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résilience

Fixées à l'extérieur de l'ISS des graines végétales survivent
Les graines sont capables de survivre à des conditions d'exposition dans l'espace, en particulier lorsqu'elles sont à l'abri de la lumière UV. C'est la conclusion à laquelle sont parvenus trois scientifiques français de l'INRA et de l'Observatoire de Paris, dans le cadre d'une expérience de dix-huit mois menée sur la Station spatiale internationale, sur la partie externe du laboratoire européen Columbus.
La plausibilité de la panspermie (l'hypothèse selon laquelle la vie ne serait pas d'origine terrestre, mais qu'elle aurait été importée d'ailleurs) a été testée en exposant deux espèces de semences de plantes pendant dix-huit mois aux conditions régnant dans l'espace à l'extérieur de la station spatiale internationale, incluant la lumière UV solaire, le rayonnement cosmique galactique, le vide spatial et des températures extrêmes (de -21 à +61 °C). Après le retour sur Terre, 23% des 2 100 graines d'Arabidopsis (famille de la moutarde) et du tabac du type sauvage ont germé et ont produit des plantes fertiles. La survie a été réduite chez les mutants manquant de substances comme des flavonoïdes qui servent d'écrans UV, mais la survie n'a pas été diminuée dans les graines protégées de la lumière solaire, indiquant qu'une exposition plus longue serait possible pour les graines inclues dans une matrice opaque.
Les graines sont donc capables de survivre à un voyage dans l'espace, en particulier lorsqu'elles sont à l'abri de la lumière UV. Même sans protection, elles pourraient résister au rayonnement UV solaire lors d'un vol hypothétique direct de Mars à la Terre. Il est concevable qu'un organisme desséché et protégé par des écrans UV, comme ceux que l'on trouve dans les téguments de graines, ou entouré par un matériau opaque, ait apporté la vie sur Terre il y a environ 4 milliards d'années. Des graines de plantes actuelles, peut-être incluant des bactéries, pourraient servir de vecteurs pour envoyer la vie dans les habitats lointains.
Cette expérience ouvre la voie à une meilleure compréhension de la résistance des plantes, mais aussi de l'origine de la vie; Elle confirme la possibilité que l'homme l'exporte au-delà de la Terre en envoyant ses sondes interplanétaires à la conquête de l'espace.

Auteur: Internet

Info:

[ survie ] [ vie ] [ panspermie ]

 

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ping-pongs quantiques

Une avancée théorique récente permet de " sortir " le chat de Schrödinger de sa boîte, en clarifiant la manière dont l'univers " force " une particule à choisir un état déterminé.

Le paradoxe du chat de Schrödinger illustre la superposition quantique, où une particule (ou un système) peut exister dans plusieurs états simultanément tant qu'il n'est pas observé.​

Des travaux récents sur la décohérence quantique montrent que ce passage du flou quantique à un état déterminé n'est plus lié à la conscience de l'observateur, mais à l'interaction du système avec l'environnement (c'est-à-dire à une sélection naturelle d'états par l'univers lui-même, sans intervention humaine).​

Selon cette approche de la décohérence, la superposition d'états s'effondre presque instantanément pour des objets macroscopiques comme un chat, car les interactions avec l'environnement rendent impossible le maintien de la superposition.​

Ainsi, la " décision " du système se prend par l'univers via ses interactions, et non via la mesure de l'humain : le chat n'est donc ni mort ni vivant longtemps, il adopte rapidement un état classique déterminé sans mystère ni paradoxe.​

En résumé la physique moderne propose que la décohérence naturelle conditionnée par l'environnement explique pourquoi le chat adopte un état défini avant même qu'on ouvre la boîte, résolvant le paradoxe dans sa dimension macroscopique.​

Le paradoxe du chat de Schrödinger vient de la superposition quantique, où une particule peut être dans plusieurs états à la fois. Mais cette superposition ne tient pas pour un objet macroscopique comme un chat, car celui-ci interagit constamment avec son environnement (air, photons, vibrations, etc.). Ces interactions provoquent la décohérence, un phénomène qui détruit très rapidement la superposition et force le système à un état unique " classique " : vivant ou mort. Cette décohérence se joue des effets de l'observateur humain à une vitesse tellement rapide qu'avant même d'ouvrir la boîte, le chat est déjà dans un état défini.

Ainsi, la décohérence explique naturellement la transition du quantique au classique, résolvant le paradoxe à l'échelle macroscopique en montrant que le chat n'est jamais vraiment " à la fois mort et vivant ".

Auteur: Internet

Info: https://sciencepost.fr/. 16 nov. 2025 - Résumé par perplexity.ai et FLP

[ flux attoseconde ] [ échelles vibratoires ] [ arrêt sur image ] [ antinomie résolue ] [ contrainte relationnelle ]

 
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anti-actinifère

Des champignons qui absorbent les radiations se développent dans toute la centrale de Tchernobyl

Depuis longtemps, les scientifiques savent que certains types de champignons sont attirés par les radiations et peuvent en fait aider à les neutraliser et à les décomposer dans certains environnements. Le site radioactif de la centrale nucléaire abandonnée de Tchernobyl a servi de laboratoire réel à bien des égards au fil des ans, permettant aux chercheurs d'étudier l'impact physique des radiations sur la vie végétale et animale.

En 1991, alors qu'une équipe de chercheurs fouillait la zone de Tchernobyl, à distance avec des robots, ils ont remarqué des champignons à points noirs qui poussaient sur les parois de l'un des réacteurs nucléaires. Ils ont également observé que les champignons semblaient décomposer le graphite radioactif du cœur même du réacteur. Les champignons paraissaient également attirés par la source de rayonnement.

Une recherche ultérieure, menée en 2007 à l'Université de Saskatchewan, a révélé que différents types de champignons sont attirés par les radiations. Une équipe dirigée par le professeur Ekaterina Dadachova a observé que certains types de champignons se développent plus rapidement lorsqu'exposés aux rayonnements.

Les trois espèces testées sont Cladosporium sphaerospermum, Cryptococcus neoformans et Wangiella dermatitidis, qui ont toutes une croissance plus rapide lorsqu'exposées à des radiations. Les scientifiques pensent que, comme ces espèces possèdent de grandes quantités de mélanine pigmentaire, cela leur permet d'absorber des flux comme les radiations qu'ils convertissent en énergie chimique pour leur croissance.

Dans une autre étude, initiée en 2016 et pas encore publiée, huit espèces collectées dans la région de Tchernobyl ont été envoyées à la Station spatiale internationale (ISS). Les scientifiques attendent avec impatience les résultats de l'étude, étant donné que les échantillons sont exposés à des radiations entre 40 et 80 fois plus importantes que celles auxquelles ils seraient exposés ici sur Terre. Si cette étude est couronnée de succès, les experts espèrent que les connaissances acquises pourront être utilisées pour produire des médicaments qui pourraient protéger les astronautes des radiations lors de missions de longue durée. Il a également été suggéré que les résultats de cette étude pourraient conduire au développement de traitements contre le cancer à base de champignons.

Auteur: Internet

Info: https://truththeory.com/, 02/12/2020, écrit pas John Vibes

[ irradiations ] [ thérapie ]

 

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humanisme

Pierre Clastres appartenait à la génération formée par l'anthropologue suisse Alfred Métraux. Clastres, spécialiste des Indiens Guarani et Guayaki du Paraguay, dont il étudiait notamment l'institution politique de la chefferie, menait une enquête de terrain auprès des Indiens Chulupi qui vivent dans le Chaco paraguayen. Au cours de leurs conversations, les Indiens lui rapportèrent un événement arrivé une trentaine d'années avant le long du fleuve Pilcomayo qui marque la frontière avec l'Argentine.

Un soir, alors que les soldats argentins campaient de l'autre côté du fleuve, l'un d'entre eux le traversa à la nage et s'approcha d'eux. Les Indiens étaient très méfiants car les Argentins les avaient souvent attaqués. Mais le soldat était venu, au péril de sa vie, les prévention que le lendemain à l'aube les autres allaient passer le fleuve pour massacrer toute la tribu. Par prudence les Indiens quittèrent le campement et le lendemain, en effet, les guetteurs restés à l'arrière virent débarquer les troupes. "Le soldat ne nous avait pas mentali, dirent-ils à Pierre Clastres, il nous a sauvé. On ne l'a jamais revu"...

Ce soldat était Alfred Métraux, qui menait une enquête sur les Indiens Mataco et Toba dans le Chaco argentin. Il campait à proximité des Argentins et avait entendu leurs propositions. Il portait des vêtements assez semblables à leurs, ainsi les Chulupi l'avaient pris pour un homme de troupe. Sans craindre les piranhas qui pullulaient dans le fleuve ni les flèches des Indiens de l'autre rive, il avait jugé de son devoir de les éviter.

Beaucoup plus tard, quelques semaines avant sa mort, Alfred Métraux avait raconté ça à Pierre Clastres qui s'en est souvenu lorsque les Chulupi lui avaient rapporté l'événement. Alfred Métraux se suicida un 11 avril et son corps ne fut retrouvé que le 20. Il succombe à l'absorption de barbituriques et inscrit sur un carnet les étapes de son intoxication. Dans sa lettre d'adieu il protestait vivement contre l'indifférence de la société envers les personnes âgées, d'une cruauté sans équivalent dans les sociétés qu'il avait étudiées sur la planète. Idée qu'il présente comme raison de son geste.

Auteur: Internet

Info:

[ anecdote ] [ insolite ] [ dernières paroles ] [ héroïsme ]

 

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épistémologie

Sous l'apparente complexité de l'univers se cache une élégante dichotomie : toutes les particules fondamentales se répartissent en deux royaumes distincts, les bosons et les fermions, régissant respectivement les forces et la matière. Cette division binaire structure l'essence même de la réalité physique.

Les deux royaumes des particules

Les bosons
, nommés en hommage à Satyendra Nath Bose, se caractérisent par leur capacité à coexister dans des états identiques. Comme les photons formant un rayon laser, ils peuvent s'empiler à l'identique dans le même état quantique. Ce comportement collectif sous-tend toutes les forces fondamentales :

- Les photons médiatisent la force électromagnétique

- D'autres bosons orchestrent les forces nucléaires

- Les hypothétiques gravitons relèveraient aussi de cette famille1.

Les fermions, honorant Enrico Fermi, obéissent au principe d'exclusion : deux particules identiques ne peuvent occuper le même état quantique. Cette règle façonne la diversité de la matière :

- Les électrons s'organisent en couches atomiques distinctes, engendrant la richesse chimique du tableau périodique

- Les quarks (constituants des protons et neutrons) et neutrinos sont des fermions fondamentaux

- Leur nature exclusive empêche l'effondrement de la matière1.

Genèse historique et découvertes clés

En 1924, Bose établit avec Einstein la statistique quantique des bosons, décrivant leur aptitude à occuper simultanément un même état. Fermi et Dirac résolurent indépendamment en 1926 le paradoxe des électrons dans les métaux, révélant leur nature fermionique et leur obéissance au principe d'exclusion1.

Spin et théorème fondamental

La distinction s'incarne dans une propriété quantique :

- Les bosons possèdent un spin entier (0,1,2...)

- Les fermions exhibent un spin demi-entier (1/2, 3/2...)1.

Le théorème spin-statistique (Fierz-Pauli, 1939-1940) démontre l'indissociabilité de ces deux caractéristiques : toute violation conduirait à briser des principes physiques sacrés comme la causalité.

Implications dimensionnelles

Notre univers tridimensionnel n'autorise que ces deux types de particules. Cependant :

- En 2D, émergent des anyons aux propriétés hybrides

- En 1D, la distinction bosons/fermions s'efface, révélant une unité sous-jacente.

Cette dualité particulaire, née des travaux visionnaires de Bose, Fermi, Dirac et Einstein, demeure l'un des piliers les plus profonds expliquant l'architecture de notre réalité physique.

 

Auteur: Internet

Info: https://www.quantamagazine.org/matter-vs-force-why-there-are-exactly-two-types-of-particles-20250623/ - synthèse de perplexity.ai

[ mathématiques ] [ réel numérisé ] [ dualité ] [ booléenne ] [ infra-monde ] [ théorique ] [ subnucléaire ]

 

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pourpre

Les éternels mystères du rouge

Cet article explore la profondeur symbolique, culturelle et artistique de la couleur rouge, décrit comme la couleur primordiale, la plus puissante, celle qui incarne la couleur même et qui, pourtant, demeure insaisissable à la compréhension humaine.

Le rouge : force première et énigme

Rouge se présente comme l'origine sensuelle de la perception chromatique : dès l'enfance, c'est la couleur que l'on remarque avant toute cognition, tant elle interpelle l'œil, l'instinct et l'imaginaire. Il est question dans l'article de Vermeer et de son tableau " Girl with Red Hat ", où le chapeau écarlate devient le véritable sujet, éclipsant presque le visage du modèle : ainsi, le rouge tenue, distingue, attire le regard et anesthésie l'individualité derrière le voile de sa flamboyance.

Rouge et controverse artistique

Un épisode marquant évoqué est la tentative de destruction – avec un cutter – d'un tableau de Barnett Newman, réduit à une immense étendue de rouge. Le geste de l'agresseur illustre la force du rouge à déclencher des passions contradictoires : fascination et répulsion, amour et violence, accusation de superficialité ou d'obscénité. Le procès qui suivit questionna la provocation impliquée de la couleur, qui semble inviter à la contestation plus que tout autre pigment.

Inépuisable polysémie du rouge

Au fil de ses occurrences, le rouge se décline dans tous les registres artistiques et culturels, traversant la peinture, la sculpture, la mode, et même la politique, comme le montre une exposition récente rassemblant des œuvres de Rothko, Warhol ou Kooning, et jusqu'à un faux œuf de Fabergé incrusté de strass. À chaque fois, le rouge se fait ambivalent : il ment, il tenue, il suscite l'admiration ou le rejet, et sa signification se dérobe à mesure que l'on cherche à la saisir.

Conclusion

Ainsi, le rouge, loin d'être un simple pigment, se révèle matière de projection collective, catalyseur d'émotions contraires, objet d'adoration ou de soupçon. Il demeure éternellement mystérieuse, car il opère comme le miroir trompeur de nos fantasmes visuels et affectifs, échappant à toute tentative d'appropriation définitive.

Auteur: Internet

Info: https://www.newyorker.com/magazine/2025/02/17/the-eternal-mysteries-of-red?mc_cid=0c3e628e73&mc_eid=78bedba296 - synthèse perplexity-ai

[ teinte ] [ grenat ]

 
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drogue

En 1965, John Lennon, George Harrison, Cynthia Lennon et Pattie Boyd étaient en train de dîner dans la maison d'un ami dentiste et ce dernier a mis LSD dans leur café sans le leur dire. Quand il a révélé ce qu'il avait fait, John était furieux, et à juste titre. "Putain, comment oses-tu faire ça ?" a-t'il raconté au journaliste de Rolling Stone Mikal Gilmore lors d'un entretien animé avec John au sujet de leur trip au LSD et l'histoire secrète de l'album Revolver: "Ce fut comme si nous nous trouvions tout à coup au milieu d'un film d'horreur", a déclaré Cynthia Lennon. "La chambre semblait plus en plus grande." Les Beatles et leurs épouses ont alors fui la maison de Riley dans la Mini Cooper d'Harrison. (Selon Bury, John et George avaient indiqué plus tôt leur volonté de prendre du LSD, mais seulement si ils ne savaient pas à l'avance.) Les Lennons et Harrisons sont allés au Ad Lib Club Leicester Square. Dans l'ascenseur, ils ont succombé momentanément à la panique. "On a tous pensé qu'il y avait un incendie dans l'ascenseur", déclara Lennon à Rolling Stone en 1971. "Il y avait juste une petite lumière rouge, et nous étions tous à hurler, totalement hystériques." Une fois attablé à l'intérieur, quelque chose comme une rêverie a commencé à prendre place. raconta Harrison à Rolling Stone, "J'ai eu un tel sentiment écrasant de bien-être, qu'il y avait un Dieu, et que je pouvais le voir dans chaque brin d'herbe. C'était comme gagner des centaines d'années d'expérience en 12 heures."
Les couples ont terminé tout ça à la maison des Harrisons à Esher, en dehors de Londres. John dira plus tard, "Mon Dieu, c'était juste terrifiant, mais si fantastique. La maison de George semblait être comme un grand sous-marin ... qui semblait flotter au-dessus de ses murs de 18 pieds de haut, et c'est moi qui conduisais." J'ai fait quelques dessins à l'époque, avec quatre faces qui disaient: "Nous sommes tous d'accord avec toi". Bref j'ai été plutôt défoncé pendant un mois ou deux. "Cette initiation non voulue au LSD trouvera son accomplissement l'année suivante avec Revolver, album le plus courageux et le plus innovant des Beatles.

Auteur: Internet

Info: Rolling Stone, Beatles Acid Test: How LSD Opened the Door to Revolver

[ musique ] [ création ]

 

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anecdote

Wojtek l'ours soldat
L'histoire véridique et singulière d'un soldat du IIème Corps polonais du général Anders : Wojtek (Albert) l'ours brun. Wojtek est né en 1941 dans la région d'Hamadam en Iran et décédé en décembre 1963 à Edimbourg en Ecosse.
Des soldats polonais avaient acheté un ourson orphelin en Iran qu'ils prénommèrent Wojtek. C'était un ours brun de Syrie mais il ressemblait beaucoup aux ours de Pologne. Les soldats ne pensaient pas que l'ourson allait devenir un ours imposant.
Il mangeait des fruits, des légumes, du pain, des conserves de viandes, de la confiture et parfois du miel.
Lorsqu'il était petit, il dormait sous la tente avec les hommes; puis, il eut droit à son propre dortoir : une caisse de bois. Mais il ne l'utilisait pas souvent, préférant aller se blotir contre ses soigneurs. Il devint la mascotte de toute la compagnie.
Lorsque l'Armée Anders dut s'embarquer pour l'Italie, Wojtek fut officiellement incorporé sur les registres du Corps et reçut son livret militaire et un matricule ce qui lui permit de suivre la troupe.
Petit, il s'était habitué à voyager à côté du chauffeur dans les véhicules. Plus tard, il fallait l'aider à grimper car il refusait de voyager autrement.
Wojtek a servi dans la 22ème Compagnie de ravitaillement de l'artillerie du 2ème Corps dont il est devenu l'emblème.
Les hommes le gâtaient et à force, il avait pris certaines de leurs mauvaises habitudes : il aimait la bière et les cigarettes, se battre pour la rigolade. Ce n'était pas une mascotte comme les autres puisqu'il portait les munitions jusqu'en première ligne et buvait à la bouteille.
Quoi de surprenant, on l'avait nourri de lait avec en guise de biberon, une bouteille de vodka dont la tétine était un préservatif (d'où aussi son attirance pour la vodka)..
Wojtek ne fumait pas mais mangeait des cigarettes ou des mégots.
Non, vraiment, Wojtek n'était pas une mascotte ordinaire, acheminant des caisses de munitions en première ligne durant la bataille de Monte Cassino.
Aucun des soldats qui avaient conduit à ses côtés ne sont morts; par contre, l'on raconte que ceux qui avaient refusé de le faire monter dans leurs véhicules périssaient peu de temps après...

Auteur: Internet

Info: https://sites.google.com/site/armeepolonaisesuite/wojtek-l-ours-soldat

[ homme-animal ]

 

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big brother

Facebook a manipulé les émotions de ses utilisateurs pour une étude
Une recherche publiée récemment expliquant comment Facebook a manipulé des informations de près de 700'000 utilisateurs anglophones a suscité l'inquiétude d'internautes. Le réseau social voulait étudier "la contagion émotionnelle" dans les groupes d'utilisateurs.
Pendant une semaine, du 11 au 18 janvier 2012, Facebook et des scientifiques des Universités Cornell et de Californie à San Francisco ont utilisé le système d'algorithmes du réseau pour modifier le contenu des informations reçues par un groupe d'utilisateurs afin d'étudier l'impact sur leurs émotions.
La recherche a été publiée dans la revue scientifique américaine Comptes rendus de l'Académie nationale des sciences (PNAS), datée du 17 juin. Les auteurs cherchaient à savoir si le nombre de messages positifs ou négatifs lus par les utilisateurs influençait la teneur de ce qu'ils postaient eux-mêmes sur le site.
Ils ont constaté que les utilisateurs ciblés commençaient à utiliser davantage de mots négatifs ou positifs selon l'ampleur des contenus auxquels ils avaient été "exposés".
"Les états émotionnels sont communicatifs et peuvent se transmettre par un phénomène de contagion, conduisant les autres personnes à ressentir les mêmes émotions sans en être conscientes", écrivent les auteurs de cette recherche. Selon eux, "ces résultats montrent la réalité d'une contagion émotionnelle de masse via les réseaux sociaux."
L'étude suscite une attention grandissante sur la toile après des articles publiés samedi dans la revue en ligne Slate et sur les sites du magazine "The Atlantic" et de "Forbes".
Levée de boucliers
Certains internautes expriment "leur trouble profond" ou qualifient la méthode utilisée "d'alarmante" ou de "démoniaque". Susan Fiske de l'Université de Princeton, qui a édité la recherche, a indiqué à "The Atlantic" avoir contacté les auteurs pour leur faire part de ses préoccupations quant à leurs travaux.
Ils lui ont dit que les autorités de leurs universités avaient approuvé ces travaux "car Facebook, apparemment, manipule systématiquement le contenu des informations diffusées".
Interrogé par l'AFP, Facebook, plus grand réseau social avec plus d'un milliard d'utilisateurs, a rejeté ces accusations. "Cette recherche a été menée pendant seulement une semaine et aucune donnée utilisée n'était liée au compte d'une personne en particulier", indique une porte-parole, Isabel Hernandez, dans un courrier électronique.

Auteur: Internet

Info:

[ pouvoir ] [ influence ]

 

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somnolence

L'endormissement est un moment créatif idéal

L'article sous info ci-dessous, explore un phénomène fascinant : la phase d'endormissement — appelé état hypnagogique — comme moment privilégié pour la créativité.​


Objectif

Les auteurs cherchent à vérifier scientifiquement une intuition longtemps illustrée par des figures comme Thomas Edison ou Salvador Dalí : la frontière entre veille et sommeil stimulerait l'invention, grâce à l'accès à une pensée plus libre et associative.

Méthodologie

Des volontaires se sont vu confier des problèmes mathématiques cachés, semblables aux tests exigeants des découvertes soudaines de règles.

Ils devaient s'assoupir tout en tenant un objet dans la main ; dès qu'ils s'endormaient, la chute de l'objet les réveillait, permettant d'enregistrer leur activité cérébrale (EEG) et de corréler les stades du sommeil à leur performance cognitive.


Résultats principaux

Les individus qui atteignaient le tout premier stade du sommeil ( N1 ), sans entrer profondément dans le stade  N2, se multipliaient par trois leur probabilité de découvrir la solution cachée au réveil.

Cette phase se caractérise par une coexistence d'ondes alpha et thêta, marque d'un état " hybride " où la vigilance baisse mais où le cerveau reste réceptif et créatif.

Au-delà, lorsque le sommeil s'approfondit, la créativité décroît nettement.


Interprétation

L'état d'endormissement agirait comme un pont cérébral entre logique rationnelle et imagination générative. Il suspendrait partiellement le contrôle exécutif du cortex préfrontal tout en maintenant actives des zones associatives, permettant la réorganisation souple des concepts.

Autrement dit, il ouvre un " portail hypnagogique " où l'esprit vagabonde assez pour relier des idées distantes, tout en restant assez lucide pour les fixer.


Portée

Les résultats offrent une validation neurocognitive des pratiques de micro‑siestes créatives et montrent que le sommeil n'est pas une coupure nette de la conscience, mais un continuum fécond.

Il redéfinit la créativité non comme une illumination mystérieuse, mais comme un état frontière, oscillant entre veille et rêve, où la pensée trouve sa plasticité maximale.




 

Auteur: Internet

Info: [ Sleep onset is a creative sweet spot ], publié dans Science Advances (vol. 7, déc. 2021, doi : 10.1126/sciadv.abj5866)  Célia Lacaux, Thomas Andrillon, Isabelle Arnulf et Delphine Oudiette - synthèse via le wrapper perplexity-ai

[ demi-sommeil ]

 

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