relâchement

La conversation sans objet, quel luxe !

Auteur: Pontalis J.-B.

Info: L'amour des commencements, p.154, Folio, n°2571

[ détente ]

exister

...vouloir se démarquer du troupeau, c'est encore subir la marque du berger.

Auteur: Pontalis J.-B.

Info: L'amour des commencements, p.142, Folio, n°2571

[ se singulariser ]

lire

Privé de lecture je serais réduit à n'être que ce que je suis.

Auteur: Pontalis J.-B.

Info:

[ évasion ] [ ouverture ]

langage

Nous avons inventé les mots pour échapper à la loi de la pesanteur, pour retarder l'instant fatal de la chute.

Auteur: Pontalis J.-B.

Info: L'amour des commencements, p.147, Folio, n°2571

[ drogue ] [ fuite ]

dogme

Ce qui déprécie l’illusion religieuse, c’est […] qu’elle aliène dans une symbolique préétablie et commune le jeu libre et créatif de l’illusion.

Auteur: Pontalis J.-B.

Info: Dans "Effets et formes de l’illusion"

[ formatage grégaire ] [ facilité ]

méfiance

Je tiens pour suspecte une pensée qui, tout en s'en défendant, a réponse à tout et tient à l'écart sa propre incertitude.

Auteur: Pontalis J.-B.

Info: L'amour des commencements, p.101, Folio, n°2571

[ rhétorique ] [ langage ] [ défense ] [ froideur ]

question

Mais qu'est-ce qu'une vie si on ne se la raconte pas ? Et, nous le savons, pour une seule vie, il y a cent biographies possibles.

Auteur: Pontalis J.-B.

Info: L'amour des commencements, p.178, Folio, n°2571

[ littérature ] [ vivre ]

affluence

Une foule n'est pas une somme d'individus, elle est un ensemble anonyme qui se prévaut de cet anonymat pour revendiquer son irresponsabilité. Elle est totalitaire.

Auteur: Pontalis J.-B.

Info: Un jour, le crime

[ fascisme ]

écriture

On ne renonce jamais à rien. Écrire, s'écrire, c'est ça : s'assurer qu'on n'a pas vraiment renoncé, qu'à travers la succession des illusions défaites, la chose en soi demeure, qu'elle a la vie plus dure que la vie !

Auteur: Pontalis J.-B.

Info: L'amour des commencements, p.41, Folio, n°2571

[ thérapie ]

angoisse

La thèse soutenue dans [Fear of breakdown] est que l’effondrement -le breakdown- redouté parce qu’il menacerait toujours d’avoir lieu dans l’avenir, a en fait déjà eu lieu dans le passé. Mais - et c’est là le paradoxe central- il a eu lieu sans trouver son lieu psychique ; il n’est déposé nulle part.

Auteur: Pontalis J.-B.

Info: La crainte de l'effondrement et autres situations cliniques de Winnicott. Préface

[ psychanalyse ]