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durées relatives

La seconde étape fut de comprendre comment cette étrange structure du temps est affectée par la mécanique quantique : au niveau fondamental, il n'y pas de temps local ni de temps commun, on ne peut parler que de la façon dont les choses bougent les unes par rapport aux autres. Cela signifie que le temps ne permet pas de décrire le monde au niveau fondamental. On ne voit jamais le temps, mais on voit les choses changer.

Auteur: Rovelli Carlo

Info:

[ monades temporelles ] [ atemporalité ] [ chronos ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

dépassement

Or, je pense que c'est précisément dans la découverte des limites des représentations scientifiques du monde que se révèle la force de la pensée scientifique.
Celle-ci n'est pas dans les "expériences", ni dans les "mathématiques", ni dans une "méthode". Elle est dans la capacité propre de la pensée scientifique à se remettre en cause. Douter de ses propres affirmations. N'avoir pas peur de nier ses propres croyances, même les plus certaines.
Le coeur de la science est le changement.

Auteur: Rovelli Carlo

Info: Et si le temps n'existait pas ? Un peu de science subversive

[ création ]

 

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gravitation

Nous ne vivons pas au sein d'un invisible quadrillage rigide; nous sommes plutôt plongés dans un gigantesque mollusque flexible (la métaphore est d'Einstein). Le Soleil courbe l'espace autour de lui, et la Terre ne tourne pas autour de lui parce qu'elle serait attirée par une mystérieuse force à distance, mais parce qu'elle va tout droit dans un espace courbe. Comme une bille qui roule dans un entonnoir: il n'y a pas de forces mystérieuses engendrées par le centre de l'entonnoir, c'est la nature de la courbe des parois qui fait rouler la bille.

Auteur: Rovelli Carlo

Info: Par delà le visible : La réalité du monde physique et la gravité quantique

[ astrophysique ]

 

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contraires

J'ignore si le jeune Einstein avait rencontré le "Paradis" durant ses flâneries intellectuelles italiennes, et si l'imagination effrénée de Dante a eu une influence directe sur son intuition que l'Univers puisse être fini et sans bord. Mais qu'il y ait eu influence directe ou pas, je crois que cet exemple montre combien la grande science et la grande poésie sont toutes deux pareillement visionnaires et qu'elles peuvent parfois parvenir aux mêmes intuitions. Notre culture, qui sépare science et poésie, est stupide, parce qu'elle se rend myope à la complexité et à la beauté du monde, révélées par ces deux disciplines.

Auteur: Rovelli Carlo

Info: Par delà le visible : La réalité du monde physique et la gravité quantique

[ dualité ] [ rationnel ] [ irrationnel ] [ ouverture ] [ tétravalence ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

cosmologie

Dés le début des années 1930, on sait que les communications transatlantiques sont perturbées par une étrange source d'ondes radio. En 1974, on s'aperçoit que la source de ces ondes ne se trouve pas sur Terre : les ondes proviennent de la constellation du Sagittaire, située au centre de notre galaxie. Les observations se focalisent sur cette source nommée Sagittaire A*, et petit à petit quelque chose d'impressionnant émerge : un trou noir immense se trouve au milieu de notre galaxie. Sa masse est des millions de fois supérieure à celle du Soleil. Plusieurs étoiles tournent autour de lui. De temps en temps, l'une d'elles s'approche trop près de ce monstrueux Polyphème galactique et est avalée comme un petit poisson.

Auteur: Rovelli Carlo

Info: Écrits vagabonds

[ historique ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

vision totale

Si je regarde une forêt de loin, je vois un velours vert foncé. Au fur et à mesure que je m'en approche, le velours se décompose en troncs, branches et feuilles : l'écorce des troncs, la mousse, les insectes, la complexité foisonnante. Dans chaque œil de chaque coccinelle, il y a une structure extrêmement élaborée de cellules connectées à des neurones qui les guident et leur permettent de vivre. Chaque cellule est une ville, chaque protéine un château d'atomes ; dans chaque noyau atomique s'agite un enfer de dynamique quantique, de quarks et de gluons, d'excitations de champs quantiques. Ce n'est qu'un petit bois sur une petite planète qui tourne autour d'une petite étoile, parmi cent milliards d'étoiles dans l'une des mille milliards de galaxies constellées d'événements cosmiques éblouissants. Dans chaque coin de l'univers, nous trouvons de vertigineux puits de couches de réalité. 


Auteur: Rovelli Carlo

Info: Helgoland : Donner un sens à la révolution quantique

[ zoom avant ] [ limites anthropiques ] [ strates ] [ échelles ]

 

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Ajouté à la BD par Le sous-projectionniste

savoirs consensuels

Le philosophe autrichien Karl Popper exerce une influence énorme sur les scientifiques en soutenant que la science n'est pas caractérisée par le fait que ses thèses peuvent être confirmées, mais seulement par le fait qu'il est possible de démontrer qu'elles sont fausses : les théories ne sont justes que dans la mesure où elles n'ont pas encore été "falsifiées". Cela implique que nous ne pouvons rien savoir avec certitude.

Quelle est alors la valeur de la connaissance, si les certitudes absolues font défaut ? La grandeur de Bruno De Finetti est d'avoir compris comment nous pouvons construire un savoir commun et fiable malgré cette absence. Il cerne le caractère subjectif de la probabilité et le caractère probabiliste, mais convergent, de la connaissance. La clé qui rend cela possible est un subtil théorème, dû à un mathématicien anglais du XVIIIe siècle, Thomas Bayes, qui montre deux choses. Premièrement, que chaque nouvelle preuve empirique modifie la probabilité des croyances. Deuxièmement, et c'est un point crucial, que ces modifications conduisent nos croyances à converger, même si elles sont différentes au départ.

Auteur: Rovelli Carlo

Info: Écrits vagabonds

[ aucun point fixe ] [ monades communautaires ] [ relativité rationaliste ] [ processus orthogonal ]

 

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Ajouté à la BD par miguel