personne. Ils m'ont laissé partir et j'ai pu rentrer à la maison. Mais, à cause de tous ces malheurs j'avais perdu mes clefs. Alors j'ai dû escalader le mur pour atteindre une fenêtre ouverte et suis tombé, me cassant un bras. Donc, si tout va bien, je serai là la semaine prochaine.

Auteur: Internet

Info:

[ enfumage ] [ provocation ]

 

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cognition humaine

La pensée humaine est infiniment moins rapide que la perception sensorielle

Des scientifiques californiens ont calculé que le cerveau humain traitait les informations à la vitesse “extrêmement” lente de 10 bits par seconde, alors que nos récepteurs sensoriels sont capables de traiter plus d’un milliard de bits dans le même laps de temps. Un contraste aussi “ frappant ” qu’“ inexpliqué ”.

C’est une étude qui, de l’aveu même de ses auteurs, soulève plus de questions qu’elle n’apporte de réponses. Car en parvenant à mettre un chiffre sur la vitesse de la pensée humaine, des chercheurs du California Institute of Technology (Caltech) viennent de bouleverser l’image que l’on avait de notre cerveau.

“C’est un peu un contrepied aux exagérations sans fin sur l’incroyable complexité et la puissance du cerveau humain”, déclare le neuroscientifique Markus Meister, auteur de l’étude, publiée dans la revue Neuron. La réalité de notre soi-disant “superordinateur” serait en effet bien différente : “Nous sommes incroyablement lents”, assène-t-il.

En utilisant la théorie de l’information de Shannon – une théorie mathématique permettant de quantifier, au moyen de probabilités, le contenu en information présent dans un ensemble de données – Markus Meister et son équipe ont pu déterminer que le cerveau traitait les informations à la vitesse de 10 bits par seconde.

“Optimisation” du cerveau

Un chiffre ridicule si on le compare au “flot d’informations qui assaille nos sens”, remarque le New York Times. Les auteurs de l’étude – titrée “L’insoutenable lenteur de l’être”, clin d’œil ironique à l’écrivain Milan Kundera – estiment ainsi que “les millions de cellules photoréceptrices présentes dans un seul œil peuvent transmettre 1,6 milliard de bits par seconde”. En ajoutant nos autres sens, se sont donc plusieurs milliards de bits que notre cerveau capte à chaque seconde, pour n’en traiter qu’une quantité infinitésimale.

“ Le contraste frappant entre ces chiffres reste inexpliqué et touche à des aspects fondamentaux du fonctionnement cérébral”, observent les chercheurs de Caltech. Et d’égrener les questions : “ Quel substrat neuronal impose cette limite de vitesse au rythme de notre existence ? Pourquoi le cerveau a-t-il besoin de milliards de neurones pour traiter 10 bits par seconde ? Pourquoi ne pouvons-nous penser qu’à une seule chose à la fois ? ”.

Ils reconnaissent aussi que cette lenteur n’est pas forcément un défaut puisqu’elle n’empêche pas le cerveau de fonctionner de façon extrêmement efficace, de la formation des pensées à la prise de décision. Des millions d’années d’évolution auraient ainsi “ optimisé ” notre cerveau pour lui permettre de “ tourner ” de manière économe.



 

Auteur: Internet

Info: https://www.courrierinternational.com/, 28 décembre 2024, source : https://www.cell.com/neuron/abstract

[ analogie ] [ intellection vs épigénétique ] [ différentiel ] [ corps-esprit ] [ tactile ]

 

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mammifères

Le lait maternel, langage biologique : découvertes fondamentales de la Dr Katie Hinde

Katie Hinde, professeure associée à l' Arizona State University est l'une des pionnières de la lactation comparée, discipline qui étudie le lait non pas comme simple substance nutritive, mais comme système de communication évolutif entre la mère et son petit.

1. Le lait différencié selon le sexe du petit

Dans une étude fondatrice menée sur des macaques rhésus ( Macaca mulatta ), Hinde a démontré que les mères ajustent la composition de leur lait en fonction du sexe de leur petit :

- Les mères de mâles produisent un lait plus riche en graisses et en protéines , favorisant une croissance rapide .

- Les mères de femelles produisent un lait plus abondant en volume , avec davantage de calcium , favorisant un développement osseux précoce. (1)  

2. Le cortisol maternitaire et la programmation comportementale

Hinde a également montré que le cortisol , hormone du stress, est présent dans le lait maternel et influence le développement du système nerveux du petit. Les petits nourris avec un lait riche en cortisol présentent :

- une croissance accélérée ,

- mais aussi une hypervigilance , une réactivité émotionnelle accrue , et une exploration moindre. Ces effets sont modulés par le statut social de la mère et son expérience reproductive. *

3. Le lait comme vecteur immunitaire dynamique

Bien que le mécanisme exact reste à confirmer chez l'humain, des études font que la salive du nourrisson, en contact avec le mamelon maternel, peut transmettre des signaux immunitaires. En retour, la mère produit des anticorps spécifiques, qui sont transférés au petit via le lait. Ce dialogue immunitaire est bidirectionnel, rapide et adaptatif.  **

4. Le lait maternel : empreinte biologique

Chaque mère produit un lait unique , dont la composition varie :

- selon l'heure du jour (pic de lipides en milieu de matinée),

- selon la durée de tétée (le lait devient plus riche en graisses à la fin de la tétée),

- selon l'âge du nourrisson (transition colostrum → lait mature),

- selon l'histoire évolutive de l'espèce. ***

Conclusion scientifique

Le lait maternel n'est pas un aliment statique, mais un système de communication vivant, évolutif , adaptatif , et spécifique à chaque dyade mère-enfant. La Dr Hinde a démontré que la lactation est un dialogue biologique, où l'analyse chimique du lait révèle l'histoire évolutive, physiologique et comportementale de deux corps en relation.



Auteur: Internet

Info: (1) Hinde, K. (2009). Lait plus riche pour les fils, mais plus de lait pour les filles chez les mères macaques rhésus . Behavioral Ecology and Sociobiology, 63(8), 1231–1240. DOI : 10.1007/s00265-009-7378-0 *Hinde, K. et al. (2015). Le cortisol dans le lait maternel reflète l'histoire de vie maternelle et prédit le tempérament du nourrisson . Biology Letters, 11(4), 20150134. DOI : 10.1098/rsbl.2015.0134 ** Hassiotou, F., & Hartmann, PE (2014). A l'aube d'une nouvelle découverte : le potentiel des cellules souches du lait maternel . Nutrition avancée, 5(6), 770-778. (Hinde cite ce mécanisme dans ses revues générales.) ***Hinde, K., & German, JB (2012). L'alimentation dans un contexte évolutif : enseignements tirés du lait maternel . Journal of the Science of Food and Agriculture, 92(11), 2219–2223. DOI : 10.1002/jsfa.5720

[ . ]

 
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teinte

En chinois, il n'existe pas à l'origine de mot unique pour désigner la couleur bleue. Les couleurs bleues sont plutôt décrites comme des nuances du vert ou du noir. Cela reflète le fait que le bleu est une couleur moins importante dans la culture chinoise que dans la culture occidentale.

En Occident il y a le bleu et le vert. Mais en Chine, il y a le Qing (prononce ‘ching’), une nuance bleu-vert ou vert-bleu, selon le point de vue et qui en dit long sur l’histoire de la couleur bleue et de la couleur verte dans ce pays. Le Qing symbolise également le renouveau, la santé, la vigueur et la vitalité. Beaucoup de couleurs correspondent à ce mélange magnifique de bleu et de vert, y compris le turquoise et le bleu céruléen. 

Le terme "青" (qīng) en chinois est  donc souvent utilisé pour décrire une couleur qui peut inclure des teintes de vert, de bleu ou même de noir, selon le contexte. Il peut être traduit par "vert" ou "bleu" en fonction du contexte spécifique.

Ainsi, "青" (qīng) peut être utilisé pour décrire une gamme de couleurs qui englobe à la fois le vert et le bleu. Dans certaines situations, on peut même le traduire par "cyan" en français, pour refléter une teinte qui se situe entre le vert et le bleu.

La nature polysémique du terme "青" (qīng) en ce qui concerne la couleur reflète la manière dont certaines langues, y compris le chinois, abordent les catégories de couleurs de manière plus fluide par rapport aux langues occidentales qui ont des distinctions plus nettes entre le vert et le bleu.

Le développement d'un mot spécifique pour la couleur bleue en langue chinoise moderne est souvent associé à l'influence de langues étrangères et à des changements culturels. Le terme 蓝 (lán) a été introduit pour désigner la couleur bleue, et il est maintenant couramment utilisé dans ce contexte.

Il est intéressant de noter que certaines recherches suggèrent que la distinction entre le bleu et le vert n'est pas aussi prononcée dans certaines langues asiatiques, y compris le chinois, par rapport aux langues occidentales. Cela peut être dû à la façon dont les couleurs sont perçues et catégorisées dans différentes cultures. Par exemple, en chinois, les mots pour le bleu et le vert peuvent parfois être utilisés de manière interchangeable, reflétant une perception plus large de la gamme de couleurs qui entrent dans ces catégories.


Auteur: Internet

Info: compil de mg et plusieurs bots

[ historique ] [ orient - ponant ] [ langues comparées ]

 

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chronos

Une nouvelle théorie propose que le temps ait trois dimensions... Et nous pourrons bientôt la tester !

 Depuis plus d’un siècle, la physique moderne repose sur une idée simple : l’univers est constitué de quatre dimensions. Trois pour l’espace (hauteur, largeur, profondeur), une pour le temps. Cette vision de l’espace-temps, formulée par Einstein, a révolutionné notre compréhension du cosmos. Mais cette belle construction pourrait être… incomplète.

Un chercheur de l’Université d’Alaska Fairbanks, Gunther Kletetschka, propose une théorie radicale : et si le temps possédait lui aussi trois dimensions, au même titre que l’espace ? Une hypothèse qui semble sortie d’un roman de science-fiction, mais qui s’appuie sur des fondements mathématiques solides – et surtout, qui pourrait être testée expérimentalement.

Aujourd’hui, nous percevons le temps comme un fil tendu entre hier et demain. Un axe linéaire, sur lequel nos vies avancent inexorablement. Mais pour Kletetschka, cette représentation est trop limitée. Il suggère que le temps forme une structure tridimensionnelle, tout comme l’espace.

Dans cette nouvelle vision, l’espace serait une manifestation de cette matrice temporelle, un peu comme une peinture sur une toile invisible. « L’espace existe bien avec ses trois dimensions », précise le chercheur, " mais il n’est que la projection d’une réalité temporelle plus vaste. »

Concrètement, comment fonctionne un temps à trois dimensions ?

Imaginez que vous marchez sur un sentier : c’est le temps tel que nous le vivons – passé, présent, futur. Maintenant, imaginez un autre sentier perpendiculaire qui vous permettrait de rester au même moment… mais de changer d’univers, ou d’explorer d’autres versions possibles de cet instant.

C’est l’idée derrière la deuxième dimension temporelle. Et la troisième ? Elle permettrait d’expliquer comment l’on passe d’un "scénario" temporel à un autre. Résultat : au lieu d’un simple point sur une ligne, chaque moment de votre vie serait une sorte de volume temporel, avec plusieurs chemins possibles à explorer.

Cela bouleverse complètement notre rapport au temps. Et cela pourrait expliquer certains phénomènes mal compris en physique… voire même réconcilier des lois fondamentales qui, jusque-là, refusaient de coexister.

Le problème ? Ces deux théories sont incompatibles. Ce qui fonctionne dans l’une devient absurde dans l’autre. D’où la quête, presque mythique, d’une "théorie du tout" qui permettrait d’unifier les lois de l’univers.

C’est ici que la théorie de Kletetschka entre en jeu. En intégrant trois dimensions temporelles à la structure de l’univers, elle offrirait un nouveau cadre mathématique capable d’accueillir à la fois la relativité et la physique quantique.

Auteur: Internet

Info: https://www.science-et-vie.com/, Brice Louvet, 29 Juin 2025, Source : Reports in Advances of Physical Science

 

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frigo antique

Fabrication de glace pendant l'Empire Perse au milieu du désert : le Yakhchal ou " Ice Pit " est une méthode architecturale qui a été utilisée pour produire de la glace et préserver la nourriture dans le désert il y a 2 400 ans.

Le Yakhchal démontre l'ingéniosité des anciennes civilisations persanes en matière de gestion des ressources naturelles et de contrôle de la température. Cette structure permettait de créer et de stocker de la glace même dans des régions au climat chaud, ce qui était particulièrement précieux pour la préservation des denrées périssables.Cette méthode architecturale témoigne des connaissances avancées des Perses en matière de thermodynamique et de construction, bien avant l'avènement des technologies modernes de réfrigération.

Le Yakchal avait une forme de dôme avec des murs épais en briques et en argile. Cette construction d'une quinzaine de mètre de bas en haut permettait de maintenir une température fraîche à l'intérieur de la chambre forte.

Voici comment les Perses procédaient

1. Production de glace en hiver :

Un bassin peu profond était construit à proximité du Yakhchal. Ce bassin était rempli d'eau, généralement apportée par un système de canaux souterrains appelé qanat. Pendant les nuits froides d'hiver, l'eau du bassin gelait naturellement.

2, Optimisation du gel :

Pour favoriser la formation de glace, les ingénieurs persans utilisaient astucieusement l'environnement. Un mur était stratégiquement placé pour maintenir le bassin à l'ombre pendant la journée, empêchant ainsi la glace de fondre.

3. Récolte et stockage :

Une fois formée, la glace était récoltée et transportée à dos d'homme dans la partie souterraine du Yakhchal. Cette cavité, profonde d'une dizaine de mètres, bénéficiait d'une température constante d'environ 13°C.

4. Conservation à long terme :

Le dôme du Yakhchal, construit en adobe avec des murs très épais (jusqu'à plusieurs mètres à la base), était recouvert d'une couche isolante de chaume. Cette structure, combinée à la profondeur de la cavité, permettait de conserver la glace pendant de longs mois, même en plein été.

5. Refroidissement supplémentaire :

En hiver, les Perses utilisaient également un ingénieux système de ventilation naturelle. En ouvrant la porte du Yakhchal, l'air froid extérieur entrait et remplaçait l'air plus chaud qui s'échappait par l'orifice au sommet du dôme, refroidissant ainsi davantage l'intérieur de la structure.Cette technique sophistiquée permettait aux Perses de produire et de conserver de la glace tout au long de l'année, même dans des climats chauds et arides.


Auteur: Internet

Info: Compilation de diverses sources

[ historique ]

 

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codage du réel

Dans La Naissance de la Conscience dans l’effondrement de l’esprit, le psychologue américain Julian Jaynes soutient que la conscience réflexive, proprement humaine, est permise par un processus métaphorique enraciné dans le mode de perception visuelle. Jaynes met en place une nouvelle terminologie pour étudier le phénomène métaphorique d'un point de vue phénoménologique et cognitif. Pour lui, à la base de tout langage existe la perception brute, qui est le mode de compréhension premier du monde : il s'agit ensuite de parvenir à une métaphore de cette chose, en lui substituant quelque chose qui nous soit plus familier.

Le travail métaphorique de la compréhension implique :

- des métaphrandes (les choses à décrire) ;

- des métapheurs (les choses aidant à décrire les précédentes) ;

- des parapheurs (les mots associés aux métapheurs, sèmes en quelque sorte contenus dans la connotation) ;

- des paraphrandes (les mots associés aux choses à décrire et que la langue possède).

Pour Jaynes, tout découle de ce processus et même les modèles les plus complexes et abstraits : "Une théorie est donc une métaphore entre un modèle et des données" dit-il. Le langage lui-même vient de la métaphore. En cela Jaynes réalise un point de vue révolutionnaire de la conception couramment admise : la métaphore peut en effet se figer, et former le vocabulaire qui peu à peu perd toute référence à l'analogie première (exemple : les "ailes" de l'avion, ou encore le verbe "être", qui vient du sanscrit bhu ("pousser" ou "faire pousser"), renvoyant à la métaphore d'une action réelle s'appliquant à un élément mental). L'étymologie est ainsi pour Jaynes résultat de métaphores. Le langage a peu à peu, du concret à l'abstrait, monté "les marches qu'étaient les métaphores" et a permis ainsi de spatialiser en conscience le Réel :

"Le lexique du langage, donc, est un ensemble fini de termes qui, par le biais de la métaphore, peut s'étendre sur un ensemble infini de situations, allant même jusqu'à en créer ainsi de nouvelles."

La conscience s'entend pour Julian Jaynes avant tout comme un espace mental métaphorique, que l'expérience agrandit à chaque nouvelle prise de conscience. Le processus corollaire de la narratisation vient ensuite lier ces expériences en un tout logique donnant la réflexivité. Jaynes distingue ainsi plusieurs procédés de métaphorisation

" Il y a donc toujours deux termes dans la métaphore: la chose à décrire, que j'appellerai le métaphrande, et la chose ou le rapport utilisé pour l'élucider, que j'appellerai le métapheur. Une métaphore est toujours un métapheur connu s'appliquant à un métaphrande moins connu. j'ai inventé ces termes hybrides par simple référence à la multiplication où un multiplicande* opère sur un multiplicateur*."

Auteur: Internet

Info: https://fr.wikipedia.org/wiki/Julian_Jaynes. A propos "La Naissance de la Conscience dans l'effondrement de l'esprit bicaméral". *Dans une multiplication, celui des facteurs qui est énoncé le premier.

[ symbolisation ] [ mise en concepts ] [ catachrèses ] [ paréidolie ] [ sémantique ] [ préhension intellectuelle ] [ tétravalence ] [ imagination ] [ priméité-tiercité ]

 

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enquêtes parapsychologiques

L’affaire Chiara Bariffi
Le 1er décembre 2002, aux abords du lac de Côme en Italie, une jeune femme d’une trentaine d’années est portée disparue. Après trois longues années de recherche le corps reste introuvable et la police décide de classer l'affaire.
C’est alors qu’un journaliste d’un journal local d’Italie, connaissant l’affaire, propose à la police de rencontrer un médium, qui pourrait apporter des informations. Ils prirent contact avec Maria Rosa Busi, une habitante de la région, infirmière de 55 ans renommée pour ses pouvoirs extralucides. Elle rencontra la mère de Chiara Bariffi qui lui donna une photo de sa fille. De suite la médium lui annonça que sa fille était morte. A partir de là la médium se sent irrésistiblement attirée par le lac. Maria Rosa Busi commença alors à faire le tour du lac de Côme pour arriver à un endroit, connu pour sa dangerosité, avec une profondeur de l'eau qui atteint plus de 150 mètres. La médium déclara que Chiara se trouvait à cet emplacement.
La police refusa toute collaboration avec la médium. Mais la famille décida de lui faire confiance et déboursa les moyens nécessaires. Une équipe de plongeurs professionnels entra en scène. Le 11 septembre, après plusieurs jours de recherche, une caméra sous-marine filmait une voiture à 120 mètres de profondeur. La police décida de ré-ouvrir l’enquête et d'agir, des plongeurs remontèrent alors la voiture dans laquelle on trouva le corps de Chiara Bariffi.


L’affaire Susanne Erbe
En Allemagne lors de l'année 2003 une jeune femme de 16 ans est retrouvée violée et assassinée dans un buisson. La police ne parvenant pas à résoudre l’affaire, c’est la mère de la jeune fille qui décide de contacter un détective médium qui prétend parler avec les morts.
Mme Erbe, 45 ans, expliqua auprès de la cour de Mannheim (Allemagne) qu’elle était sceptique mais elle témoigna : "Lors de cette séance, Susanne m’a dit que son meurtrier était un homme d’origine croate d’une vingtaine d’années". Via le médium il fut même possible de déterminer où le trouver, dans un garage de Mannheim.
La police, dubitative, mena néanmoins l'enquête sur cet homme, un employé du garage Mario Glavic, croate de 24 ans travaillant comme carrossier. L’homme avoua son crime. Après une soirée trop arrosée et en mal d’amour, il avait décidé de violer la première femme qui croiserait son chemin. Le sort tomba sur Susanne. Affolée elle s'était mise à crier et pour la faire taire Mario Glavic, prenant la première pierre qui tombait sous sa main, lui asséna un coup mortel à la tête.

Auteur: Internet

Info: Compil de quelques site web

[ paranormal ]

 

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