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mort

[...] depuis la fin de son enfance, il avait si rarement éprouvé le sentiment d’être vivant qu’il lui semblait absurde de se priver d’un bien qu’il n’avait presque jamais possédé. Il valait mieux guetter dans l’ombre, et attendre. Attendre. Ne pas se décourager, surtout. Devenir presque invisible. Jouir de sa propre disparition. Ne pas s’affoler. Il finirait bien par se passer quelque chose. La bête, dans la jungle, finirait bien par se réveiller, et bondir. Alors, l’horreur symétrique, l’atroce machinerie du temps seraient vaincues.

Auteur: Martinet Jean-Pierre

Info: "L'ombre des forêts", éditions L'Atteinte, Metz, 2022, page 78

[ absurde ] [ menace ] [ achèvement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

écrivain-sur-roman

Bref, ce qui n’est pas dit, dans L’Être et le Néant, sous cette forme, c’est que chaque homme, par-delà les fins théoriques ou pratiques qu’il a à chaque instant et qui concernent par exemple des questions politiques ou d’éducation, etc., par-delà tout cela, chaque homme a une fin, une fin que j’appellerais, si tu veux, transcendante ou absolue, et toutes ces fins pratiques n’ont de sens que par rapport à cette fin. Le sens de l’action d’un homme, c’est donc cette fin, qui est variable selon les hommes d’ailleurs, mais qui a ceci de particulier qu’elle est absolue. Et l’espoir se lie à cette fin absolue, comme d’ailleurs l’échec, en ce sens que le véritable échec concerne cette fin.

Auteur: Sartre Jean-Paul

Info: L'espoir maintenant, entretiens avec Benny Lévy, 1980, éditions Verdier, 2007, page 20

[ résumé ] [ destin ] [ singularité ] [ achèvement ]

 

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Ajouté à la BD par Coli Masson

incarnation achevée

La mort n’est pas un simple ajout extérieur à la vie, ni un malheur qui lui advient par accident ; elle est présente en elle dès le début comme sa contrepartie nécessaire et comme la condition même de son accomplissement. C’est seulement dans la mesure où un être est mortel qu’il peut être un individu achevé, une totalité pour soi. L’immortalité, au sens d’une durée sans fin, serait plutôt l’impossibilité de jamais devenir un tout, une condamnation à une perpétuelle incomplétude. La mort est ce qui donne à la vie sa forme définitive, son contour, sa finitude en tant que forme. Elle est le terme qui permet de saisir la vie comme un tout délimité, avec un début, un milieu et une fin, et donc de lui attribuer un sens. En ce sens, la mort est l’achèvement de l’entéléchie de l’individu : elle transforme la vie d’un simple processus en une histoire, en une biographie qui peut être racontée et comprise. La finitude temporelle est la matrice même de l’individuation. 

Auteur: Jonas Hans

Info: Le Phénomène de la vie – Vers une biologie philosophique (1966), traduction française de Danielle Lories, Éditions De Boeck Université, 2001, Partie I, Chapitre 3 : "La vie et la mort", pp. 37-38

[ conclusion ] [ achèvement ] [ monade parfaite ] [ individuation absolue ]

 

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Ajouté à la BD par miguel