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nostalgie

Quand je serai vieux, je voudrais qu'il me soit donné de revenir sur cette route de Sienne que rien n'égale au monde, et d'y mourir dans un fossé, entouré de la seule bonté de ces Italiens inconnus que j'aime.

Auteur: Camus Albert

Info:

 

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rapports humains

Surtout, ne croyez pas vos amis, quand ils vous demanderont d'être sincère avec eux. Ils espèrent seulement que vous les entretiendrez dans la bonne idée qu'ils ont d'eux-mêmes, en les fournissant d'une certitude supplémentaire qu'ils puiseront dans votre promesse de sincérité.

Auteur: Camus Albert

Info: La chute

[ franchise ]

 

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gratitude

Quand on a vu une seule fois le resplendissement du bonheur sur le visage d'un être qu'on aime, on sait qu'il ne peut pas y avoir d'autre vocation pour un homme que de susciter cette lumière sur les visages qui l'entourent...

Auteur: Camus Albert

Info: Carnets

[ miroir ] [ gratifiant ]

 

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omnipotence

La cruauté révolte, mais la sottise décourage. [...] Un jour viendra peut-être où tout sacrifice vous paraîtra vain, où le cri interminable de vos sales révoltes se sera tu enfin. Ce jour-là, je régnerai vraiment dans le silence définitif de la servitude.

Auteur: Camus Albert

Info: L'Etat de siège, p. 181

[ dictature ]

 

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Ajouté à la BD par Bandini

canicule

A certaines heures, la campagne est noire de soleil. Les yeux tentent vainement de saisir autre chose que des gouttes de lumière et de couleurs qui tremblent au bord des cils. L'odeur volumineuse des plantes aromatiques racle la gorge et suffoque dans la chaleur énorme.

Auteur: Camus Albert

Info: Noces à Tipasa

[ méditerranéenne ]

 

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être humain

Ce monde en lui-même n'est pas raisonnable, c'est tout ce qu'on peut dire. Mais ce qui est absurde, c'est la confrontation de cet irrationnel et de ce désir éperdu de clarté dont l'appel résonne au plus profond de l'homme. L'absurde dépend autant de l'homme que du monde.

Auteur: Camus Albert

Info:

[ animal particulier ] [ trop curieux ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

maman

Ma mère était ainsi, j’aimais en elle le même effacement et c’est elle que j’ai toujours voulu rejoindre. Il y a huit ans, je ne peux pas dire qu’elle soit morte. Elle s’est seulement effacée un peu plus que d’habitude et, quand je me suis retourné, elle n’était plus là.

Auteur: Camus Albert

Info: La peste

[ dévouement ] [ oubli de soi ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

contemplation

Maintenant encore, si j’avais le temps... Je n’aurais qu’à me laisser-aller. Tout ce qui m’arriverait par surcroît, eh bien, c’est comme la pluie sur un caillou. Ça le rafraîchit et c’est déjà très beau. Un autre jour, il sera brûlant de soleil. Il m’a toujours semblé que c’est exactement ça, le bonheur.

Auteur: Camus Albert

Info: La mort heureuse

[ insouciance ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

démoralisé

"Vous n’avez pas de cœur", lui avait-on dit un jour. Mais si, il en avait un. Il lui servait à supporter les vingt heures par jour où il voyait mourir des hommes qui étaient faits pour vivre. Il lui servait à recommencer tous les jours. Désormais, il avait juste assez de cœur pour ça.

Auteur: Camus Albert

Info: La peste

[ altruisme déprimant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

contemplation

Seuls aussi avec l’horizon. Les vagues viennent de l’Est invisible, une à une, patiemment ; elles arrivent jusqu’à nous et, repartent vers l’Ouest inconnu, une à une. Long cheminement, jamais commencé, jamais achevé… La rivière et le fleuve passent, la mer passe et demeure. C’est ainsi qu’il faudrait aimer, fidèle et fugitif. J’épouse la mer. 

Auteur: Camus Albert

Info: L'été

[ océanique ] [ amour ]

 

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Ajouté à la BD par miguel