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physiologie

Pourquoi avons-nous le hoquet ?

Tout le monde connaît cette petite gêne qui arrive sans prévenir: un son étrange, un petit sursaut, et c'est parti pour une série de "hic" parfois interminables. Le hoquet peut prêter à sourire, mais il soulève une vraie question: pourquoi notre corps se met-il à fonctionner de cette façon ?

Le hoquet naît d'une contraction soudaine et involontaire du diaphragme, le muscle qui sépare les poumons de l'abdomen et qui joue un rôle essentiel dans la respiration. Quand ce muscle se contracte brutalement, l'air est aspiré d'un coup. Les cordes vocales se ferment alors très vite, produisant le fameux bruit du "hic".

Mais qu'est-ce qui déclenche cette réaction ? Bien souvent, ce sont de petits déséquilibres dans l'appareil digestif. Avaler trop vite, boire une boisson gazeuse, rire en mangeant, ou même un changement brutal de température dans l'estomac peuvent provoquer un hoquet. Le nerf phrénique, qui contrôle le diaphragme, se trouve stimulé de manière imprévue et déclenche ces contractions. Dans la plupart des cas, le hoquet est donc bénin et passager.

Comment l'arrêter ? Il existe de nombreux "remèdes de grand-mère" pour faire passer un hoquet: boire de l'eau à petites gorgées, retenir sa respiration, se faire peur, avaler une cuillère de sucre... La plupart n'ont pas été scientifiquement prouvés, mais ils reposent sur la même idée: perturber le rythme respiratoire ou stimuler le nerf responsable du diaphragme pour "casser" le cycle du hoquet.

Rester calme est souvent la meilleure option, car le hoquet disparaît spontanément au bout de quelques minutes. Cependant, dans de rares cas où il dure plusieurs heures, il peut être le signe d'un problème médical plus sérieux et mérite alors une consultation.

En réalité, le hoquet reste un mystère en partie irrésolu. Certains chercheurs pensent qu'il pourrait être un vestige de notre évolution, hérité de mécanismes respiratoires anciens chez des animaux aquatiques. D'autres y voient simplement un réflexe inutile qui persiste parce qu'il n'est pas nuisible. Quoi qu'il en soit, même si le hoquet est agaçant, il est rarement dangereux... et souvent amusant pour ceux qui nous entendent !

 

Auteur: Internet

Info: 13 octobre 2025

[ spasme ] [ neurovégétatif ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

réconfort mental

Croire en Dieu modifie le cerveau

Une zone du cerveau fonctionne au ralenti quand on croit en Dieu : le cortex cingulaire antérieur. Quel est son rôle ? Cette zone cérébrale sert à anticiper l’avenir, et à nous avertir si les événements qui ont lieu correspondent à ce que nous attendions.

Des neurologues de l’Université de Toronto au Canada ont placé des individus, croyants ou athées, dans un scanner, et leur ont fait passer des tests mentaux où il faut anticiper une réponse, et ensuite prendre connaissance de la réponse correcte. Chez les athées, le cortex cingulaire s’active fortement en cas d’erreur : il signale que le résultat n’est pas conforme à la prédiction.

Chez les croyants, il s’active nettement moins. Lorsqu’un événement non conforme à leurs attentes se produit, cela déclenche une réaction moins intense que chez les autres.

En quoi la religion réduit-elle les réactions à l’imprévu ? Dans la plupart des systèmes de croyance, un événement non conforme aux attentes peut toujours être reconsidéré, et interprété de façon à cadrer avec le canevas théorique de la foi. Si un ami a trouvé la mort sur la route, si on vient de découvrir une maladie incurable chez un autre, c’est que Dieu l’a voulu. Et si l’on ne trouve pas d’explication, cela ne veut pas dire qu’il n’y en a pas : c’est que les desseins du Seigneur sont impénétrables.

Cette vision du monde apporte évidemment des bénéfices inestimables : un cortex cingulaire antérieur qui fonctionne au ralenti entraîne moins de tension psychique ; on se préoccupe moins des incertitudes qui entourent l’avenir, on cherche moins à explorer les possibles et à guetter les signes qui confirment ou infirment ses prévisions. On est plus fataliste, mais moins stressé.

La religion est d’ailleurs considérée par nombre de chercheurs comme un anxiolytique, qui se serait répandu dans les différentes cultures en raison de cette vertu apaisante, aidant à affronter les craintes liées à la mort, au caractère imprévisible et incontrôlable de l’existence. À condition d’y croire...



 

Auteur: Internet

Info: https://www.pourlascience.fr. Sébastien Bohler, 13 mai 2009

[ neurosciences ] [ théologie ] [ refuge ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

onirisme

Vous vous souvenez rarement de vos rêves ? Voici pourquoi, selon les scientifiques !

Certaines personnes se réveillent et peuvent raconter avec précision les histoires qu'ils ont vécues en songe durant la nuit. Mais pour d'autres, se souvenir des rêves est beaucoup plus difficile. Si cette situation parle à chacun d'entre nous, la science, elle, peine à trouver une explication.

Des chercheurs de l'IMT School for Advanced Studies de Lucques en Italie, ont donc tenté d'explorer les facteurs qui influencent ce que l'on appelle la " réminiscence des rêves ". Ainsi ont-ils suivi plus de 200 personnes âgées de 18 à 70 ans pendant 15 jours. Équipés d'enregistreurs vocaux, les participants devaient, chaque jour, juste après le réveil, relater les expériences qu'il avait vécues pendant leur sommeil. Ils devaient indiquer s'ils se souvenaient d'avoir rêvé ou non, s'ils avaient l'impression d'avoir rêvé sans s'en souvenir...

Au début et à la fin de la période d'enregistrement des rêves, les participants ont été soumis à des tests psychologiques et à des questionnaires mesurant divers facteurs, allant des niveaux d'anxiété, à leur propension à rêver durant la journée...

Quels facteurs favorisent le souvenir des rêves ?

Les scientifiques ont alors observé que le fait de se remémorer ses songes était influencé par de multiples facteurs :

- les personnes pour qui les rêves sont importants ont une meilleure capacité à s'en souvenir ;

- une tendance à la rêverie éveillée favorise également la mémorisation ;

- l'âge joue aussi un rôle significatif : les jeunes participants se rappellent davantage leurs rêves. Tandis que les personnes plus âgées font souvent des « rêves blancs » c'est-à-dire une sensation d'avoir rêvé sans se souvenir des détails ;

- enfin, aussi surprenant que cela puisse paraître, les variations saisonnières comptent : le rappel des rêves est en effet moins fréquent en hiver qu'au printemps. Voilà qui suggère l'influence potentielle de facteurs environnementaux.

Pour le Pr Giulio Bernardi, auteur principal de l'étude, " le rappel des rêves n'est donc pas le fruit du hasard mais résulte d'une interaction complexe entre attitudes personnelles, traits cognitifs et dynamiques du sommeil ".

 



 



 

Auteur: Internet

Info: https://www.futura-sciences.com/, 20 février 2025

[ remémoration ] [ lucidité ] [ dédoublement ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

biophysique

Maladie et mort cellulaire peuvent être transmises par ondes électromagnétiques.
Dès 1974, le docteur Vlail Petrovich Kaznacheev et son équipe de recherche (S. Stschurin, L. Michailova, etc.) de l'Institut de médecine clinique et expérimentale de Novossibirsk en Russie, mettent en évidence des communications photoniques entre les cellules.
Des cellules sont placées dans un tube scellé où elles baignent dans une solution nutritive. A proximité se trouve un autre tube scellé avec des cellules provenant du même tissu biologique. Lorsqu'on porte atteinte à l'une des cultures, par un virus ou un empoisonnement, on constate que les cellules du flacon voisin, bien que protégées de la transmission chimique par la paroi du flacon, deviennent malades à leur tour. C'est donc la preuve que les cellules envoient des informations aux autres cellules.
Les conditions de succès de cette expérience sont les suivantes. Elle a lieu dans l'obscurité. La fenêtre optique entre les deux tubes doit être en quartz. La durée du contact doit être supérieure à 4 ou 5 heures et si possible 48h. L'effet se manifeste au bout de 18 heures environ dans 70% des cas. Il n'a pas lieu si la fenêtre optique est en verre, qui arrête les ultraviolets. Après plus de 12'000 expériences, ces chercheurs ont montré que la communication entre cellules était effectuée par l'intermédiaire de radiations ultraviolettes de longueur d'onde 220 nm à 360 nm (référence, en russe: V.P. Kaznacheev, L.P. Mikhailova, Ultraweak Radiation in Cell Interactions, 1981, Nauka).
Kaznacheyev a démontré que presque n’importe quel genre de pattern de maladie et de mort cellulaire peut être transmis électromagnétiquement. Kaznacheyev a rapporté l’effet dans le proche ultraviolet, des expérimentateurs à l’Université de Marburg en Allemagne de l’Ouest ont répété ces expérimentations dans l’infrarouge.
Le résultat est que les photons eux-mêmes peuvent transporter des modèles de maladies et de mort entre les cellules. La technologie EM scalaire permettrait la synthèse du pattern potentiel réel (qui après tout représente le contrôle total de charge et la distribution de charge, et de là, de la biochimie dans la cellule) d’une maladie particulière ou d’un mécanisme mortel.

Auteur: Internet

Info: Selon plusieurs sources Internet. A vérifier. Donc à accueillir, comme disait le père de Solal dans le roman d’Albert Cohen, avec toutes les réserves et les réserves sur les réserves.

[ occultisme ] [ radiesthésie ]

 

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putaclic

Le sexe avec les humains est ennuyeux.

Une femme affirme avoir des relations sexuelles avec des elfes et les préfère aux humains car avec ces derniers c'est ”ennuyeux”.

Hallgerdur Hallgrimsdottir, auto-proclamée experte en sexe elfique, a même écrit un livre intitulé Please Yourself dans lequel elle affirme avoir "de nombreux orgasmes" en faisant l’amour avec les elfes.

“Les relations sexuelles avec des humains sont casse-pieds. Les elfes savent ce que vous voulez au lit. Ils n’ont pas besoin de vous le demander, ils peuvent lire dans vos pensées et le savent très bien, ce qui est vraiment incroyable.” affirme-t'elle lors d’une interview dans Vice.

Parlant des corps des elfes, elle précise : "Ils sont très flexibles, et peuvent donc utiliser des positions qui ne seraient pas possibles pour un humain.” Ouvrant un livre sur ces postures sexuelles elfiques : “Voilà l'image d'une des positions qu’un elfe peut accomplir” dit-elle. On y voit un elfe penché en arrière, tête tournée vers le ciel. Expliquant une autre image, elle déclare: "Il est debout et elle a les pieds sur ses épaules. Il pratique le sexe oral avec elle. Ils ont des langues incroyables.” Ajoutant “Avec les elfes, la taille n’a pas d’importance.” précisant aussi : “le sperme des elfes est assez brillant et scintillant.”

Hallgerður raconte que sa première rencontre sexuelle avec un elfe eut lieu par accident il y a quelques années. "J'étais en train de me promener dans la nature islandaise... il est venu me voir et m'a murmuré des choses à l'oreille, vous savez, des trucs cochons...".

On dit que les Islandais croient aux elfes et aux peuples occultes, il est cependant difficile de déterminer si cette affirmation est vraie. Une enquête menée par le département d'ethnologie de l'Université nationale a montré que très peu d'Islandais y croyaient. Pourtant, beaucoup ne nieraient pas non plus franchement leur existence et il semblerait que beaucoup feraient preuve de retenue lorsqu'ils pénètrent sur le territoire présumé des elfes. Comme on dit : "on ne sait jamais".

Auteur: Internet

Info: https://icelandmag.is, 22 septembre 2015

[ phantasme ] [ fantasmagorie ] [ libido ] [ érotisme ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

quanticité

Trente ans plus tard, l'affacturage quantique gagne en vitesse

L'algorithme de Shor permettra aux futurs ordinateurs quantiques de factoriser rapidement de grands nombres, compromettant ainsi de nombreux protocoles de sécurité en ligne. Un chercheur a désormais démontré comment y parvenir encore plus rapidement.

L'algorithme de Peter Shor est une méthode quantique permettant de factoriser rapidement de grands nombres. Cet algorithme, développé dans les années 1990 menace la cryptographie à clé publique utilisée pour la sécurité sur Internet.

La nouvelle avancée d'Oded Regev

Oded Regev, un informaticien de l'Université de New York, a développé une nouvelle variante de l'algorithme de Shor qui améliore la relation entre la taille du nombre à factoriser et le nombre d'opérations quantiques nécessaires. C'est la première fois qu'une telle amélioration est réalisée depuis la découverte de l'algorithme original.

Regev a combiné l'algorithme de Shor avec des techniques de cryptographie basée sur les réseaux (lattices), qui traitent de la géométrie de haute dimension.

Fonctionnement de l'algorithme de Regev

L'algorithme de Regev généralise la fonction périodique au cœur de l'algorithme de Shor en utilisant plusieurs dimensions. Au lieu de multiplier un seul grand nombre plusieurs fois, il multiplie des paires de petits nombres ensemble, puis multiplie les résultats entre eux. Cela réduit considérablement le nombre de multiplications de grands nombres nécessaires, ce qui accélère le calcul quantique.

Implications et défis

Bien que l'algorithme de Regev accélère la partie quantique du calcul, il nécessite plus de qubits (bits quantiques) que l'algorithme de Shor original. Les qubits sont fragiles et sujets aux erreurs, ce qui rend la gestion d'un grand nombre de qubits difficile.

Cependant, des travaux récents ont permis de réduire le nombre de qubits requis par l'algorithme de Regev, le rendant plus proche d'une implémentation pratique.

Il faut souligner que l'amélioration de l'algorithme de Shor par Regev montre qu'il est toujours possible de faire des découvertes surprenantes dans le domaine de l'informatique quantique, même sur des problèmes étudiés depuis des décennies. Il reste encore beaucoup d'algorithmes quantiques à découvrir.

Auteur: Internet

Info: https://www.quantamagazine.org/thirty-years-later-a-speed-boost-for-quantum-factoring-20231017/, octobre 2023, résumé par deepseek

[ factorisation ] [ réduction ] [ polynomial vs exponentiel ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

nano-biologie

Dans l'immense théâtre de la vie, où chaque organisme joue son rôle sur la scène de l'évolution, les Streptomyces nous offrent une performance remarquable. Ces bactéries, artisans du sol et productrices de molécules précieuses, dévoilent un mécanisme ingénieux pour corriger les erreurs de leur partition génétique. Au cœur de cette machinerie se trouve NucS, une endonucléase au rôle singulier : elle ne se contente pas de réparer les fautes de copie de l'ADN, elle les transforme en cassures double brin, des blessures volontaires qui appellent à la réparation. Ce geste audacieux, presque radical, est un acte de "bricolage évolutif", où une enzyme, initialement conçue pour une autre tâche, est détournée pour servir de gardienne de l'intégrité du génome.

Mais NucS ne travaille pas seule. Elle s'allie à la β-clamp, une protéine fidèle de la réplication, pour traquer les erreurs là où elles se produisent : près du front de copie de l'ADN. Ensemble, elles forment un duo improbable, unissant leurs forces pour maintenir l'ordre dans le chaos de la réplication. Et lorsque les mésappariements sont corrigés, les cassures qu'elles laissent derrière elles sont réparées par d'autres mécanismes, comme la recombinaison homologue ou la jonction d'extrémités non homologue, des artisans de la réparation déjà bien établis.

Ce "bricolage" n'est pas unique à NucS. L'évolution est une grande improvisatrice, réutilisant sans cesse ce qui existe pour créer du nouveau. Les plumes des dinosaures, d'abord ornements ou régulateurs de chaleur, deviennent les ailes des oiseaux. Les gènes Hox, autrefois simples architectes de la segmentation, orchestrent désormais la construction des membres et des organes. Même les virus, ces envahisseurs redoutables, sont parfois intégrés au génome et recyclés en outils utiles, comme les syncytines, essentielles à la formation du placenta.

Ainsi, NucS et son histoire nous rappellent que la vie est une œuvre en perpétuelle réécriture, où chaque pièce du puzzle est réutilisée, réadaptée, et parfois même détournée, pour répondre aux défis changeants de l'existence. Dans ce grand bricolage évolutif, chaque organisme est à la fois l'artisan et l'œuvre, sculptant son destin à partir des outils hérités de ses ancêtres.

Auteur: Internet

Info: https://academic.oup.com/nar/article/52/9/5033/7617145?login=false - Correction of non-random mutational biases along a linear bacterial chromosome by the mismatch repair endonuclease NucS - trad, adapt par Mg, deepseek, gemini et perplexity

[ adaptation ] [ évolution constante ] [ pressions sélectives ] [ épigénétique ]

 

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dissimuler

La cryptographie quantique n'est pas un algorithme de chiffrement à proprement parler : elle permet simplement de mettre en œuvre un algorithme de cryptographie classique, et même ancien, qui est le seul démontré sans failles : le "masque jetable". Cet algorithme, bien que parfaitement sûr, est peu utilisé car il nécessite un échange de clé de longueur aussi grande que le message à transmettre. Cet échange de clé pose des problèmes de sécurité aussi importants que la transmission du message en lui-même, ce qui limite le domaine d'applicabilité de cet algorithme.
Cependant, la cryptographie quantique permet à deux interlocuteurs de s’échanger une clé en toute sécurité ; en effet, cette méthode permet non seulement de démasquer toute tentative d’espionnage grâce aux propriétés de la mécanique quantique, mais également de réduire la quantité d’information détenue par un éventuel espion à un niveau arbitrairement bas et ce grâce à des algorithmes classiques ("privacy amplification"). La cryptographie quantique constitue donc un outil précieux pour des systèmes de cryptographie symétrique où les deux interlocuteurs doivent impérativement posséder la même clé et ce en toute confidentialité.
Mais pourquoi utiliser le système de cryptographie quantique pour communiquer une clé, et non le message en lui-même ? Pour deux raisons essentielles :
Les bits d'informations communiqués par les mécanismes de la cryptographie quantique ne peuvent être qu'aléatoires. Ceci ne convient pas pour un message, mais convient parfaitement bien à une clé qui, dans le cas du "masque jetable" peut (et même doit) être aléatoire.
Même si le mécanisme de la cryptographie quantique garantit que l'espionnage de la communication est détectée, il est possible que des bits d'informations entrent en possession de l'espion avant que celui-ci ne soit détecté. Ceci est inacceptable pour un message, mais sans importance pour une clé aléatoire qui peut être simplement jetée en cas d'interception.
Les fondements de la cryptographie quantique ont été établis, entre autres, par les travaux de 1984 de Charles H. Bennett et Gilles Brassard. Les premières idées ont été posées par Stephen Wiesner dans les années 1960, mais, chose que l'on peut considérer surprenante, leur publication avait été rejetée.

Auteur: Internet

Info: http://www.techno-science.net, décembre 2016

[ informatique ]

 

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femmes-hommes

L'effet coolidge doit son nom à Calvin Coolidge, président des États-Unis entre 1923 et 1929, et plus précisément à une anecdote le concernant. L'histoire raconte que le couple Coolidge était en visite, durant son mandat, dans une ferme modèle du gouvernement. Pendant que le président visitait une autre partie de la ferme, la première Dame visitait le poulailler. Le fermier lui expliquait que le coq copulait toute la journée, et des dizaines de fois par jour. Là-dessus, la First Lady lui aurait dit : "Racontez donc cela au Président".
Après avoir à son tour été informé sur les habitudes sexuelles du coq, le président aurait répliqué : "Toujours avec les mêmes poules ?". Bien entendu, l'agriculteur démentit puisque le coq s'occupe de tout le poulailler. Le président aurait alors répondu : "Racontez donc cela à mon épouse".
Authentique ou non, cette anecdote a donné ultérieurement le nom "effet Coolidge" à ce phénomène du monde animal. On a notamment constaté que chez certaines espèces, lorsque le mâle vient de coïter, son comportement sexuel change et il est à nouveau prêt immédiatement à de nouveaux ébats si on introduit une nouvelle femelle réceptive.
La recherche sur des rats de laboratoire a confirmé cette hypothèse. Quand un mâle est mis en présence d'une femelle, ils commencent très vite à copuler intensément et plusieurs fois. Après un petit moment, le mâle devient attentif envers la femelle et son comportement sexuel diminue pour tomber presque à zéro. Si l'on introduit une nouvelle femelle, tout le cycle recommence : la pulsion sexuelle intense du début qui diminue progressivement. Les rats masculins ont reproduit ce schéma chaque fois qu'une nouvelle femelle était introduite.
Les personnes qui connaissent le monde de l'élevage reconnaîtront également bien ce phénomène. Quand un agriculteur constate qu'un taureau n'est pas prêt à couvrir une vache, il sait qu'il peut immédiatement provoquer son excitation en lui présentant une nouvelle vache.
Sans entrer dans les explications scientifiques, on a constaté que l'expérience des rats se confirmait avec d'autres espèces animales. Un animal mâle paraît donc excité au plus haut point lorsqu'il est mis en présence de "nouveauté".

Auteur: Internet

Info:

[ vus scientifiquement ]

 

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dualité

Une nouvelle théorie en optique quantique suggère que l'interférence classique provient des états lumineux et sombres de la lumière

Quand la lumière s'annule elle-même — existe-t-elle encore ? La physique quantique dit oui

Imaginez braquer deux lampes torches au même endroit, mais au lieu d'éclairer davantage la zone, les faisceaux s'annulent complètement — comme des vagues qui se rencontrent de manière à produire de l'obscurité. Selon la physique classique, cette " annihilation parfaite " signifie que la lumière disparaît effectivement et ne peut plus interagir avec quoi que ce soit. Mais la mécanique quantique raconte une histoire différente, bien plus fascinante.

Une nouvelle étude menée par des scientifiques de l'Université fédérale de São Carlos, de l'ETH Zurich et de l'Institut Max Planck d'optique quantique creuse ce mystère. Publiée dans Physical Review Letters, leur recherche montre que même lorsque le champ électrique moyen de plusieurs ondes lumineuses s'annule — ce qui ressemble à une " absence de lumière " d'un point de vue classique — la lumière existe toujours et peut influencer la matière au niveau quantique.

Comment est-ce possible ? En réalité, le comportement de la lumière ne se limite pas aux ondes — il concerne aussi les particules. En optique quantique, la lumière est constituée de photons, et ces photons peuvent s'intriquer de manière particulière. Les chercheurs ont découvert que les motifs d'interférence classiques (ceux qui font que la lumière s'annule) peuvent en fait s'expliquer en termes d'états quantiques collectifs " lumineux " et " sombres ". Il s'agit de combinaisons intriquées de photons appelées états binomiaux à deux modes.

Cela signifie que nous pouvons utiliser les règles des particules quantiques et de la superposition — sans avoir besoin de la description ondulatoire habituelle — pour expliquer le comportement de la lumière dans des configurations d'interférence complexes. Et cela pourrait même aider à résoudre certaines questions philosophiques de longue date sur la nature de la lumière et l'étrange danse entre onde et particule au cœur de la physique quantique.

En résumé, la lumière n'est pas seulement ce que nous voyons — c'est aussi ce que nous ne voyons pas. 



 

Auteur: Internet

Info: https://journals.aps.org/prl/abstract/10.1103/PhysRevLett.134.133603

[ limitation booléenne ] [ intrication ]

 

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