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métaphores-comparaisons-etc

Ses cheveux coulaient sur l'oreiller comme une bouteille d'encre renversée.

Auteur: Fante John

Info: Demande à la poussière

[ dormir ]

 

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déclic

Un jour j'ai lu un livre de ce type, c'est probablement cela qui m'a incité à écrire.

Auteur: Fante John

Info: A propos de Dostoïevski

[ inspiration ] [ éloge ] [ passion catalysée ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

femme-par-homme

A coté d'elle j'étais un étranger. Elle était toutes ces nuits calmes, ces grands eucalyptus, elle était les étoiles du désert, terre et ciel et brouillard dehors, et moi je n'étais venu ici que pour écrire, pour gagner de l'argent, pour me faire un nom et toutes ces singeries.

Auteur: Fante John

Info: Demande à la poussière

[ mystérieuse ] [ dissemblance ]

 

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déclic

La route de Los Angeles
"Tu lis tout le temps, il m’a dit. T’as jamais essayé d’écrire un livre ?"
Ça a fait tilt. Dès cet instant, j’ai voulu devenir écrivain.
"J’en écris un en ce moment même", j’ai dit.
Il a voulu savoir quel genre de livre.
"Ma prose n’est pas à vendre, j’ai répondu. J’écris pour la postérité. "

Auteur: Fante John

Info:

[ écriture ] [ amorce ] [ répartie ]

 
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absence

Quand j'ai fait sortir la Porsche du garage, j'ai senti un endroit lisse et mort sur ma joue, là où Harriet ne m'avait pas embrassé pour me dire au revoir. Depuis un quart de siècle, le baiser avant de partir faisait partie intégrante de notre existence. Il me manquait maintenant comme un grain de son rosaire à un moine.

Auteur: Fante John

Info: Mon chien stupide

[ deuil ]

 

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animal domestique

Stupide était la victoire, les livres que je n'avais pas écrits, les endroits que je n'avais pas vus, la Maserati que je n'avais jamais eue, les femmes qui me faisaient envie, Danielle Darrieux, Gina Lollobrigida, Nadia Grey. Stupide incarnait le triomphe sur d'anciens fabricants de pantalons qui avaient mis en pièce mes scénarios jusqu'au jour où le sang avait coulé.

Auteur: Fante John

Info: Mon chien stupide

[ amour ] [ thérapie ]

 

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femmes-hommes

On a parlé, elle et moi. Elle a posé des questions sur mon travail et c'était un faux-semblant, elle n'était pas intéressée par mon travail. Et quand j'ai répondu, c'était un faux-semblant. Je ne m'intéressais pas non plus à mon travail. Il n'y avait qu'une seule chose qui nous intéressait, et elle le savait. Elle l'avait fait comprendre en venant.

Auteur: Fante John

Info: Ask the Dust

[ non verbal ]

 

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Ajouté à la BD par miguel

humanité

Papa était debout près de la fenêtre de la salle d'attente. Quand j'ai posé la main sur son épaule, il s'est retourné. Je n'ai pas eu besoin de parler. Aussitôt il a pleuré. Il a posé la tête sur mon épaule, et ses larmes m'ont fait mal. Je sentais les os de ses épaules, les vieux muscles tendres ; je respirais l'odeur de mon père, la sueur de mon père, l'origine de ma vie. Je sentais ses larmes brûlantes et la solitude de l'homme et la douceur de tous les hommes et la beauté infiniment douloureuses des vivants.

Auteur: Fante John

Info: Pleins de vie

[ littérature ]

 

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paternité

"Au-revoir, P'pa. Merci pour tout." Il m'a vraiment dit ça. Merci pour tout. Merci pour l'avoir engendré sans lui demander la permission. Merci pour l'avoir fait entrer de force dans un monde de guerre, de haine et de fanatisme. Merci pour l'avoir accompagné à la porte d'écoles qui enseignaient la tricherie, le mensonge, les préjugés et les cruautés en tous genres. Merci pour l'avoir assommé d'un Dieu auquel il n'avait jamais cru, de la seule et unique église - que toutes les autres soient damnées. Merci pour lui avoir inculqué la passion des voitures qui provoquerait peut-être un jour sa mort... Merci pour tout.

Auteur: Fante John

Info: Mon chien stupide

[ remords ]

 

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lecture

J’étais toujours dans le parc. J’y ai lu cent livres. Il y avait Nietzsche et Schopenhauer et Kant et Spengler et Strachey et d’autres encore. Oh Spengler ! Quel livre ! Quel poids ! Aussi lourd que le Bottin de Los Angeles. Jour après jour je le lisais sans rien y comprendre ; d’ailleurs je me moquais de le comprendre ; je le lisais simplement parce que j’aimais tous ces mots rugissants qui défilaient de page en page avec de sombres grondements mystérieux. Et Schopenhauer ! Quel écrivain ! Pendant des jours je l’ai lu sans discontinuer, en me souvenant d’un passage çà et là. Et puis, quelles tirades sur les femmes ! J’étais totalement d’accord. Exactement les mêmes idées que Schopenhauer à propos des femmes. Ah, quel écrivain !

Auteur: Fante John

Info: La route de Los Angeles

[ mécanique ] [ manie ] [ passion ]

 

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