Citation
Catégorie
Tag – étiquette
Auteur
Info
Rechercher par n'importe quelle lettre



nb max de mots
nb min de mots
trier par
Dictionnaire analogique intriqué pour extraits... Recherche mots ou phrases tous azimuts... Outil de précision sémantique et de réflexion communautaire... Voir aussi la rubrique mode d'emploi. Jetez un oeil à la colonne "chaînes". ATTENTION, faire une REINITIALISATION après  une recherche complexe. Et utilisez le nuage de corrélats ... Lire la suite >>
Résultat(s): 5434
Temps de recherche: 0.0406s

teinte

En chinois, il n'existe pas à l'origine de mot unique pour désigner la couleur bleue. Les couleurs bleues sont plutôt décrites comme des nuances du vert ou du noir. Cela reflète le fait que le bleu est une couleur moins importante dans la culture chinoise que dans la culture occidentale.

En Occident il y a le bleu et le vert. Mais en Chine, il y a le Qing (prononce ‘ching’), une nuance bleu-vert ou vert-bleu, selon le point de vue et qui en dit long sur l’histoire de la couleur bleue et de la couleur verte dans ce pays. Le Qing symbolise également le renouveau, la santé, la vigueur et la vitalité. Beaucoup de couleurs correspondent à ce mélange magnifique de bleu et de vert, y compris le turquoise et le bleu céruléen. 

Le terme "青" (qīng) en chinois est  donc souvent utilisé pour décrire une couleur qui peut inclure des teintes de vert, de bleu ou même de noir, selon le contexte. Il peut être traduit par "vert" ou "bleu" en fonction du contexte spécifique.

Ainsi, "青" (qīng) peut être utilisé pour décrire une gamme de couleurs qui englobe à la fois le vert et le bleu. Dans certaines situations, on peut même le traduire par "cyan" en français, pour refléter une teinte qui se situe entre le vert et le bleu.

La nature polysémique du terme "青" (qīng) en ce qui concerne la couleur reflète la manière dont certaines langues, y compris le chinois, abordent les catégories de couleurs de manière plus fluide par rapport aux langues occidentales qui ont des distinctions plus nettes entre le vert et le bleu.

Le développement d'un mot spécifique pour la couleur bleue en langue chinoise moderne est souvent associé à l'influence de langues étrangères et à des changements culturels. Le terme 蓝 (lán) a été introduit pour désigner la couleur bleue, et il est maintenant couramment utilisé dans ce contexte.

Il est intéressant de noter que certaines recherches suggèrent que la distinction entre le bleu et le vert n'est pas aussi prononcée dans certaines langues asiatiques, y compris le chinois, par rapport aux langues occidentales. Cela peut être dû à la façon dont les couleurs sont perçues et catégorisées dans différentes cultures. Par exemple, en chinois, les mots pour le bleu et le vert peuvent parfois être utilisés de manière interchangeable, reflétant une perception plus large de la gamme de couleurs qui entrent dans ces catégories.


Auteur: Internet

Info: compil de mg et plusieurs bots

[ historique ] [ orient - ponant ] [ langues comparées ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

chronos

Une nouvelle théorie propose que le temps ait trois dimensions... Et nous pourrons bientôt la tester !

 Depuis plus d’un siècle, la physique moderne repose sur une idée simple : l’univers est constitué de quatre dimensions. Trois pour l’espace (hauteur, largeur, profondeur), une pour le temps. Cette vision de l’espace-temps, formulée par Einstein, a révolutionné notre compréhension du cosmos. Mais cette belle construction pourrait être… incomplète.

Un chercheur de l’Université d’Alaska Fairbanks, Gunther Kletetschka, propose une théorie radicale : et si le temps possédait lui aussi trois dimensions, au même titre que l’espace ? Une hypothèse qui semble sortie d’un roman de science-fiction, mais qui s’appuie sur des fondements mathématiques solides – et surtout, qui pourrait être testée expérimentalement.

Aujourd’hui, nous percevons le temps comme un fil tendu entre hier et demain. Un axe linéaire, sur lequel nos vies avancent inexorablement. Mais pour Kletetschka, cette représentation est trop limitée. Il suggère que le temps forme une structure tridimensionnelle, tout comme l’espace.

Dans cette nouvelle vision, l’espace serait une manifestation de cette matrice temporelle, un peu comme une peinture sur une toile invisible. « L’espace existe bien avec ses trois dimensions », précise le chercheur, " mais il n’est que la projection d’une réalité temporelle plus vaste. »

Concrètement, comment fonctionne un temps à trois dimensions ?

Imaginez que vous marchez sur un sentier : c’est le temps tel que nous le vivons – passé, présent, futur. Maintenant, imaginez un autre sentier perpendiculaire qui vous permettrait de rester au même moment… mais de changer d’univers, ou d’explorer d’autres versions possibles de cet instant.

C’est l’idée derrière la deuxième dimension temporelle. Et la troisième ? Elle permettrait d’expliquer comment l’on passe d’un "scénario" temporel à un autre. Résultat : au lieu d’un simple point sur une ligne, chaque moment de votre vie serait une sorte de volume temporel, avec plusieurs chemins possibles à explorer.

Cela bouleverse complètement notre rapport au temps. Et cela pourrait expliquer certains phénomènes mal compris en physique… voire même réconcilier des lois fondamentales qui, jusque-là, refusaient de coexister.

Le problème ? Ces deux théories sont incompatibles. Ce qui fonctionne dans l’une devient absurde dans l’autre. D’où la quête, presque mythique, d’une "théorie du tout" qui permettrait d’unifier les lois de l’univers.

C’est ici que la théorie de Kletetschka entre en jeu. En intégrant trois dimensions temporelles à la structure de l’univers, elle offrirait un nouveau cadre mathématique capable d’accueillir à la fois la relativité et la physique quantique.

Auteur: Internet

Info: https://www.science-et-vie.com/, Brice Louvet, 29 Juin 2025, Source : Reports in Advances of Physical Science

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

frigo antique

Fabrication de glace pendant l'Empire Perse au milieu du désert : le Yakhchal ou " Ice Pit " est une méthode architecturale qui a été utilisée pour produire de la glace et préserver la nourriture dans le désert il y a 2 400 ans.

Le Yakhchal démontre l'ingéniosité des anciennes civilisations persanes en matière de gestion des ressources naturelles et de contrôle de la température. Cette structure permettait de créer et de stocker de la glace même dans des régions au climat chaud, ce qui était particulièrement précieux pour la préservation des denrées périssables.Cette méthode architecturale témoigne des connaissances avancées des Perses en matière de thermodynamique et de construction, bien avant l'avènement des technologies modernes de réfrigération.

Le Yakchal avait une forme de dôme avec des murs épais en briques et en argile. Cette construction d'une quinzaine de mètre de bas en haut permettait de maintenir une température fraîche à l'intérieur de la chambre forte.

Voici comment les Perses procédaient

1. Production de glace en hiver :

Un bassin peu profond était construit à proximité du Yakhchal. Ce bassin était rempli d'eau, généralement apportée par un système de canaux souterrains appelé qanat. Pendant les nuits froides d'hiver, l'eau du bassin gelait naturellement.

2, Optimisation du gel :

Pour favoriser la formation de glace, les ingénieurs persans utilisaient astucieusement l'environnement. Un mur était stratégiquement placé pour maintenir le bassin à l'ombre pendant la journée, empêchant ainsi la glace de fondre.

3. Récolte et stockage :

Une fois formée, la glace était récoltée et transportée à dos d'homme dans la partie souterraine du Yakhchal. Cette cavité, profonde d'une dizaine de mètres, bénéficiait d'une température constante d'environ 13°C.

4. Conservation à long terme :

Le dôme du Yakhchal, construit en adobe avec des murs très épais (jusqu'à plusieurs mètres à la base), était recouvert d'une couche isolante de chaume. Cette structure, combinée à la profondeur de la cavité, permettait de conserver la glace pendant de longs mois, même en plein été.

5. Refroidissement supplémentaire :

En hiver, les Perses utilisaient également un ingénieux système de ventilation naturelle. En ouvrant la porte du Yakhchal, l'air froid extérieur entrait et remplaçait l'air plus chaud qui s'échappait par l'orifice au sommet du dôme, refroidissant ainsi davantage l'intérieur de la structure.Cette technique sophistiquée permettait aux Perses de produire et de conserver de la glace tout au long de l'année, même dans des climats chauds et arides.


Auteur: Internet

Info: Compilation de diverses sources

[ historique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

codage du réel

Dans La Naissance de la Conscience dans l’effondrement de l’esprit, le psychologue américain Julian Jaynes soutient que la conscience réflexive, proprement humaine, est permise par un processus métaphorique enraciné dans le mode de perception visuelle. Jaynes met en place une nouvelle terminologie pour étudier le phénomène métaphorique d'un point de vue phénoménologique et cognitif. Pour lui, à la base de tout langage existe la perception brute, qui est le mode de compréhension premier du monde : il s'agit ensuite de parvenir à une métaphore de cette chose, en lui substituant quelque chose qui nous soit plus familier.

Le travail métaphorique de la compréhension implique :

- des métaphrandes (les choses à décrire) ;

- des métapheurs (les choses aidant à décrire les précédentes) ;

- des parapheurs (les mots associés aux métapheurs, sèmes en quelque sorte contenus dans la connotation) ;

- des paraphrandes (les mots associés aux choses à décrire et que la langue possède).

Pour Jaynes, tout découle de ce processus et même les modèles les plus complexes et abstraits : "Une théorie est donc une métaphore entre un modèle et des données" dit-il. Le langage lui-même vient de la métaphore. En cela Jaynes réalise un point de vue révolutionnaire de la conception couramment admise : la métaphore peut en effet se figer, et former le vocabulaire qui peu à peu perd toute référence à l'analogie première (exemple : les "ailes" de l'avion, ou encore le verbe "être", qui vient du sanscrit bhu ("pousser" ou "faire pousser"), renvoyant à la métaphore d'une action réelle s'appliquant à un élément mental). L'étymologie est ainsi pour Jaynes résultat de métaphores. Le langage a peu à peu, du concret à l'abstrait, monté "les marches qu'étaient les métaphores" et a permis ainsi de spatialiser en conscience le Réel :

"Le lexique du langage, donc, est un ensemble fini de termes qui, par le biais de la métaphore, peut s'étendre sur un ensemble infini de situations, allant même jusqu'à en créer ainsi de nouvelles."

La conscience s'entend pour Julian Jaynes avant tout comme un espace mental métaphorique, que l'expérience agrandit à chaque nouvelle prise de conscience. Le processus corollaire de la narratisation vient ensuite lier ces expériences en un tout logique donnant la réflexivité. Jaynes distingue ainsi plusieurs procédés de métaphorisation

" Il y a donc toujours deux termes dans la métaphore: la chose à décrire, que j'appellerai le métaphrande, et la chose ou le rapport utilisé pour l'élucider, que j'appellerai le métapheur. Une métaphore est toujours un métapheur connu s'appliquant à un métaphrande moins connu. j'ai inventé ces termes hybrides par simple référence à la multiplication où un multiplicande* opère sur un multiplicateur*."

Auteur: Internet

Info: https://fr.wikipedia.org/wiki/Julian_Jaynes. A propos "La Naissance de la Conscience dans l'effondrement de l'esprit bicaméral". *Dans une multiplication, celui des facteurs qui est énoncé le premier.

[ symbolisation ] [ mise en concepts ] [ catachrèses ] [ paréidolie ] [ sémantique ] [ préhension intellectuelle ] [ tétravalence ] [ imagination ] [ priméité-tiercité ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

enquêtes parapsychologiques

L’affaire Chiara Bariffi
Le 1er décembre 2002, aux abords du lac de Côme en Italie, une jeune femme d’une trentaine d’années est portée disparue. Après trois longues années de recherche le corps reste introuvable et la police décide de classer l'affaire.
C’est alors qu’un journaliste d’un journal local d’Italie, connaissant l’affaire, propose à la police de rencontrer un médium, qui pourrait apporter des informations. Ils prirent contact avec Maria Rosa Busi, une habitante de la région, infirmière de 55 ans renommée pour ses pouvoirs extralucides. Elle rencontra la mère de Chiara Bariffi qui lui donna une photo de sa fille. De suite la médium lui annonça que sa fille était morte. A partir de là la médium se sent irrésistiblement attirée par le lac. Maria Rosa Busi commença alors à faire le tour du lac de Côme pour arriver à un endroit, connu pour sa dangerosité, avec une profondeur de l'eau qui atteint plus de 150 mètres. La médium déclara que Chiara se trouvait à cet emplacement.
La police refusa toute collaboration avec la médium. Mais la famille décida de lui faire confiance et déboursa les moyens nécessaires. Une équipe de plongeurs professionnels entra en scène. Le 11 septembre, après plusieurs jours de recherche, une caméra sous-marine filmait une voiture à 120 mètres de profondeur. La police décida de ré-ouvrir l’enquête et d'agir, des plongeurs remontèrent alors la voiture dans laquelle on trouva le corps de Chiara Bariffi.


L’affaire Susanne Erbe
En Allemagne lors de l'année 2003 une jeune femme de 16 ans est retrouvée violée et assassinée dans un buisson. La police ne parvenant pas à résoudre l’affaire, c’est la mère de la jeune fille qui décide de contacter un détective médium qui prétend parler avec les morts.
Mme Erbe, 45 ans, expliqua auprès de la cour de Mannheim (Allemagne) qu’elle était sceptique mais elle témoigna : "Lors de cette séance, Susanne m’a dit que son meurtrier était un homme d’origine croate d’une vingtaine d’années". Via le médium il fut même possible de déterminer où le trouver, dans un garage de Mannheim.
La police, dubitative, mena néanmoins l'enquête sur cet homme, un employé du garage Mario Glavic, croate de 24 ans travaillant comme carrossier. L’homme avoua son crime. Après une soirée trop arrosée et en mal d’amour, il avait décidé de violer la première femme qui croiserait son chemin. Le sort tomba sur Susanne. Affolée elle s'était mise à crier et pour la faire taire Mario Glavic, prenant la première pierre qui tombait sous sa main, lui asséna un coup mortel à la tête.

Auteur: Internet

Info: Compil de quelques site web

[ paranormal ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

essor digital

La Conférence générale des poids et mesures n'avait plus statué sur de nouveaux préfixes depuis 1991. Une éternité quand on pense aux progrès des capacités de stockage.

Un (tout) petit cours d'histoire ça vous dit ? Sachez que ce n'est que le 7 avril 1795 qu'a été votée la loi "relative aux poids et mesures". C'est elle qui met en place le système métrique dans la jeune république française.

Un yottaoctet chaque année : Une loi qui ne pouvait évidemment pas prévoir la révolution informatique et le besoin de préfixes toujours plus nombreux. Pensez donc, à l'horizon 2030, le monde devrait générer la bagatelle d'un yottaoctet de données tous les ans.

Le yottaoctect ne vous parle pas ? Sachez pourtant que ce préfixe a été mis en place dès 1991. Il est venu apporter un peu d'air aux peta, exa et zetta déjà trop justes pour traduire l'explosion des données numériques.

Vous connaissez forcément le gigaoctet (109 octets), très certainement aussi le teraoctet (1012). Après, ça se complique : le petaoctet, c'est 1015 octets et, dans le même ordre d'idées, on a exa pour 1018 et zetta pour 1021.

1 milliard de milliard de teraoctets : À la maison, tout cela n'est guère utile, mais dans les centres de données des plus grosses entreprises informatiques, même le yottaoctet (1024) ne suffit plus. Le préfixe a été mis en place en 1991 et on ne pensait sans doute pas que 30 ans plus tard, il serait presque dépassé.

Le 18 novembre dernier, des représentants des différents pays du monde se sont donc retrouvés lors de la Conférence générale des poids et mesures (CGPM) qui s'est tenue non loin de Paris. Les votes de ces représentants ont permis d'aboutir à la standardisation de nouveaux préfixes et de mettre au placard les informels hellaoctet et brontooctet, qui ne se sont jamais implantés.

Au-delà de yottaoctet, il est donc maintenant possible de parler de ronnaoctet (1027) et de quetaoctet (1030). Pour tenter de se représenter ce que signifie ce dernier préfixe, imaginez-vous qu'un SSD doté de 1 quetaoctet de données peut stocker 1 milliard de milliard de teraoctets… Mouais, pas sûr que ce soit réellement plus parlant !

La CGPM ne regarde pas que ces préfixes monstrueusement grands et à côté de la standardisation du ronna et du queta, il a également été question de l'infiniment petit. Ainsi ronto (10-27) et quecto (10-30) sont venus compléter une gamme dont la précédente mise à jour remontait aussi à 1991.

Auteur: Internet

Info: Nature.com, 18 nov 2022

[ historique ] [ échelles ] [ dimensions ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

financement

Bataille de startups: comment convaincre un investisseur en 6 minutes?
Intimidés par l'enjeu mais toujours enthousiastes, de jeunes entrepreneurs choisissent de jouer leur avenir en quelques minutes dans des compétitions de startups, comme cette semaine à San Francisco, pour convaincre des investisseurs que leur projet aura peut-être un destin à la Facebook.
Brian Chae est venu de Séoul pour tenter sa chance. Sur la grande scène d'un salon organisé par le magazine spécialisé TechCrunch, il fait face à un jury d'investisseurs. Dans la salle, des centaines de spectateurs, entrepreneurs comme lui, analystes, journalistes... et des milliers d'autres qui suivent le concours via une retransmission internet.
Il a six minutes pour les convaincre que sa technologie est révolutionnaire: sa startup Looxidlabs a mis au point un logiciel qui peut analyser les émotions, via les mouvements des yeux et les ondes cérébrales.
Adapté à un casque de réalité virtuelle, le système peut servir à des agents immobiliers ou à des hôteliers, par exemple, pour déterminer de façon quasi certaine ce que pensent réellement les consommateurs d'un aménagement, assure Brian Chae dans un anglais parfois hésitant. Passage obligé pour tous les participants: la démonstration en direct de leur invention.
Pendant six autres minutes, le jury assaille le jeune homme : "quel prix pour le casque ?", "quel business model ?"
"J'étais un peu nerveux à l'idée de faire cette présentation devant six VC" ("venture capitalists", investisseurs en capital-risque), témoigne Brian Chae, qui avait répété sa présentation "une centaine de fois".
- Discours d'ascenseur
Plusieurs jeunes pousses tentent ainsi de se faire connaître et de gagner la "Bataille des startups", point d'orgue du salon. A la clé, 50.000 dollars et un gros coup de projecteur. Les jeunes pousses se financent souvent via leur entourage pour démarrer mais ont rapidement besoin de lever davantage de fonds. Elles doivent donc séduire coûte que coûte. Et vite.
L'exercice - sorte de speed-dating pour startup - a un surnom: "elevator pitch", littéralement "discours d'ascenseur", court et calibré pour convaincre rapidement une personne influente dont le temps est compté.
"Il faut savoir présenter son dossier et répondre aux questions les plus évidentes" le temps d'un voyage en ascenseur, "sinon votre proposition ne tient pas la route", explique un spécialiste qui aide souvent des "startuppers" à mettre au point un "pitch" efficace.
Le potentiel des startups se mesure d'abord aux sommes levées, qui se comptent parfois en millions de dollars.
Mais pour des milliers de projets, bien peu d'élus arriveront à mettre leur entreprise sur les rails et surtout, à la faire vivre au-delà de quelques mois ou quelques années.

Auteur: Internet

Info: AFP, 21/09/2017, 09:56 San Francisco

[ capital-risqueur ] [ business angel ]

 

Commentaires: 0

dynamique écologique

 Des chercheurs ont découvert un mécanisme qui pourrait précipiter l’effondrement de nombreuses espèces

Le réchauffement climatique met la biodiversité en danger. Et nous n’avions jusqu’ici peut-être pas tout à fait conscience d’à quel point une montée des températures peut avoir un effet dévastateur sur les populations.

- Quand les températures grimpent, il se passe au sein des populations quelque chose d’inattendu

- Une compétition entre individus

- Une concurrence insoutenable pour les populations

Dans un contexte de réchauffement climatique, il arrive un moment où les températures atteignent ce que les chercheurs appellent une limite de tolérance thermique. Comprenez, une température à partir de laquelle une espèce ne peut plus survivre. Des chercheurs travaillent à déterminer à quel niveau elle se situe pour les humains.

Quand les températures grimpent, il se passe au sein des populations quelque chose d’inattendu

Mais des bioscientifiques de l'université Rice (États-Unis) viennent de faire une découverte " fascinante et troublante " à ce sujet. Selon les résultats qu'ils publient dans la revue Ecology, de nombreuses espèces pourraient faire face à un déclin rapide de leur population bien avant d'atteindre leurs limites de tolérance thermique. " Cela signifie que des effondrements de population dus à la température pourraient se produire à des seuils de réchauffement plus bas que prévu et pourraient affecter des espèces que l'on pensait résistantes aux changements de température ", explique Zoey Neale, auteur de l'étude, dans un communiqué de l’université Rice.

Une compétition entre individus

Et le mécanisme incriminé, c'est celui de la concurrence pour les ressources. Car les travaux des chercheurs montrent qu'à mesure que les températures grimpent, la compétition entre les individus d'une même espèce - en l'occurrence Daphnia pulex, un zooplancton qui joue un rôle essentiel dans les réseaux alimentaires d'eau douce et la qualité de l'eau - devient significativement plus forte.

Pour mettre des chiffres sur cette idée, les chercheurs rapportent que pour chaque augmentation de 7 °C de la température, les effets de la compétition doublent, provoquant un déclin spectaculaire de la population de 50 %, le tout faisant disparaître les avantages en matière de métabolisme et de reproduction pourtant connus pour se produire lors d'un réchauffement modéré.

Une concurrence insoutenable pour les populations

Ce résultat remet en question l'hypothèse selon laquelle un réchauffement profite aux populations ectothermes - comprenez, celles de ces animaux qui ne produisent pas ou peu de chaleur - en stimulant la croissance individuelle. En réalité, la hausse des températures peut nuire aux populations en intensifiant la concurrence avant même que le stress physiologique ne devienne un facteur critique. D'autant qu'une concurrence exacerbée a déjà tendance à déstabiliser une population... 


Auteur: Internet

Info: https://www.futura-sciences.com/, Nathalie Mayer, 16 mars 2025

[ réseaux trophiques ] [ stress thermique ] [ avertissement ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

chant du coq

(En principe le premier terme correspond à la phonétique pour un français. pour lles angues non latines (ex. japonais, chinois) : Les transcriptions sont adaptées en alphabet latin pour faciliter la prononciation pour tous, y compris les francophones.)

Albanais: Ki-ki-ri-ki

Allemand: Ki-ké-ri-ki  Les "ki" sont simples à dire en français (comme kiwi ), et le "re" s'approche de la syllabe française rêve . "Ki-ké-ri-ki" (rythme musical).

Anglais:  Cock-a-doodle-do (ko-ka-dou-dle-dou)

Basque: Kou-kou-rou-kou

Biélorusse: Kou-ka-ré-kou

Breton: Ko-ke-li-ké-lo, Ko-ké-rik, Ko-ko-kog, Ko-to-gog, Kog-ko-gog, kékelé

Bulgare: Kou-kou-ri-gou

Catalan: Ki-ki-ri-kik, Kèk-kè-ré-kèk, Kik-ka-ra-kik, Ka-ka-ra-kak, Ko-ko-ro-kok, Kou-kou-rou-kouk

Croate: Kou-kou-ri-kou

Danois: Ku-ké-li-ku, koukélikou

Espagnol: Ki-ki-ri-ki,   Quiquiriquí

Estonien: Ki-ké-ri-kii, Kou-ké-lé-gou

Féroïen: Kak-kou-la-ra-ko

Finnois: Kouk-ko kié-kou,  Kukkokiekuu 

Gaélique irlandais: Kouk-a-dou-dal-dou

Grec: Ki-ki-ri-kou, Koukourikou

Hongrois: Kou-kou-ri-kou, Kou-ko-ri-kou, Kukuriku

Islandais: Ga-ga-la-go, Gaggalagaggalagó est très long et presque musical 

Irlandais: Kok-euh-dou-deul-dou

Italien: Kik-ki-ri-ki,  chicchirichì... Le "chi" se prononce "ki" (comme chiens ), et les " i " sont courts. (accent tonique sur le dernier "ki").   

Letton: Ki-ké-ri-gou

Lituanien: Ka-ka-ri-kou, Ka-ka-rié-kou

Luxembourgeois: Kok-a-di-del-dou

Macédonien: Kou-kou-ri-kou

Maltais: Kou-ké-ri-kou

Néerlandais: Kou-ke-le-kou, Kukeleku

Norvégien: koukélikou, Ku-ké-li-ku

Occitan: Ka-ka-ra-ka, Ka-ka-la-ka, Ki-ki-ri-ki

Polonais: Kou-kou-ri-kou, Kukuryku

Portugais: Ko-ko-ro-ko (Portugal), Ko-ko-ro-ko-ko-ko-o-o-o (Brésil)

Roumain: Kou-kou-ri-gou, Cucurigu (ku-ku-ri-gu)

Russe: Kou-ka-ré-kou

Serbe: Kou-kou-ri-kou

Slovaque: Ki-ki-ri-ki

Slovène: Ki-ki-ri-ki

Suédois: Kou-ké-li-kou, Kuckeliku

Swahili – Koko-ri-kookoo (ko-ko-ri-ko-ko)

Tchèque: Ki-ki-ri-ki

Turc: U-ru-u-uu, Kouk-kou-ri-kou-uu ou-ourrou-ou (Ü-ürrü-ü ressemble à un roulement de gorge.) à éclaircir

Ukrainien: Kou-kou-ri-kou, Koo-kou-ri-koo

Vietnamien: O-o-o-o,   Ò ó o o (o-o-o-o) à éclaircir

Gallois: Kok-a-doudl-dou, Go-go-go

 Afrikaans: Kou-ke-lou-kou

Arabe: (standard)  صقاع  Siqaa’, si-kaa, Si-yah 

Arabe Marocain Arabe: Kou-kou-kou, Kou-kou-kou, Kou-kou-ri kou, Kou-kou-ou

Arménien: Tsou-ghrou-ghou, Kou-kou-ri-kou

Bengali: Kouk-kou-rouk-kooo

Chinois Mandarin:  咕咕咕  (Gū gū gū)  ouo-ouo-ouo, O-o-o, Gou-gou-gou  

Chinois Cantonais :  唂唂唂  gougou-gou (Gū gū gū) 

Coréen: Ko-kki-o, Ko-ki-yo ko-ko, Ko-ko-dek ko-ko 

Hawaïen – Kokoko-kooo (ko-ko-ko-kooo)

Hébreu: Kou-kou-ri-kou  

Hindi: Kou-krou-kou, Kou-krou-kou, Kou-kou-dou-kou, (kuk-du-kuu)

Indonésien: Kou-kou-rou-youk,  Kukuruyuk (ku-ku-ru-yuk)

Espéranto : kokériko

Japonais: Ko-ké-kok-ko, Ko-ké-kok-ko 

Malayalam: Ko-ka-rak-koo

Marathi: Kou-koutch-kou

Népalais: Kou-khou-ri kaa

Persan: Gou-gou-li gou-gou

Philippin (Tagalog): Tik-ti-la-ok, Kou-ka-ok

Singhalais: Kouk-kou kouk kou

Tamoul: Ko-ka-rak-ko

Télougou: Ko-ko-ro-ko

Thaï: (เอ้ก-เอ้ก-เอ้ก-เอ้ก)  Ék-i-ék-ék, Ake-e-ake-ake, ce qui est très différent des langues européennes. 

Haïtien Créole: Kou-kou-you-kou 

Kikongo: Ko-ko-di-a-ko

Malgache: Ka-ka-ka ko

Soudanais: Kong-ko-rong-ok

Maori: Kao-kao

Quechua (langue indigène d’Amérique du Sud) Kakaraa (ka-ka-raa) court et percussif. 


Auteur: Internet

Info: compil de divers sources et IAs

[ onomatopée ] [ translangue ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel

microbiologie

Une Révolution Silencieuse dans la Biologie Cellulaire

Depuis plus d'un siècle, les manuels de biologie enseignent que la division cellulaire – ce ballet fondamental de la vie – obéit à un schéma immuable : une cellule-mère sphérique se sépare en deux cellules-filles identiques, dans une symétrie presque parfaite. Or, une découverte récente, publiée dans la prestigieuse revue Science, vient bouleverser ce dogme et invite à réécrire les fondements mêmes de la biologie cellulaire.

La Forme, Maîtresse du Destin Cellulaire

Les chercheurs ont observé, d'abord chez le poisson-zèbre, puis en laboratoire sur des cellules humaines, que la division cellulaire n'est pas toujours un acte de duplication fidèle. Lorsque la cellule-mère est courte et large, elle s'arrête pour donner naissance à deux jumelles identiques. Mais si elle est allongée, elle conserve sa forme et engendre deux cellules-filles différentes, tant par leur taille que par leur destinée fonctionnelle. Cette division asymétrique, que l'on croyait réservée aux seules cellules souches, apparaît ainsi comme un mécanisme universel, clé de la diversité des tissus et des organes.

Le Micropatterning : L'Art de Sculpter la Vie

Pour sonder ce phénomène, les scientifiques ont eu recours à une technique de pointe, le "micropatterning", qui permet, grâce à un laser UV, de modeler la forme des cellules à volonté. Ils ont ainsi démontré que la morphologie initiale de la cellule-mère détermine le mode de division : une cellule allongée, par exemple, opte pour une division isomorphe, conservant ses asymétries de forme et de contenu tout au long de la mitose.

Des Conséquences Vertigineuses

Les implications de cette découverte sont majeures. En médecine, elle éclaire d'un jour nouveau la progression du cancer, où les divisions asymétriques pourraient favoriser la dissémination des cellules tumorales. En biologie régénérative, elle ouvre la voie à un contrôle plus fin de la différenciation cellulaire, permettant d'orienter le destin des cellules-filles selon les besoins thérapeutiques.

Vers une Nouvelle Génération de Manuels

Ce bouleversement invite à repenser l'enseignement de la biologie : la division cellulaire n'est plus un simple acte de duplication, mais un processus plastique, influençant par la forme et le contexte. Les chercheurs poursuivent désormais leurs investigations sur d'autres types cellulaires, pressant que cette règle pourrait s'appliquer à l'ensemble du vivant.

En somme, cette découverte, discrètement mais fondamentale, nous rappelle que la vie ne se laisse jamais enfermer dans des schémas figés. Elle évolue, s'adapte, et nous oblige sans cesse à réinventer notre regard sur le monde du vivant.

Auteur: Internet

Info: https://www.techno-science.net/ - Cédric Depond, 7 mai 2025, synthèse littéraire par perplexity.ia

[ morphodynamique ]

 

Commentaires: 0

Ajouté à la BD par miguel