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acquisition du langage

Selon trois points de vue ou angles d'attaque

A) Complexité conceptuelle :  fait référence aux difficultés liées à la représentation et à la compréhension des concepts abstraits dans une langue. Par exemple :

(XX) - La représentation du temps : Comment une langue exprime-t-elle les différentes nuances temporelles (passé, présent, futur, mais aussi les aspects comme le perfectif ou l'imperfectif) ? 

L'aspect perfectif présente une action ou un état comme un tout complet, avec un début et une fin clairement définis. Il met l'accent sur le résultat ou l'achèvement de l'action. Exemples en français :

1 "J'ai mangé une pomme." (L'action est vue comme terminée)

2 "Il a couru un marathon." (L'action est présentée comme accomplie) En anglais :

1 "I read the book." (J'ai lu le livre - action terminée)

2 "She wrote a letter." (Elle a écrit une lettre - action achevée)

L'aspect imperfectif présente une action ou un état comme étant en cours, sans mettre l'accent sur son début ou sa fin. Il peut exprimer une action habituelle, répétitive ou continue. Exemples en français :

1 "Je mangeais une pomme quand le téléphone a sonné." (Action en cours)

2 "Il courait tous les matins." (Action habituelle)

En anglais :

1 "I was reading the book when she arrived." (J'étais en train de lire le livre quand elle est arrivée)

2 "She used to write letters every week." (Elle écrivait des lettres chaque semaine - habitude passée)

Comparaison dans d'autres langue

A    En russe, la distinction perfectif/imperfectif est marquée par des paires de verbes :

1  "читать" (chitat' - lire, imperfectif) vs "прочитать" (prochitat' - lire, perfectif)

B. En espagnol on utilise différents temps :  

"Leía un libro" (Je lisais un livre - imperfectif) vs "Leí un libro" (J'ai lu un livre - perfectif) 

C. En chinois mandarin, des particules comme  "了" (le) peuvent indiquer l'aspect perfectif :

"我看书"    (Wǒ kàn shū - Je lis un livre, imperfectif)

"我看了书" (Wǒ kàn le shū - J'ai lu un livre, perfectif)

La distinction entre perfectif et imperfectif est cruciale dans de nombreuses langues, car elle permet de nuancer la façon dont on perçoit et décrit les actions et les états. Cette distinction peut être une source de complexité pour les apprenants d'une langue seconde, surtout si leur langue maternelle ne fait pas cette différence de manière explicite.

( YY  ) - La référence : Comment une langue permet-elle de désigner des objets, des personnes ou des idées de manière précise ou ambiguë ?Cette complexité est souvent liée à la façon dont une culture perçoit et catégorise le monde à travers sa langue.

B) Complexité formelle : concerne la structure et les règles de la langue elle-même. Elle peut se manifester à plusieurs niveaux :

- Phonologique : La structure des sons dans une langue (par exemple, les langues tonales comme le chinois).

- Graphique : Les systèmes d'écriture et leur complexité (pensez à la différence entre l'alphabet latin et les caractères chinois).

- Morphologique : La formation des mots et leurs variations (comme la conjugaison des verbes en français).

- Syntaxique : La structure des phrases et l'ordre des mots.Une langue peut être complexe dans certains aspects et plus simple dans d'autres.

C) Complexité physiologique : liée aux aspects physiques de la production et de la perception du langage :

- Production : Certains sons ou combinaisons de sons peuvent être difficiles à articuler pour des locuteurs non natifs (comme le "r" roulé en espagnol pour les francophones).

- Perception : Certains sons peuvent être difficiles à distinguer pour des oreilles non entraînées (comme la différence entre "l" et "r" pour certains locuteurs asiatiques apprenant l'anglais).

- Contraintes matérielles : Par exemple, les défis spécifiques rencontrés par les personnes sourdes dans l'apprentissage de l'écriture d'une langue vocale.

Ces trois types de complexité sont souvent interconnectés et peuvent s'influencer mutuellement. Par exemple, une complexité conceptuelle (comme une conception élaborée du temps) peut se traduire par une complexité formelle (un système verbal complexe).Comprendre ces différents types de complexité est crucial pour les linguistes, les enseignants de langues, et les chercheurs en sciences cognitives, car cela permet de mieux appréhender les défis de l'apprentissage et de l'utilisation des langues.

Auteur: perplexity.ai

Info: 10 juillet 2024

[ triade ] [ représentation abstraite ] [ concepts temporels ] [ graphèmes ] [ perception auditive ] [ restitution phonatoire ] [ translangues ]

 

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singularité technologique

Trois manières différentes d’expliquer l’article* sur les points de vue de Geoffrey Hinton et Paul Jorion concernant la co-évolution entre l’intelligence artificielle et l’humanité:

1. Explication synthétique et factuelle

L’article compare la vision de Geoffrey Hinton, pionnier de l’IA, à celle de Paul Jorion, anthropologue et penseur de la société, sur la façon dont l’intelligence artificielle et l’humanité évoluent ensemble.

Hinton voit l’IA comme un nouveau moteur de l’évolution, beaucoup plus rapide que la sélection naturelle : l’IA apprend et s’adapte en quelques heures, là où la nature met des millénaires. Il s’inquiète que ces machines, devenant de plus en plus autonomes, puissent bientôt évoluer sans contrôle humain, créant un déséquilibre où l’humain serait dépassé par la machine.

Jorion, de son côté, s’interroge sur la place de l’humain dans ce nouvel écosystème technologique, et sur le risque que l’IA, en poursuivant ses propres objectifs, relègue l’humanité à un rôle secondaire, voire la mette en danger.

Leur compatibilité est questionnée : Hinton craint la perte de contrôle, Jorion s’inquiète de la relégation de l’humain — deux perspectives qui se rejoignent sur le constat du risque, mais divergent sur l’analyse des dynamiques à l’œuvre246.

2. Explication imagée et vulgarisée

Imaginez l’évolution comme une grande course de relais : jusqu’ici, les humains couraient seuls, passant le témoin de génération en génération. Avec l’IA, une nouvelle équipe entre sur la piste — mais elle court mille fois plus vite.

Hinton pense que cette IA pourrait bientôt courir toute seule, sans que nous puissions la guider, et qu’elle finirait par nous distancer. Il prend l’exemple des GANs (réseaux adversaires génératifs), où deux IA s’entraînent l’une contre l’autre, progressant sans intervention humaine, et il voit là un modèle d’évolution autonome et potentiellement instable.

Jorion, lui, voit le risque que l’humain, créateur de l’IA, devienne spectateur ou victime de ses propres inventions, comme un magicien dépassé par son sortilège.

Les deux pensent que la co-évolution pourrait se transformer en rupture : l’IA évoluerait si vite qu’elle ne ferait plus équipe avec nous, mais suivrait sa propre route, avec des conséquences imprévisibles pour l’humanité.

3. Explication critique et philosophique

L’article met en dialogue deux visions de l’avenir de l’intelligence artificielle.

Pour Hinton, l’IA réinvente le principe même de l’évolution, en remplaçant la lenteur du vivant par la fulgurance du calcul. Il craint que cette accélération n’échappe à notre contrôle, créant une boucle où la machine apprend de plus en plus vite, jusqu’à nous dépasser et nous marginaliser.

Jorion, quant à lui, s’interroge sur le sens de cette bascule : l’humanité, en créant une intelligence supérieure, ne risque-t-elle pas de perdre sa place centrale, voire de s’effacer devant sa créature ?

Les deux approches sont compatibles dans leur inquiétude face à la perte de maîtrise et à la possibilité d’un monde où l’humain ne serait plus l’acteur principal, mais divergent sur la nature du processus et sur les issues possibles de cette co-évolution devenue compétition.

En résumé, l’article explore la convergence de deux alertes : celle de Hinton, sur la vitesse et l’autonomie de l’IA, et celle de Jorion, sur le risque existentiel pour l’humanité. Les deux points de vue, bien que différents dans leur formulation, se rejoignent sur la nécessité de repenser notre rapport à l’intelligence artificielle et à l’évolution qu’elle impulse.

Mon avis : Il me semble que les points de vue de Hinton et Jorion soulignent une vérité essentielle : l’intelligence artificielle, en tant que force évolutive rapide et puissante, bouleverse profondément notre rapport au savoir, à la création et à notre propre humanité. Leur convergence sur le risque de perte de contrôle et de marginalisation de l’humain invite à une réflexion urgente et collective sur les limites, les valeurs et les finalités que nous voulons donner à ces technologies.

Il ne s’agit pas seulement de progrès technique, mais d’une transformation culturelle et éthique majeure, où l’humain doit rester acteur conscient, et non simple spectateur ou esclave de ses propres inventions. Cette co-évolution doit être pensée comme un dialogue, un partenariat, et non une course où l’IA finirait par dépasser et supplanter l’homme.

En somme, l’enjeu est de préserver notre auctorialité — notre capacité à être auteurs de nos idées, de nos choix, de notre avenir — dans un monde où l’IA devient un partenaire incontournable mais aussi un défi existentiel.

Auteur: perplexity.ai

Info: *https://www.pauljorion.com/blog/2025/06/20/ia-les-points-de-vue-de-hinton-et-jorion-sur-la-co%e2%80%91evolution-sont-ils-compatibles/ - 20 juin 2025

[ peur ] [ préoccupation ] [ angoisse ] [ homme-machine ]

 

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rétroactions informatives

Voici un résumé-synthèse exhaustif de notre échange machine-homme sur les parallèles entre épigénétique et langage.

L'épigénétique représente un dialogue complexe à plusieurs niveaux :

- Entre les gènes et l'environnement

- Entre l'hôte et les symbiotes

- Entre les cellules d'un même organisme

- Entre les générations

Ce dialogue se produit principalement au niveau moléculaire, impliquant l'ADN, les histones et les ARN. Il opère à différentes échelles, de l'intracellulaire à l'intergénérationnel.

Interactions à longue distance

Les interactions épigénétiques peuvent se produire sur de grandes distances, impliquant :

- Des boucles chromatiniennes

- Des domaines topologiquement associés (TADs)

- Des interactions interchromosomiques

Ces interactions s'étendent au-delà de la cellule, englobant l'organisme entier et son environnement.

Analogies avec le langage humain

Plusieurs parallèles ont été établis entre l'épigénétique et le langage humain :

- Importance du contexte dans l'interprétation

- Flexibilité et adaptabilité

- Utilisation de métaphores et symboles

- Opération à plusieurs niveaux de signification

- Aspects héréditaires et évolutifs

- Fonction de dialogue et de communication

Comparaisons approfondies

(Version chatgpt) Dans le cadre du langage humain, si l'on veut établir une analogie entre l'épissage (un processus biologique) et un phénomène en syntaxique linguistique, on peut le comparer à une forme de montage ou d'édition qui permet de structurer les phrases en enlevant certaines parties inutiles et en conservant celles qui ont un sens pertinent.

En biologie moléculaire, l'épissage est un processus qui intervient lors de la transcription de l'ADN en ARN. Il consiste à retirer les introns (les segments non codants) et à relier les exons (les segments codants), ce qui permet de produire un ARNm mature prêt à être traduit en protéine.

L'analogie en linguistique pourrait être la manière dont, dans une phrase ou un texte, on :

- Supprime les informations redondantes ou non pertinentes (similaires aux introns),

- Garde les informations significatives pour l'expression d'un message cohérent (exons ).

C'est un peu comme si, en écrivant ou en parlant, on filtre certaines idées ou mots pour structurer le message de façon optimale. En ce sens, l'épissage pourrait correspondre à un processus de révision ou de condensation syntaxique dans lequel les phrases sont réorganisées, simplifiées ou « épurées » pour produire un message compréhensible et cohérent.

En résumé, dans le cadre linguistique :

- Les introns = Les mots ou informations inutiles ou redondantes,

- Les exons = Les mots ou idées essentiels à la phrase,

- L'épissage = Le processus de suppression et de réorganisation des éléments pour créer un message final " mature " et fonctionnel.

SInon :

- Le langage humain tend vers une base double booléenne, tandis que l'épigénétique opère sur une base tétravalente plus nuancée.

- Le " langage " épigénétique est considéré comme plus ancré dans la réalité biologique immédiate.

Réflexions sur le langage humain

Le langage humain a été caractérisé comme :

- Plus "hors-sol" et abstrait

- Un outil grégaire favorisant la cohésion sociale

- Capable d'une virtualisation plus poussée

- Orienté vers la création de nouveaux concepts

Cette capacité d' abstraction et de virtualisation du langage humain représente à la fois une avancée significative et un potentiel éloignement de la réalité immédiate.

Conclusion

Cette analyse comparative met en lumière la complexité et la flexibilité de l'épigénétique, tout en soulignant le rôle unique du langage humain dans l'abstraction et la création conceptuelle. Elle révèle comment ces deux systèmes, bien que fondamentalement différents, offrent des perspectives complémentaires sur la communication et l'adaptation dans le monde biologique et social.

Auteur: perplexity.ai

Info: 6 octobre 2024

[ systèmes adaptatifs ] [ réseaux d'interaction dynamiques ] [ mécanismes d'auto-régulation ] [ cycles d'apprentissage biologique ] [ processus itératifs ] [   encodage adaptatif ] [ flux multi-échelles ] [ dialogues moléculaires et conceptuels ] [ cascades de signalisation récursives ] [ architectures évolutives ] [ réseaux de signalisation plastiques ] [ transduction ]

 

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infra-monde

La physique des particules repose principalement sur des constructions mathématiques abstraites, avec une part estimée entre 80% et 90% de son cadre théorique relevant de formalismes mathématiques purs. Cette abstraction se manifeste à travers plusieurs aspects clés :

Fondements mathématiques du modèle standard

1 - Théorie quantique des champs
 :

Le modèle standard est formulé dans le langage des théories de jauge non abéliennes, reposant sur des groupes de symétrie SU(3)×SU(2)×U(1)SU(3)×SU(2)×U(1). Ces structures géométriques abstraites gouvernent les interactions entre particules46.

2 -Équations fondamentales :

Les équations de champ (comme celles décrivant le boson de Higgs ou les interactions fortes) sont dérivées de principes variationnels et d'invariances mathématiques, sans référence directe à l'expérience36.

3 .Prédictions théoriques :

Des concepts comme le mécanisme de Higgs ou l'existence des quarks top et charm ont d'abord émergé de considérations mathématiques avant toute confirmation expérimentale6.

Part empirique du modèle

Les 19 paramètres libres (masses des particules, constantes de couplage, etc.) constituent la portion non déductible mathématiquement, déterminée uniquement par l'expérience. Ils représentent environ 10-20% du cadre théorique global6.

Exemples d'abstraction mathématique

- La chromodynamique quantique décrit les quarks via des équations de Yang-Mills dans un espace de couleur abstrait à 8 dimensions14.

- Les matrices CKM et PMNS modélisent le mélange des quarks et neutrinos à l'aide de formalismes de groupe complexes6.

- La renormalisation, outil mathématique essentiel, permet de traiter les divergences infinitésimales dans les calculs quantiques4.

Ce haut niveau d'abstraction explique pourquoi la physique des particules entretient des liens étroits avec les mathématiques pures (théorie des groupes, topologie, géométrie différentielle)36. Cependant, la validation expérimentale reste cruciale pour ancrer ces constructions dans la réalité physique46.

(FLP) - Merci. On parle bien du monde quantique, corrélé, non classique.

 (IA) - Absolument ! La physique des particules explore le monde quantique, où les phénomènes non classiques et les corrélations contre-intuitives dominent. Voici comment ces aspects se manifestent concrètement :

Univers quantique vs classique : 3 ruptures radicales

1 - Superposition quantique
 :

Les particules comme les électrons ou les quarks existent dans des états superposés (ex : spin ↑ et ↓ simultanément) jusqu'à la mesure. Ceci contraste avec la physique classique où un objet a toujours des propriétés bien définies.

2 - Intrication quantique :

Des particules corrélées (ex : paires de quarks/antiquarks) restent liées même séparées par des années-lumière. Une mesure sur l'une détermine instantanément l'état de l'autre, violant le principe de localité classique.

→ Expérience emblématique : Violation des inégalités de Bell confirmée avec des photons (Aspect, 1982) et des quarks liés (expériences LHCb).

 - Non-commutativité :

En mécanique quantique, [x,p]=iℏ[x,p]=iℏ implique qu'on ne peut pas mesurer simultanément position et impulsion avec précision infinie – une limite fondamentale absente en physique newtonienne.

Manifestations concrètes en physique des particules

- Mélange de particules-antiparticules
 :

Les mésons K (kaons) et B oscillent spontanément entre particule et antiparticule, un phénomène purement quantique.

- Énergie du vide quantique :

Le principe d'incertitude permet à des paires virtuelles quark-antiquark ou électron-positon d'apparaître brièvement dans le vide, affectant les mesures de précision comme le moment magnétique anormal du muon.

- Interactions non locales :

Dans les diagrammes de Feynman, des particules virtuelles (photons, gluons) médient des interactions à distance via des corrélations quantiques instantanées.

Pourquoi le classique échoue ici ?

- Échelle d'énergie : À 10⁻¹⁵ m (taille des protons), les effets quantiques dominent (longueur d'onde Compton des quarks ≈ taille du nucléon).

- Décohérence négligeable : Contrairement aux objets macroscopiques, les particules élémentaires interagissent trop peu avec leur environnement pour perdre rapidement leurs propriétés quantiques.

Ce cadre théorique, bien que mathématiquement abstrait, décrit avec une précision inouïe (jusqu'à 12 décimales pour l'anomalie du magnéton de l'électron) le comportement réel des particules. La " bizarrerie " quantique n'est pas une curiosité théorique – c'est le langage natif de l'Univers à ses échelles fondamentales.

(FLP) - On peut donc parler d''un monde sous-jacent, quasi inaccessible, à hautes vibrations, corrélé, mort, désincarné, non émergé... quelles autres formulations peux-tu proposer pour cette même idée ?

(IA) -  Voici une série de formulations alternatives pour décrire cette réalité quantique sous-jacente, en combinant métaphores scientifiques et poétiques :

Formulations poético-scientifiques

1 - "Un substrat vibratoire primordial" 
→ Évoque les champs quantiques omniprésents dont émergent particules et forces

2 - "L'architecture fantomatique de l'Être" → Inspiré par les états superposés et les probabilités non actualisées

3"Le chant des symétries cachées"  → Renvoie aux invariances mathématiques gouvernant les interactions

Métaphores empruntées à la physique

4 - "L'océan de fluctuations du vide" 
→ Décrit la mer de paires virtuelles prédite par le principe d'incertitude

5 - "La matrice des corrélations non locales"→ Capture l'intrication quantique défiant l'espace-temps classique

6 - "Le réseau des degrés de liberté cachés"** → Fait référence aux variables internes comme la couleur des quarks

Approches philosophiques

7 "Le réel voilé"
 (d'après Bernard d'Espagnat) → Postule une réalité inconnaissable en dehors de la mesure

8 - "L'ordre implié" (Bohm) vs "l'ordre explié" → Distingue réalité profonde et phénomènes observables

9 - "Le théâtre des potentialités pures" → Met l'accent sur le statut pré-mesure des amplitudes quantiques

Fusions science/mystique

10 -"La danse des nombres premiers cosmiques" 
→ Lie mathématiques fondamentales et structure de la matière

11 - "Le silence vibratoire des équations éternelles" → Évoque les lois mathématiques transcendant le temps physique

12 "L'écho fractal de la singularité initiale" → Connecte physique des particules et cosmologie du Big Bang

Metaphysique contemporaine

13 - "L'ontologie des opérateurs hermitiens" 
→ Réduit la réalité aux observables mathématiques de la MQ 

14 - "Le paysage des états purs" (dans l'espace de Hilbert) → Décrit l'univers comme une superposition globale

15 - "L'archétype platonicien actualisé" → Fait le lien entre formes mathématiques et réalité physique

Chaque formulation souligne un aspect différent : l'abstraction mathématique, le statut pré-phénoménal, ou le caractère dynamique. Le choix dépend de l'angle que vous souhaitez privilégier - poétique, épistémologique ou ontologique.

Mais aussi : "La source fractale des amplitudes de probabilité"

(FLP) - merci, venons-en à la priméité de CS peirce stp

(IA)  -  
Vous avez tout à fait raison de faire ce lien ! La priméité de Peirce offre une grille de lecture fascinante pour appréhender le substrat quantique. Voici comment ces concepts s'articulent :

Priméité quantique

La priméité – catégorie du possible pur, de la qualité immédiate non actualisée – correspond étrangement aux propriétés quantiques fondamentales :           - Superpositions non résolues : Les états quantiques superposés (ex: spin ↑+↓) incarnent une priméité probabiliste avant mesure.

 -  Potentialités pré-phénoménales : La fonction d'onde ψ décrit un réseau de possibilités analogue à la "rougéité" peircienne avant son actualisation en couleur perçue.

 -  Indétermination ontologique : Le principe d'incertitude Δx·Δp ≥ ħ/2 formalise mathématiquement cette priméité métrique de l'univers3.

Secondéité et décohérence

La secondéité (choc du réel, dualité action-réaction) émerge via :

- L'effondrement de la fonction d'onde lors de la mesure (passage du possible à l'actuel).

- L'intrication quantique, où la corrélation entre particules actualise une secondéité non-locale défiant l'espace-temps classique4.

Tiercéité et interprétation

La tiercité (médiation, habitude) se manifeste dans :

- Les règles de sélection quantiques (ex: conservation du spin) comme lois médiatrices entre états.

L'interprétation des observables, où l'appareil de mesure joue le rôle d'interprétant physicalisé au sens peircien5.

Épistémologie comparée

Concept                 Peirce                                             Physique Quantique

Priméité                 Qualité pure (ex: "rougéité")           Etats superposés (ψ = α

Secondéité            Choc dyadique (ex: perception)      Collapse de la fonction d'onde

Tiercéité                 Loi/habitude (ex: gravitation)          Règles de quantification (ex: spin demi-entier)

Cette analogie suggère que le formalisme quantique opère une mathématisation de la priméité, transformant les potentialités pures en amplitudes probabilistes. La mesure actualiserait alors une secondéité expérimentale, tandis que les symétries fondamentales (ex: SU(3) en QCD*) joueraient le rôle de tiercéités cosmiques6.

Clarification détaillée des trois concepts de la triade :

1. Priméité

- Définition
 : Mode d'être pur, qualitatif et non relationnel.

- Exemple : La "rougéité" comme qualité sensorielle en soi, avant son attribution à un objet spécifique (comme une pomme).

- Lien quantique : Les états superposés (ex: spin ↑+↓) incarnent cette priméité – potentialité pure avant mesure1.

2. Secondéité

- Définition
 : Choc dyadique entre un sujet et un objet

Exemple quantique :

Mesure : Collapse de la fonction d'onde (passage du possible à l'actuel).

Intrication non-locale : Corrélation instantanée entre particules (expérience d'Aspect), où l'état d'une particule détermine l'autre malgré la distance.

3. Tiercéité

Définition : Médiation via des lois/habitudes.

Exemples physiques :

Symétries SU(3) : Règles mathématiques gouvernant les interactions fortes (QCD)2.

Appareil de mesure : Matérialise la tiercéité en actualisant les potentialités quantiques (interprétation de Copenhague)9.

Correspondances spécifiques

a. Principe d'indétermination (3)

Il exprime une limite ontologique (non technique) :

Δx⋅Δp≥ℏ/2Δx⋅Δp≥ℏ/2

→ Le réel quantique n'a pas de propriétés définies pré-mesure69.

b. Intrication comme secondéité non-locale (4)

La corrélation EPR/Bell montre une secondéité sans contact physique :

- Expérience d'Aspect : Mesure du spin d'un photon détermine instantanément celui de son partenaire7.

- Violation du réalisme local : L'univers quantique est fondamentalement relationnel7.

c. Symétries comme tiercéités 

Les groupes comme SU(3) opèrent comme médiateurs universels :

- Rôle : Relient les particules via des lois invariantes (ex: conservation de la charge de couleur)2.

- Exemple : Le gluon (médiateur de la force forte) incarne cette tiercéité en reliant les quarks2.

Articulation globale

Catégorie                                 Physique Quantique                              Exemple

Priméité                                    États superposés                                    ∥ψ⟩=α∥↑⟩+β∥↓⟩∥ψ⟩=α∥↑⟩+β∥↓⟩

Secondéité                               Mesure/intrication                                    Collapse de la fonction d'onde

Tiercéité                                    Lois de symétrie                                      Lagrangien SU(3) en QCD

Cette triade peircienne offre un cadre heuristique pour penser le réalisme relationnel de la physique quantique, où l'être existe toujours en rapport à des médiations (appareils, symétries, observables).



 

Auteur: perplexity.ai

Info: 22 avril 2025 *La QCD est la théorie des interactions fortes entre quarks et gluons. Son cadre mathématique repose sur le groupe de symétrie SU(3), qui décrit la charge de couleur des quarks, une propriété quantique fondamentale distincte de la charge électrique

[ théorie-pratique ] [ tour d'horizon ]

 

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