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élan

A part la mort, il n'y a rien de grave. De toute façon, si l'on regarde de près la vie, il ne se passe rien, il ne se passe jamais rien sauf dans le silence des coeurs. Les seules vraies histoires qui se passent dans une vie, ce sont les mouvements du coeur.

Auteur: Kersauson Olivier de

Info: Le monde comme il me parle

[ affection ]

 

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contentement

Le passé c'est bien, mais l'exaltation du présent, c'est une façon de se tenir, un devoir.
Dans notre civilisation, on maltraite le présent, on est sans cesse tendu vers ce que l'on voudrait avoir, on ne s'émerveille plus de ce que l'on a.
On se plaint de ce que l'on voudrait avoir. Drôle de mentalité !
Se contenter, ce n'est pas péjoratif. Revenir au bonheur de ce que l'on a, c'est un savoir-vivre.

Auteur: Kersauson Olivier de

Info:

[ carpe diem ]

 

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Ajouté à la BD par GAIOTTINO

nature

Ce ciel pas trop chargé, avec une belle nébulosité, construite à 10° - 20° au-dessus de l'horizon ; au ras de l'horizon, la vague qui attaque de la même manière ; le nuage dans le ciel et le spray de la mer mêlés, et l'arc en ciel au fond, juste en manière de curiosité, sans nécessité, un peu comme le gland d'un mocassin,,,
Cette intimité, cette confusion extraordinaire - et évidente, si on accepte de partir à rêver - du ciel, des nuages, de la mer et des rochers.

Auteur: Kersauson Olivier de

Info: Instants de Bretagne

[ océan ]

 

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solitude

Les Tuamotu sont habitées mais peu peuplées. Donc ça laisse de la place, on respire, on n’est pas les uns sur les autres. Ces îliens sont des gens tellement isolés du reste du monde, et depuis si longtemps, qu’il leur est resté quelque chose que j’adore, ce sentiment de responsabilité qui fait qu’ils n’attendent rien de personne. L’îlien sait que, quoi qu’il arrive, c’est lui qui devra résoudre ses problèmes, on ne viendra pas l’aider. Et je trouve que ça donne des gens dégourdis. J’aime bien ces populations maritimes.

Auteur: Kersauson Olivier de

Info: Promenades en bord de mer et étonnements heureux

[ autonomie ] [ insularité ] [ liberté ]

 

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dépaysement

Je suis un nomade exalté par la découverte. Voilà, découvrir sans cesse... C'est le seul moment où l’on peut supposer que va surgir le "merveilleux". Fouiller le monde de tous les côtés, c'est exaltant. Je suis comme un chercheur d'or. Ce n’est pas tant l’or que je cherche que le moment magique quand je vais le découvrir. C'est toujours, au vrai, l’émotion que je cherche. Le nomadisme, c'est ça.
Tous les jours, un chercheur d'or est tenu par sa capacité d'émerveillement. La magie. Le "merveilleux" est la raison de tout ce que je fais.
L’émerveillement, c’est de la pluie d’or morale qui vous tombe dessus.
Le tout, c’est de se trouver dans les bons endroits, là où il pleut de l'or.

Auteur: Kersauson Olivier de

Info: Le monde comme il me parle

[ plaisir ]

 

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nature

Au nord-est de Fakarava, aux Tuamotu, quand la mer vient briser, le monde parle… Seule la mer s’exprime. Rien d’autre que l’effet de la mer et de la vague ne peut modifier la bande-son du récif. Ici, on a l’impression déchirante que ça tape depuis des milliers d’années. Ce temps de la vague qui s’écrase, ce bruit de l’océan qui respire, signifie que nous ne sommes pas là pour longtemps. Le monde ici me dit clairement que je ne suis qu’un passant.
Alors je pense dans mon for intérieur : " il me suffirait d’être ce mouvement-là pour être éternel. " Le bruit du récif m’indique que je suis déjà vaincu. Ce bruit va continuer, continuer et continuer encore …
Cette respiration n’est pas la mienne, c’est celle du monde. Elle ne me rend que plus dérisoire et vulnérable. Je n’ai, moi, qu’un tout petit souffle.

Auteur: Kersauson Olivier de

Info: Le monde comme il me parle

[ humilité ]

 

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