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portrait

Elle était vêtue d’une robe jaune, ses cheveux étaient ramenés sur sa tête et de ridicules boucles d’oreilles en perles se balançaient au bout de chaînes d’argent. Elle avait un gros cul et elle était forte. Elle éclatait de partout dans cette robe jaune, seins et tout. Ses yeux étaient du vert le plus pâle et le transperçaient. Elle tenait un sac rempli de provisions marqué Vons. Ses lèvres étaient barbouillées de rouge. Peintes, épaisses, elles étaient obscènes, presque laides, une véritable insulte.

Auteur: Bukowski Charles

Info: "L'homme qui aimait les ascenseurs" dans "Je t'aime Albert" page 143

[ mauvais goût ] [ ostentatoire ] [ personnage ] [ mocheté ]

 
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Ajouté à la BD par Coli Masson

peep show

Darlene pelotait ses seins nus, nous les montrant, les yeux pleins de rêve, les lèvres humides, entrouvertes. D’un seul coup elle s’est retournée et a balancé son énorme cul vers nous. Les perles tressautaient en étincelant, s’affolaient, scintillaient. Le projecteur bougeait et dansait comme le soleil. L’orchestre crépitait et tapait. Darlene s’est retournée. Elle a arraché les perles. J’ai regardé, tout le monde regardait. On voyait sa toison à travers le voile couleur chair. L’orchestre lui secouait le cul.
Et je ne bandais pas.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Factotum

[ strip-tease ] [ déprimant ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femme-par-homme

Soyons précis, elle n’était pas ce qu’on appelle une gravure de mode. A la limite de la déchirure, sa robe avait du mal à la contenir tout entière. La classique overdose de chocolats maltés glacés. J’ajoute qu’elle se déplaçait sur des talons si hauts qu’on aurait pu les confondre avec des échasses. Quand elle traversa l’espace qui nous séparait, elle me fit penser à une grue couronnée qui aurait forcé sur l’alcool. Vingt dieux, ce qu’elle tanguait. Mais quel sublime flash de chair fraîche !

Auteur: Bukowski Charles

Info: Dans "Pulp", trad. Gérard Guégan, éd. Grasset & Fasquelle, 1995, page 8

[ description ] [ vulgaire ] [ émoustillante ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

caricature

[…] à une certaine époque on les appelait dentistes : tu entrais, tu ouvrais la bouche, tu y fourrais un doigt et tu disais : "enlevez-moi celle-là". tu t’asseyais et il te l’arrachait. aujourd’hui ils se font appeler chirurgiens-dentistes, ont leur cabinet qui grouille de prostituées, et tu n’as que des érections, et pas de dents arrachées ! consultations, rayons X, blagues intellos et un rendez-vous par mois ! en attendant tu paies et rien n’est fait, sinon, à part ça, j’ai perdu aux courses l’autre jour. 

Auteur: Bukowski Charles

Info: Lettre à John Martin, 8 mars 1973

[ stéréotypes ] [ évolution ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écriture

Comment un type qui ne s'intéresse à presque rien peut-il écrire quoi que ce soit ? Eh bien, j'y arrive; J'écris sur tout le reste, tout le temps : un chien errant dans la rue, une femme qui assassine son mari, les pensées et les sentiments d'un violeur à l'instant où il mord dans son hamburger ; la vie a l'usine, la vie dans les rues et dans les chambres des pauvres, des invalides et des fous, toutes ces conneries, j'écris beaucoup de conneries dans le genre...

Auteur: Bukowski Charles

Info: Shakespeare n'a jamais fait ça

[ question ] [ recette ]

 
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normalisation

La perfection me dégoûte, me répugne.

Toutes ces femmes et ces hommes qui cherchent la perfection dans les stéréotypes créés de la société me donnent envie de vomir.

Putain de mannequins de viande, sans personnalité ni amour pour soi-même. Mêmes vêtements, même musique, mêmes expressions, mêmes aliments, mêmes baisés, mêmes voitures, mêmes vies et finalement ? Même suicide neuronal massif. Parce que vivre comme un automate est sans aucun doute un suicide. 

Auteur: Bukowski Charles

Info:

[ détestation ] [ ajustements esthétiques ] [ conformisme ]

 
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Ajouté à la BD par miguel

baise

- Allez ma belle monte la-dessus.
Je l'ai soulevé et, après lui avoir bien écarté les fesses, je l'ai posée au sommet du mât. Et cette vieille dame de 55 ans s'est empalée dessus, tout en me couvrant de baisers. Certes, on nageait dans l'horreur mais, je le répète, son corps de 18 ans était aussi ferme que le sein d'une jeune vierge, et il se balançait et ondulait comme un serpent ou, mieux encore, comme un papier peint hystérique qui prendrait tout à coup apparence humaine.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Journal d'un vieux dégueulasse, page 153

 

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Ajouté à la BD par miguel

obsédé

Vrai, il était magique, ce cul! Elle avait le pouvoir d'envoyer un mec au tapis, de le transformer en tuyau percé, en pierre tombale, ou encore en agité du bocal. donc, à peine reprenait-elle place à mes côtés que je levais ma bouteille comme on lève un diadème, que je la lui offrais, qu'elle y goûtait avant de me la rendre, et qu'ensuite, me retournant vers la tribune du fond, je m'exclamais : "je m'en vais les tuer, ces bâtards gueulus qui t'ont manqué de politesse."

Auteur: Bukowski Charles

Info: Journal d'un vieux dégueulasse

[ justification ]

 

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emmerdement

Le pire être humain de la terre mérite de se torcher le cul. Ça m’est arrivé de me relever pour découvrir qu’il n’y avait plus de papier, de chercher le papier protège-sièges et il n’y en avait plus non plus. Tu te lèves pour constater que le tien vient de tomber dans l’eau. Après ça, tu as peu d’alternatives. Celle que j’ai trouvée et qui me satisfait le plus, c’est de m’essuyer avec mon slip, de le coller dans la cuvette, de tirer la chasse et de boucher les chiottes.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Factotum

[ être dans le caca ] [ toilettes ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

maturité

Je les regardai sortir de l'eau : on luisait de partout, on avait la peau douce et on était jeunes, on ne savait pas la défaite. Je voulais qu'ils veuillent de moi. Mais je refusais que ce soit par pitié. Et pourtant, malgré leurs corps et leurs esprits lisses et intacts, il leur manquait quelque chose : au fond, rien ne les avait jamais éprouvés. Lorsque, pour finir, l'adversité se mettrait de la partie, il serait peut-être trop tard. Ou alors, elle frapperait trop fort. Alors que moi, j'étais prêt. Enfin, peut-être.

Auteur: Bukowski Charles

Info: Souvenirs d'un pas grand-chose p 239 Livre de Poche

[ expérience ] [ contemplation ]

 

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